Décontraction et flexion de mâchoire
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petit bonjour a JMB! et meilleurs voeux!comme d'habitude vous etes dans le mille! mobilité de la machoire n'est pas egal a decontraction de ladite!! voilà pourquoi des gens qui n'ont rien compris musellent les bavards!! comme ça ils sont tranquilles!! ça meriterait bien un post ça!ps :vos graines de lin? vous les utilisez crues? je m'etais laissé dire qu'il fallait toujours les cuire? merci du renseignement! amicalement, françoise
Renard écrit:
A mon avis cela va pouvoir durer longtemps avant qu'il ne se calme, mais bon il va bien falloir traiter le problème, il va falloir être patiente.
Paradoxes de la patience... Rappelez-vous ce que Steinbrecht écrit comme une sorte de devise : Hâte-toi lentement; la patience que l'on applique sans faille permet souvent des résultats très rapides! La condition est simplement de n'être pas préssé.
Amitiés,
Jean M
Merci Françoise pour ces compléments. Je pense aussi que le travail à pied peut être une bonne chose, en lui demandant très, très peu et en caressant bcp.
En tout cas, je vais commencer par les conseils de Jean M. ce soir. Je vous tiendrai au courant si çà vous intéresse!
Hâte-toi lentement. J'aime beaucoup.
Bonjour,
Je ne connais pas les effets du petit sac de graines de lin.
Mais je fais confiance au conseil de Bruno.
Et j’aurais tendance à rechercher ainsi autre part : nourriture, environnement et comportement humain (cela est dit de façon générale).
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Je rappelle cette phrase de Bruno, dans un autre sujet : « Ne pas remplacer le sentiment par une technique universelle ».
Les agacements du cheval peuvent provenir d’une insistance dans les demandes du cavalier. Alors que le cheval répond, le cavalier est encore en position de demander avec le souci de bien faire.
Le cheval a certainement besoin que son cavalier soit détendu pour pouvoir répondre (avec la souplesse que la nature lui a donnée) au projet qu’il a sur lui.
La simplification de la relation du couple est nécessaire et dont la première expression est d’éviter l’abus de l’emprise du cavalier sur le cheval.
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Une autre approche de la décontraction :
ANDUZE-ACHER Sylvie, dans le sujet : Re:De la Mâchoire 2007/06/19 07:45
Les signes d'une mâchoire non contractée sont scientifiquement connus: ce qui est primordial, c'est de travailler d'une manière si juste, et physiquement et psychiquement, que la bouche viendra en état de non contraction.
L'inverse est faux : provoquer l'ouverture de la bouche, provoquer des déglutitions et de la salivation (qui sont je le rappelle des fonctions réflexes) ne provoquera JAMAIS une décontraction ni de la bouche, ni par conséquent la décontraction du corps. Faire cela revient à s'illusionner (…).
Monsieur Beudant l'a très bien exprimé en disant : " le grand écueil, en dressage, est de s'attaquer aux effets au lieu de s'attaquer aux causes".
Prenez le temps de réfléchir un instant à cela, et vous comprendrez que la main n'est qu'un moyen de communication qui reçoit le fruit d'un travail physiquement et psychiquement juste du reste du corps : ce fruit s'appelle la bouche décontractée.
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Je me permets de lui répondre : 2007/06/19 16:45
La vision simple (sobre) de la décontraction (de la mâchoire) du cheval exposée par Sylvie ANDUZE-ACHER devrait pouvoir inspirer beaucoup de cavaliers.
L'expérience équestre montrée par Sylvie me paraît devoir être un préalable à acquérir avant d'utiliser, par tâtonnement souvent, "la panoplie des gestes applicables" au cheval de dressage. J'admire une personne qui propose sa propre expérience avec justesse incitant ainsi chacun, qui le veut, à réfléchir.
N'ayant pas pratiqué la discipline du dressage, j'ai eu recours à ce schéma. Je me porte garant que celui-ci est un schéma de référence à explorer.
J'ai copié et mis dans mes archives la réflexion de Sylvie, que je qualifie de signal juste et de bon sens. La formation des jeunes cavaliers devrait en tenir compte.
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Ensuite le colonel Christian CARDE de rajouter : 2007/06/19 15:11
Le général Decarpentry a clairement et magistralement répondu à la question dans "Equitation Académique" titre I - deuxième partie- chapitre III- la mise en main.
Je ne saurais trop conseiller à ceux qui sont intéressés par la question de s'y reporter. Pour ce qui me concerne les explications du général sont tout à fait convaincantes.
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Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2009/01/08 14:29
Hooo que de lectures passionnantes ! Merci à tous !
Je vous ai posé ces questions en début de poste en première piste. Une fois les problèmes physiques résolus (dentisterie et ostéopathie), il reste à chercher la cause du problème, qui somme toute, est survenu bien antérieurement à l'apparition des symptômes (ici machouillements frénétiques). Mais on vous a déjà bien mis sur la voie dans les réponses précédentes. Il y a d'ailleurs des voies auquelles je n'avais pas encore pensées.
J'ai une question à ceux qui pratiquent les sessions de machoire (de Karl ou de Baucher, ou peu importe) :
Pensez-vous que le machouillement frénétique du à l'enervement, l'anxiété, l'angoisse,... peut se résoudre par le travail des sessions de machoire décontractantes ?
Peut-on arriver à amener le cheval à machouiller "normalement" sans passer par l'arrêt total du machouillement frénétique ?
N'ayant jamais rencontré le cas, je n'ai aucune idée de comment ça pourrait se passer.
"Les agacements du cheval peuvent provenir d'une insistance dans les demandes du cavalier. Alors que le cheval répond, le cavalier est encore en position de demander avec le souci de bien faire."
