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fréquentation et réponses

10 réponses [Dernière contribution]
Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonjour à Toutes et Tous,

Il y a peu de réponses ou de questions posées sur le forum actuellement, lassitude ? pourtant il y a beaucoup de lecture.

Donnez vos avis

Merci

Serge

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Monsieur Mulot,

Vous souhaitez des questions...

En voici une:

Il y a une bonne trentaine d'années, mon instructeur de l'époque nous faisait travailler le nez par terre pendant vingt minutes avant de passer à autre chose.

J'en garde le souvenir d'une cavalerie qui s'en portait plutôt bien.

Remontant à cheval depuis trois ans, après quinze ans d'interruption, il me semble que le procédé soit fort décrié aujourd'hui.

Au nom, je suppose, d'un nouveau credo dicté par la nouvelle bien-pensance: "Ne faîtes rien, pour être sûr de ne point mal faire". Ou encore: "A la détente, trotter et galoper comme si le cheval était au pré". Tout cela me semble bien ridicule.

De grâce, si vous daignez répondre, épargnez-moi le cheval "sur les épaules" (je pense que vous me comprenez).

Voila donc une grosse et belle question, laquelle, si elle porte à élargissement, sera déplacée par notre modératrice vers "Propos de cavaliers".

Merci à vous et à tous les amis.

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

Pluie de questions diverses :-)

Vous dites sur un autre sujet :

jambes en place ( verticale des étrivières ), vous etes en équilibre, vos bras sont correctement pliés,

Il y a aussi 30 ans, on nous disait que les bras doivent être pliés à cette phase de saut, se déplier ensuite selon le besoin pour accompagner le mouvement de l'encolure. Deux interdits : mettre le cheval dans le vide ou le "sonner"

Et de nos jours, les bras doivent être dépliés dès le début du saut

Que croire et que faire ?

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonsoir France,

J'étais en déplacements ( comme chaque semaines ).

De belles questions en effet.

1)
Alors, en 15 ans, effectivement, tout à évolué ... mais dans quel sens ?

Pour la phase de saut, vous avez raison, on demandait effectivement des bras " pliés ", puis, selon si le cheval avait besoin de son encolure, d'accompagner le mouvement, donc de faire éventuellement une descente de mains ( mais également de garder le contact ). Bien.

On demandait effectivement de ne pas mettre le cheval dans le vide car, selon comment le cavalier montait ( monte ? ), si ce cavalier n'avait pas de tact, à la reception, il reprenait les rênes et " sonnait " le pauvre cheval qui lui, n'utilisait que les moyens que la nature lui à donné pour sauter ( son encolure )donc avancait la tête pour simplifier.

Mais, pour sauter ( hier et aujourd'hui ), il faut toujours laisser le cheval libre d'encolure, gérant lui même son saut, donc = léger !, sans contraintes.

Par contre, ce que l'on n'enseignait pas au cavalier hier et plus aujourd'hui encore, c'était comment, à la reception, reprendre le cheval sans le sonner et c'est de là que peut être viens votre confusion ( si je peux me permettre )

Alors, descente de mains ? oui ! mais aprés la battue des antérieurs.

Reprendre le cheval à la réception des antérieurs pour le remettre dans un bon équilibre ? oui ! mais avec un cheval à qui l'on a appris à rester "" derrière la main "" ( Pour les Baucheristes ) . Trés naturellemnt il modifiera son équilibrage et reprendra sans être sonné.

Il n'y a pas de problèmes particuliers mais un manque d'enseignement pour les cavaliers et surtout l'éducation des chevaux.( j'assite souvent à des concours et je vais toujours au paddock, rien n'est dit pour le saut, seulement avance , avance avance ...)

2)
20 mn de monte le nez par terre ?

Si les chevaux sortaient des box, incontestement cela les détendait et surtout cela les canalisait.

D'ailleur, même le nez par terre, il arrivait que les chevaux " pétaient des coups de culs " .

Mais mécaniquement, les cavaliers aussi prenaient le temps de " sentir le cheval " sous eux. C'était une sorte de mise en place du couple. Mais ces chevaux, rassurés par un protocole bien huilé avaient une grande confiance dans les exercices qu'ils avaient à executé padans l'heure de reprise et dans le cavalier.

Voilà des réponses personnelles bien sûr..

D'autres questions ? commentaires ?

Ce sera un plaisir.

