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Etes-vous prêts à agir avec AI ?

29 réponses [Dernière contribution]
SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

bien sur! celà fait un an qu'allège trace son sillon en bretagne, le colonel s'est deplacé deux fois, la dernière pour juger "juger autrement", en totale concertation avec les juges.. le concours suivant nous avons tenté une reprise pédagogique avec sylvain Beaulieu et lotus conti.. les visites et stages de sylvain ne se comptent plus ici ,et rassemblent de plus en plus de passionnés, qui vont vers allège...nous avons eu la chance pour certain de monter sur le dos de lotus et de sentir.. ce qui nous donne encore plus de motivation.. le chemin s'eclairant au fur et a mesure notre prochain challenge, amener des classes B au fin fond du 29, dans un concours chez nous.. importer et recevoir une équipe de concurrents "allège"pour continuer a montrer, expliquer la belle équitation..et je trouverais j'en suis sure encore tout un tas d'idées.. elles decoulent du mouvement.. allez y!c'est un formidable moteur, la passion alliée a la culture, la chance d'apprendre transcendent!!fs

BRAVARD
Déconnecté
Inscrit: 02/05/2008

OUI!

A condition de remanier :

l'idée de légèreté actuelle, héritée de l'Equitation Moderne du 19è siècle ou ce qui était la même chose "La Haute Ecole"...

Oui,
de reconsidérer les grands principes de l'Ecole Classique qui furent désestimés, rejetés, interdits depuis 1830...

La légèreté Classique: est philosophiquement et équitologiquement tout le contraire de l'idée que l'on s'en fait aujourd'hui

Incontestablement, à l'époque des temps modernes c'était toute autre

"L'Equitation est un jeu de grâce et de patience,
afin de devenir presque aussi habile que les Chevaux eux-mêmes..." M.B


Message édité par: MichelBravard, à: 2008/12/10 02:42

Nathalie Bégou
Déconnecté
Inscrit: 20/04/2008

mille fois oui aussi, le bouche à oreille est un des meilleurs outils en communication!

Attention toutefois aux enseignants qui s'attribuent cette légèreté et en font leur propagande commmerciale mais qui sur le terrain en sont à des années lumière!.. : il serait presque primordial de créer une sorte de label AI des écoles de dressage...

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

pour ma part je m'en tiens a la definition de Decarpentry.. mais bon.. des labels, pourquoi pas, mais ça semble tellement personnel, tellement epidermique, la definition de la légereté de chacun.., que j'ai bien peur que l'enseignant qui endosserait le costard serait une cible mouvante pour tous les pinailleurs!mais pourquoi pas? amicalement, françoise

Nathalie Bégou
Déconnecté
Inscrit: 20/04/2008

coucou françoise :)

quand je parle de label Allege Idéal pour les écoles, c'est justement dans le but de ne pas induire en erreur les novices.

Je pense que nous serions tous d'accord pour ne pas décréter ce label à un enseigant démontrant pendant plus de vingt minute sa prestation à ses élèves en étant branché tout le long sur ses rènes de bride, sur un cheval encapuchonné sans impulsion?
Les élèves avisés n'adhéreront pas certes, mais les autres ???

Cette définition de la légèreté qui énoncerait les grandes lignes comme par exemple n'obtenir qu'avec l'adhésion du cheval et non sous la contrainte, avoir ce brio, cet allant qui garantie la décontraction et la volonté du cheval...,cette sorte de cahier des charges m'apparaît être une base de départ indispensable pour permettre à chacun de choisir son école et progresser dans ce sens.

Amitiés,
Nathalie.

BEAULIEU Sylvain
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous,
Le contenu de vos échanges me pousse à intervenir :
Créer une Ecole est sans doute une bonne idée, mais pour reprendre le post de S. Mulot, A.I. existe et il me semble qu’elle fournit une multitude de pistes pour pouvoir travailler dans l’état d’esprit de l’association ; je pense ici au réseau coup de cœur (merci pour la piqûre de rappel de N. Chanal !). D’autre part, j’ai le sentiment « d’un HORS SUJET » : vouloir pratiquer une équitation de légèreté N’EST PAS DESTINE A UNE ELITE. Je reste persuadé qu’en phase d’apprentissage, le cavalier comme le cheval apprennent aussi bien un geste sain qu’un geste malsain ! Pour faire plus concret, il est possible d’apprendre à monter à cheval en tirant dessus et en rentrant dedans, mais il est aussi possible de refuser cette forme d’équitation sachant qu’il « en existe une autre », puisqu’A.I. existe et qu’elle a des adhérents !
La question devient : « Où et qui enseigne cette forme d’équitation ? »
J’en reviens à une amorce de réponse qui ne demande qu’à se développer : le réseau coup de cœur.
Encore faut-il que la notion de Légèreté soit claire pour chacun ! Vu l’importance des posts sur le sujet …, il semblerait que ce soit loin d’être le cas ! Aussi j’aurais tendance à procéder « à l’envers » : de tous les échanges sur le sujet dans ce forum, une chose est sûre, c’est que si cette Légèreté n’est pas claire pour tous, chaque intervenant du forum SAIT CE QU’IL NE VEUT PAS . Donc à même de refuser une prestation qui n’est pas en rapport avec ses attentes.
Pour en revenir à la Légèreté, j’ai parfois le sentiment au fil des posts que chacun y mettant sa touche personnelle, cela devient d’un compliqué à ne plus s’y retrouver ! Aussi je vous livre mon propre ressenti d’hier au soir :

