Journée de travail chez les Henriquet
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J'voudrais bien !! Mais j'peux point !!
C'est pas commode...
Je cherche à me libérer, mais ce n'est pas tout près.
Je pourrai peut-être y être, mais seulement en début d'après-midi. Est-ce possible ?
Petit compte rendu un peu tardif !
Grâce à l’initiative de Jean-Philippe, nous avons eu la chance une fois encore d’entrer dans l’atmosphère de la Panetière. On arrive dans la propriété par une entrée située derrière et on découvre au fur et mesure un cadre composé de prés, de paddocks, de lices, de pelouses, d’arbustes taillés, de fleurs, d’arbres jeunes et anciens, de carrières, d’un manège, pour venir dans une cour entourée d’anciens bâtiments aux façades blanches au centre de laquelle se trouve une mare où s’ébattent des canards colverts qui ponctuent le temps du bruitage de leur vie. Les chevaux s’inscrivent naturellement dans les lieux.
Le matin, Catherine Henriquet a monté 3 chevaux et son travail a été commenté par Michel Henriquet.
D’abord, elle nous a présenté un nouveau cheval, portugais atypique (dixit MH), noir, très grand 1,75m, de 7ans (je crois) et qui n’est là que depuis quelques mois. Belles allures, amplitude, un seul défaut dans son physique : l’encolure cassée dans le chignon (je ne sais pas si ça a un nom), mais, qui ne se voit pas quand il est au travail.
Pour ce premier cheval, tout le monde avait choisi de le voir sur la carrière, mais le vent réfrigérant à fait opter à l’unanimité le retour vers le manège et la tribune chauffée.
Puis, on a admiré les deux chevaux, Laissezfaire et Paradies, qu’on avait déjà vu à une précédente journée et qui maintenant, sortent au St Georges en concours (que Paradies a gagné à Jablines). Très intéressant de voir l’évolution : stabilité, amplitude, souplesse (j’avais de l’avance sur les autres puisque je les ai vu en concours plusieurs fois). Une nouvelle intéressante : Laurent Desprez vient filmer tous les 6/8 mois le travail de ces 2 chevaux pour sortir un film sur le thème « du débourrage au Grand Prix ». Grand Prix prévu dans 18 mois, et à la question d’un spectateur étonné car les chevaux font déjà les mouvements du GP, MH a répondu : « oui, mais faire les enchaînement du GP, c’est autre chose ! »
Bien sûr, c’est toujours un travail très calme et fluide qui a été présenté. Détente encolure étendue, mise dans le travail progressive et, à la faveur des assouplissements les allures prennent de l’expression, toujours dans la décontraction.
On prend conscience aussi de la façon de viser un idéal en cheminant au plus prés des possibilités du moment de chaque cheval sans chercher à obtenir l’excellence absolue permanente dans l’instant.
L’ambiance est remarquable. Elle peut paraître évidente et normale dans ce site. Mais, et c’est ce qui frappe sur les concours, Catherine la transporte avec elle. C’est ce qui m’avait fait dire sur le ‘post concours’, en constatant l’agressivité qui se dégage sur beaucoup de terrain de détente : « …, cela met d’autant plus en valeur les différences comme par exemple l’échauffement des chevaux de Catherine Henriquet protégés dans une enveloppe de sérénité. »
ça donne envie! vous avez de la chance de pouvoir cotoyer ces personnes si riches.. j'espère pouvoir les rencontrer un jour! en attendant je lis , et je regarde les dvd! mais merci bien pour le compte rendu!! amicalement, fs
Bonjour,
1- Michel Henriquet insiste plusieurs fois sur l’importance des transitions permanentes pour muscler le cheval, dans une même allure et entre les allures, jusqu’à 50% du temps de travail !
Nous voyons Catherine Henriquet, avec chaque cheval présenté, effectuer au début du travail des transitions sur des cercles (trot/galop et galop/trot) pour échauffer la musculature du dos, à partir du travail des postérieurs et des hanches. -
Ce qui me fait penser :
Est-ce que cela répondra aux cavaliers du forum qui se demandent comment faire pour muscler le dos de leur cheval ?
Cela guidera sûrement les cavaliers à donner un sens à leur travail, dès la basse école : « C’est en soignant les transitions que l’on prépare le rassembler. » Nuno Oliveira.
Il n’est pas forcément besoin d’en rajouter pour apprendre à son cheval à se tenir seul, dans un premier temps, et pour le préparer le plus justement possible à se rassembler plus tard (sur une arrière main forte et souple), pour les chevaux qui entreront en Haute École.
2- Autres remarques de Michel Henriquet liées à ce qui précède :
- Le ralentissement du cheval s’effectue avec une diminution de l’amplitude de l’assiette ;
- Le « rassembler » trouve son origine dans le durcissement des muscles lombaires du cavalier ;
- Tout le dynamisme du cheval est contrôlé par le dos du cavalier.
Ce qui me fait dire :
Que pour avoir une bonne main, il faut améliorer son assiette.
Que pour être « douce » une main doit être secondée par un corps « exigeant ».
Que tout ceci a un sens si : « toujours le cavalier (sent) les forces du cheval passer devant lui » général L’Hotte. Afin d’éviter une équitation de compression du cheval. Cette phrase bien comprise a l’avantage de permettre de garder son cheval droit.
Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2008/11/17 15:41
bon j'y serai normalement si je n'ai rien d'autre ce qui n'est pas encore certain.