Serge

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonsoir Cunningahm,

Mille excuses, je ai oublié de vous saluer dans ma réponses

Cordialement

Serge

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Merci Serge.

Autre question:

Une des difficultés reconnues de l'épaule en dedans réside dans le contrôle du postérieur externe qui se pose parfois hâtivement, donnant, je cite, une impression de "claudication" de l'arrière.

C'est bien ce que je perçois avec certains chevaux.

Je précise que je me garde bien du poids du corps en dedans ou en dehors, me contentant d'être dessus et avec.

Decarpentry recommande, dans le cas précité, de contrôler la poussée du postérieur interne par action de la rêne du dedans.

Ce précepte n'est pas très clair pour moi.

Qu'en pensez-vous? Merci.

Bien sûr, toutes les réponses seront les bienvennues.

Message édité par: pianissimo, à: 2008/12/13 17:14

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonsoir Cunningham,

Je reponds mécaniquement parlant.

Si vous recentez, avec certains chevaux et pas d'autres que vous montez, cette claudication, c'est un problème de souplesse de la partie postérieur de ces chevaux.

Question = Pour ceux qui ont tendance à claudiquer, marchent-ils droit ?

Car l'habitude ou la faiblesse contribuent à amener les chevaux à se servir d'un coté plus que l'autre, d'ou des raideurs ( deduction = allures incorrectes ).

Donc par déduction, les chevaux qui utilisent plus un coté que l'autre doivent être travailler en assouplissement, développement des masses musculaires.

D'ailleur, depuis longtemps il est recommendé de travailler un cheval " raide d'un coté " sur ce coté plus que l'autre.

Decarpentry, je pense, donne ces indications pour contraindre un cheval si vous n'avez pas les moyens de l'assouplr du coté incriminé ou si le cheval ne peut pas s'assouplir et se muscler.

Voilà ma version

Cordialement

Serge

Laurence
Déconnecté
Inscrit: 04/09/2008

Personnellement, et ça n'engage que moi, je préfère travailler autant le cheval de chaque côté mais différemment.
Prenons, l'exemple de l'EED avec mon cheval, naturellement incurvé à gauche (comme beaucoup de chevaux et ayant tendence également à précipiter l'avancée du postérieur extérieur. A main gauche, je demande moins de pli et plus d'angle. A main droite, plus de pli et moins d'angle.
Jusqu'à ce que les deux côtés se ressemblent le plus.

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonsoir Laurence,

Oui, bien sûr, votre méthode est bonne.

Pourriez-vous me dire si votre cheval marche vraiment droit ?

Je me permets de rappeler ce qu'est un cheval droit =

"" un cheval droit est un cheval dont les pieds de derrière suivent exactement, y compris dans les courbes comme dans la droite, les traces laissées par les pieds de devant ""

Si le cheval n'est pas dans cette définition et n'est pas souple de l'arrière main, il aura des "gestes" et déplacements dit incorrects.

Cordialement

Serge

Laurence
Déconnecté
Inscrit: 04/09/2008

Oui il marche droit. Et sur la volte, il avance le postérieur intérieur autant à main gauche qu'à main droite. Au départ, j'ai beaucoup travaillé à pied pour visualiser le phénomène.
En fait, il s'avère qu'il a une légère faiblesse d'un postérieur suite à une chute au pré cet été(il a glissé) ainsi qu'à d'autres problèmes de pied qu'il a rencontré peu de temps après. Il commence à récupérer petit à petit grace au travail de souplesse et de musculation (pas bodybuilding je précise). Le fait qu'il commence à fléchir les postérieurs dans le travail favorise la rééducation de ce postérieur, doucement mais surement.
La précipitation du postérieur se fait de moins en moins forte voir disparaît en cours de séance.
L'ostéopathe avait déjà fait beaucoup de bien et il devrait repasser d'ici quelques temps. Rien d'alarmant mais à suivre avec attention.

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Laurence,

Un accident est bien sûr générateur de disfonctionnements .

Votre réeducation et le developpement de la musculature va trés certainement rétablir la situation.

De toute facon, il faut toujours travailler les chevaux de manière à entretenir le tonus musculaire. D'autre part, un cheval qui a ou a eu une douleur à tendance à soulager le membre même s'il ne resent plus la douleur, c'est instinctif. Donc lui faire comprendre que c'est terminé pas du travail progressif et beaucoup d'encouragements.

Cordialement

Serge