shiastu, ostéo, homéo

honnêtement, mais ce n'est que mon avis, le bien être eventuellement, encore faut il avoir reussi a eviter tous les charlatans de cette nebuleuse para veto.. parce qu'il y en a ...bonjour pigeon! mais pour les performances sportives, a mon sens; il n'y a qu'un travail raisonnablement conduit, et le total respect du cheval; s'il est fatigué, on lui fiche la paix, s'il est pas en forme, tant pis pour le truc que vous aviez prevu/ce sera repos...j'essaie de me conduire comme ça depuis 15 ans avec cyrano qui en a 19, je vous souhaite un cheval même jeune avec cette forme là!amicalement,fs

Claire,

normalement, une formation d'ostéopathie équine sérieuse est ouverte aux "kiné" déjà diplômés. Ce qui offre une certaine garantie de qualité.

Cependant, comme cette profession est peu réglementée, tout comme la dentisterie d'ailleurs, il y a des établissements qui ouvrent leurs portes au plus grand nombre.

Assurez-vous d'abord que votre "ostéo" est avant tout à la base un "kiné" et vous serez relativement tranquille.

Excusez-moi mais je suis un peu déçue vous vous prétendez cavaliers et propriétaires respectueux de vos chevaux(gnan gnan est-ce qu'il est heureux ?
gnan gnan est-ce que je le nourris bien ?
gnan gnan est-ce que je monte bien ?
......)
et vous leurs donnez des anti-inflammatoires et antibiotiques à gogo ?????
Mais bon si vous le faites pour vous c'est pareil pour vos animaux !!!
Tans pis, moi je vous le dis il va falloir CHANGER !

Découvrez d'autres techniques plus respectueuses, plus naturelles, plus en accord avec vos chevaux !
Malheureusement je ne suis pas professionnelle je ne peux donc pas me permettre de vous faire un exposé sur ces techniques de soin mais je pensais que certaines personnes sur le site étaient calées sur le sujet ...

Excusez-moi du coup de gueule mais je veux juste susciter des REACTIONS !

Bonjour Claire,
Vous souhaitez susciter des réactions.
Voici la mienne.
Chez les chevaux de courses, on est souvent confronté à de vrais problèmes de santé, des claquages suite à l'effort, des dos "bloqués" suite aux chutes, des problèmes de conditions physiques et tous les autres....

Chez les chevaux de sport amateur, les problèmes sont moins graves. D'ailleurs, vous n'exposez une généralité sur l'emploi de médecines douces.
Bien sûr, la santé peut s'entretenir par ces moyens, mais lorsque les choses se compliquent ...... il est parfois indispensable de sortir l'"artillerie lourde".

je pense souvent que le passage de l'ostéopathe "craqueur" est plus utile au cavalier(e) qu'au cheval.
C'est l'équitation mal pratiquée qui démolit les chevaux.
Et pourtant, je suis un adepte des médecines douces en soins "maison".
Cordialement.

Message édité par: BLB, à: 2009/01/10 11:59

Bonjour Claire,

Voici mon avis:

Je me méfie comme la peste et comme les garagistes des dentistes et osthéopathes, car comme dit plus haut, ces nouvelles professions ne sont pas réglementées, on entend tout et son contraire à leurs sujets, et il y a une dissymétrie d'information entre le propriétaire et le "professionnel" qui peut vous arnaquer

Difficile de se positionner.

Je suis d'accord aussi sur le fait que lorsque l'on fait appel à ces gens là, cela nous rassure nous d'abord. POur preuve un osthéo (1ère et dernière fois je crois) passe lundi voir mon jeunot de 3ans 1/2. Je pense que tout va bien, mais n'en suis pas sûre à 100%...

Je vous raconterai ce qu'il en est si vous voulez.

Amicalement,

Bonjour,
L'ostéopathie comme de l'équitation (de légèreté) sont des arts guidés par le ressenti et l'expérience personnelle plus que par l'application d'une méthode.
Untel sera excellent dans un cas, mais pas dans tous ni pour tout.