C'est possible. Je pense qu'il faut d'autant plus être attentif à cela quand on a un cheval qui est du genre à s'énerver facilement. J'ai lu quelque part que le cheval peut même prendre comme une punition le fait de redemander quelque chose qui a été bien exécuté (pour parfaire en somme). Si c'est çà la cause de mon problème çà me rend un peu triste. Car en voulant bien faire, au final c'est pire.
J'ai lu votre post en travers car je suis au travail mais je vais le relire plus attentivement ce soir. Celui de Laurence aussi ;-)
Merci
Post edited by: chapal, at: 2009/01/08 15:31
Merci à Philippe de ces références (même si la main n'est qu'un moyen de communication me laisse un peu perplexe par son côté péremptoire...)!
Laurence, je réponds non à vos deux questions! Si le «mâchouillement frénétique» est dû à la nervosité, la première chose à faire est de trouver le chemin du retour à la quiétude, et un travail qui porterait précisément sur ce qui fait problème (la bouche) mènera droit au mur.
C'est pourquoi ce que j'ai suggéré à Perrine c'est une prise de contact sans aucune demande, justement pour que le cheval comprenne que les rênes peuvent ne pas l'asticoter en permanence. Une fois cela établi, quelqu'un d'expérimenté pourra attaquer les cessions, s'il le juge utile, à un rythme prudent compte tenu de l'énervement précédent qui, même oublié, pourrait resurgir (les chevaux n'oublient jamais vraiment).
Amitiés,
Jean M
Merci aux intervenants, les réponses sont riches et chacun se retrouve à imaginer sans voir, ni toucher, ..... difficile.
Renard :
Ah si les chevaux pouvaient parler...
Effectivement, mais, ils parlent ainsi et je le traduirai comme cela :
je souffre de douleurs compulsives
Jean MB :
il s'agit d'une petite fixation dans la tête de votre cheval
oui, si c'est bien compulsif.
Laurence :
il reste à chercher la cause du problème,
Nous somme bien d'accord, mais les conclusions nous feront diverger.
Il semble que la cause soit dans la main de la cavalière. Les personnes n'ayant une main inexperte ne peuvent pas juger elles-mêmes de la bonne main, c'est évident, sauf celle, qui suite à un accident aurait perdu de la dextérité passée. Cela ne met pas en cause la bonne fois mais seulement la capacité à juger. Trop de moniteurs à pied ne savent pas évaluer la hauteur des mains et la bonne tension à donner aux rênes pour certains chevaux. Je ne suis pas instructeur mais je me rangerai volontiers sur les techniques proposées par Jean, elles devraient apporter le soulagement.
Au passage notons que les chevaux sensibles à la main, sont les meilleurs mais aussi les plus difficiles car ils cherchent naturellement (sans cavalier) à travailler dans le bon sens.
D'un point de vue homéopathique, il s'agit souvent d'un "tempérament lycopodium", intelligent et autoritaire, ce qui ne facilite pas les choses ....
Au cavalier de savoir respecter ce bon cheval "tout dressé"
Cordialement, bruno.
Message édité par: BLB, à: 2009/01/08 17:02
Ha en croire ce que vous dites M. Bruno, je possède un des ces chevaux Lycopodium ! Et c'est en effet ma main encore incertaine et maladroite qui mettent en péril notre travail. Celà dit, j'y travaille et j'obtiens doucement des résultats.
Monsieur Jean, merci pour votre avis sur mes questions.
bonjour tout le monde! je vais tenter d'apporter mon petit gravillon a l'edifice..votre cheval a un problème comportemental (du moins il symptomatise comme ça son souci) il s'enerve avec son mors.. sans etre grand devin j'imagine que tot ou tard , il va contracter progressivement tout le reste de sa mecanique.. et ça va coincer! d'après ce que j'ai observé, il arrive frequement qu'un cheval garde le symptome, meme si la cause est passée (par ex, un cheval qui tique parce qu'il est confiné, malheureux, surchargé de travail etc etc.. peut continuer a tiquer des années après ,meme si depuis il a changé d'humain, de conditions de vie..) revenons a votre cheval.. il a du a un moment ou a un autre soit "manger chaud" (meme involontairement de la part du cavalier) soit etre en opposition brinquebalante avec son mors, ce qui n'est plus le cas du tout peut etre depuis longtemps.. il est fâché avec.. j'essaierais le travail a pied, au mur, avec une guide sur un caveçon, et le gros filet a olive tout simple en dessous avec vos renes, de façon a alterner sur le caveçon s'il bourre,vibrer sur le filet pour decontracter,demander des arrets calmes, meme traversés, pas carrés on s'en fiche, l'essentiel etant qu'il se reconcilie avec son mors, qu'il se decontracte (au sens ou ça ne va pas lui peter a la figure) et qu'il respecte une distance honnête de vos pieds, le respect reciproque de l'espace de l'autre, des ordres très simples securisés deux fois/par le caveçon, puis par votre voix.. des recompenses/ carresses a chaque "bonne reponse".. vont je pense solutionner la petite incomprehension qui s'est produite.. pour alimenter mon propos: en cd vous pouvez regarder catherine Henriquet, philippe Karl dans son premier opus, et lire le chapitre qui y est consacré a la fin de l'équitation academique de Decarpentry, ainsi vous aurez des visuels, et de la technique... vous pouvez aussi demander a sylvain Beaulieu avec qui je pioche le sujet avec un egal bonheur depuis bientot un an.. des resultats eberluants tant avec mon 4 ans que mon repris de justice de 19 ans.. en ce qui me concerne c'est la 5e "D" de l'equitation, et je me demande comment j'ai fait pour m'en passer toutes ces années!! bonnes sensations! a bientot, amicalement, françoise