J’ai eu la chance, encore une fois, d’assister le colonel C. Carde pendant sa séance de travail avec Junker et je simplifierai en écrivant ce que j’ai retenu : quelle que soit l’allure, recherche/développement d’équilibre dans l’activité.
Le cheval se porte SEUL, ce qui ne veut PAS DIRE que son cavalier n’agit pas pour modifier / améliorer l’équilibre !
Quelles que soient les actions du cavalier, elles sont PONCTUELLES.
Quelles que soient les positions des aides, elles sont là POUR AIDER.
Il ne s’agit pas dans une équitation de « règlement », ni de littérature, mais d’efficacité pour se faire comprendre ! Et quand on est compris, retour à la discrétion des aides.
Après, que les figures enchaînées soient simples ou compliquées, …., l’ensemble doit rester équilibré et actif.
De même pour les allures, qu’il s’agisse du « pas ordinaire » , du piaffer, du passage, du galop, …, on reste dans le même état d’esprit.
ET C’EST TOUT.
Et quand l’équilibre est là dans l’activité, je ponctue :
« souriez, soyez heureux » !

Alors s’il vous plaît, ne compliquez pas les choses ! Montez beaucoup à cheval, dans cet état d’esprit, sans jouer sur les mots. Agissez pour équilibrer, agissez pour « conquérir » l’impulsion, et, …., souriez et soyez heureux !

http://dressagedechevauxetdeponeys.sports.officelive.com/

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

CQFD!et en plus on y prend gout! on monte de plus en plus.. on sent de plus en plus de choses.. on devient de moins en moins "bête"..et on en a de plus en plus envie de continuer!c'est pour ça que les definitions et les prises de chou, c'est pas trop mon truc.. je prefere voir, sentir, ecouter... (et renifler de joie quand c'est reussi..)fs

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

.
...WHAT ELSE?!!...

Merci à Sylvain.
.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir,

J'ai beaucoup aimé le dernier post de Monsieur Sylvain Beaulieu.

Finesse de l'analyse et pragmatisme.

Nous croulons, dit-il, sous le nombre d'interventions autour de la légèreté. Tant mieux.

Dans ce grand repas de famille, il y a:

-Les nouveaux.
-Les anciens.
-Les timides.
-Les loquaces.
-Les repentants.
-Ceux qui ont, ou ont eu, de bons maîtres.
-Ceux qui n'ont pas eu cette chance.
-Les pragmatiques.
-Les plutôt littéraires.
-Les friqués.
-Les fauchés.
-Ceux qui ont trente chevaux à la maison.
-Ceux qui montent en club.
-Les hommes.
-Les femmes.
-Ceux qui ont une vue compétition.
-Ceux qui s'en fichent.
-Ceux qui montent en famille.
-Ceux qui doivent ménager cheval, chèvre et chou.
-Les complexés.
-Les professionnels.
-Les amateurs.
-Etc...
-Etc...

-J'oubliais...Le raton-laveur.

Et...

Comme le dit Sylvain, tous ces gens-là savent ce qu'il ne veulent pas.

Réjouissons-nous de cette ingérable diversité.

Amitiés. CC

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

J’aurais pour ma part beaucoup de difficultés à accepter que l’on me parle comme à un enfant, ainsi que Sylvain Beaulieu vient de faire.

A Sylvain Beaulieu,

Je respecte infiniment votre démarche (comme j’ai toujours été respectueux de toutes les interventions du forum), mais à quel niveau de maturité équestre situez-vous les cavaliers à qui vous tenez ce langage ?

Vous écrivez : « Encore faut-il que la notion de Légèreté soit claire pour chacun ! Vu l’importance des posts sur le sujet …, il semblerait que ce soit loin d’être le cas » pour tous. Sylvain Beaulieu.

Cette phrase me conduit à vous demander :
Qu’est-ce qui vous empêche d’intervenir aux moments des « dérives » que vous notez ? Le temps à trouver pour écrire?

Vous écrivez : « Le cheval se porte SEUL, ce qui ne veut PAS DIRE que son cavalier n’agit pas pour modifier / améliorer l’équilibre ! » Sylvain Beaulieu. C’est bon et clair.

Ne vaut-il pas mieux commencer à sensibiliser à sentir dans quel équilibre est le cheval ?
Je veux dire faire l’apprentissage de la reconnaissance de l’équilibre que le cheval prend de lui-même lors d’un exercice qui lui est proposé. (auparavant on considère que le cheval a bien reçu à la maison la préparation physique utile aux exercices qui lui sont demandés, sinon il y a un handicap évident)

Et à quel moment sentir qu’une modification est nécessaire ?
D’où la richesse de votre phrase : Les aides du cavalier sont là pour « aider ». Haute signification que l’on retrouve très nettement chez K.F. Hempfling.

S’apercevoir que le cheval est dans un équilibre suffisant, auquel il n’est pas besoin d’en rajouter, développe avant toute « intervention tentante » une acuité des sens du cavalier. Cavalier qui sentira probablement, s’il va au fond de son étude, son cheval modifier sensiblement et de lui-même son équilibre dans un même exercice et l’animal n’étant pas forcément sot dans d’autres exercices.

Le but est bien de mettre en place des bases saines à la légèreté avec un cheval/partenaire.

Cette notion fondamentale étant posée, l'apprentissage de l'intervention est nécessaire pour apporter les corrections utiles. J'imagine que l'on est arrivé là à un haut niveau équestre.

La définition de la légèreté peut avoir des prolongements insoupçonnés, qu’il faut donc élargir à cheval au-delà de ce qui est proposé dans les livres. C’est dans votre message.

Il est possible que cela ne soit uniquement que du ressort du travail personnel effectué quotidiennement et ne soit pas adaptable au contenu, que je ne connais pas, des stages que vous proposez.

Très amicalement.

Message édité par: phfarnault, à: 2008/12/13 12:23

Message édité par: phfarnault, à: 2008/12/14 14:58