Le vivant est le positivisme ne vont, hélas, pas de paire.

Quelle impatience, Claire !

Sur le site de notre association, vous trouverez :
- un lien vers un nouveau site d’ostéopathie équine dans la « revue de presse » du mois dernier.
- des conseils de lecture dans « la bibliothèque », dont je vous recommande celui du docteur Dominique Giniaux, « les chevaux m’ont dit… »
- de nombreux topics sur le sujet, en cliquant les mots-clée de votre recherche dans la fenêtre « rechercher » , en haut, à droite de votre page.

Sans votre insistance, je n’aurais pas raconté cette expérience :
En décembre 2007, nous avons recueilli une jument TF, Riva Saint Nicolas : elle est arrivée avec une bosse au niveau des lombaires, très cambrée, ses postérieurs faisant un arc de cercle sur le coté, à chaque foulée.
Cet état est apparu après qu’elle ait tiré au renard à l’âge d’un an et demie, le vétérinaire consulté ayant diagnostiqué une maladie de Wobbler ( rétrécissement des canaux des vertèbres cervicales, provoquant entre autre un vacillement des postérieurs entraînant des chutes).
Cette jument finit son année de trois ans et toise, pour l’instant, son bon 1, 75 m (et son garrot n’est pas encore sorti !).

Nous travaillons à la soigner avec notre ostéopathe, un vétérinaire équin spécialisé dans la traumatologie sportive et notre vétérinaire spécialisé dans les pathologies d’élevage.
Chronologie :
- Le véto « élevage » voit les radios et la jument trois jours après son arrivée, en visite pour un autre cas. Il conteste le premier diagnostic et confirme la nécessité d’une visite de l’ostéo.
- L’ostéo viendra quatre fois en huit mois : la bosse a disparu, les postérieurs viennent dessous, sauf dans des tournants courts mais la jument a des irrégularités cycliques. L’ostéo nous renvoie alors vers le véto « sport » avec une suspicion au niveau des jarrets ou des rotules.
- Ce véto ne trouve rien de ce coté et demande le retour de l’ostéo car le problème vient de la zone lombaire : le jour de cette visite, la jument sera très violente avec des ruades dangereuses.
- Dans un flash, je revoie alors le comportement de ma première jument de concours (en 1983) : problèmes d’ovaires.
- Le lendemain, nous amenons la jument à l’échographie chez le véto « élevage » qui me félicite pour mon diagnostic : deux kystes à l’ovaire droit avec une zone d’inflammation « la plus belle qu’il ait jamais vu » !..

Depuis mardi, Riva est sous anti-inflammatoires et subit un traitement hormonal. Elle s’ apaise.
Nous touchons au but.

Conclusions :
1/ Pour chaque cas, trouver le « soignant » adapté.
2/ Les convaincre de travailler ensemble pour le bien-être du cheval.
3/ Peu importe le médicament ( homéopathie, élixirs floraux, acupuncture, massages ou chimie) : faire abstraction de ses convictions personnelles face à la douleur muette de nos chevaux.
.

pour moi actuellement les seules personnes véritablement compétentes en médecines non conventionnelles sont des vétérinaires formés à ces médecines ; il en est de mêmme d'ailleurs pour la dentisterie équine. désolé si je gêne certaines personnes mais c'est le fruit de plus de 10 ans d'expérience et de réflexion sur ces sujets ainsi que de constatations sur le terrain en france et en europe principalement sur des chevaux de toutes disciplines et de tous niveaux ;
se méfier des "ostéopathes équins" titre qui n'existe pas et qui généralement traduit une incompétence en ostéopathie et en pathologie équine. pour reconnaitre un vrai ostéopathe pour animaux demander lui déjà combien de chats il soigne par jour car là effectivement l'esbrouffe ne suffit plus...
pour ce qui est du shiatsu je ne connais pas de vrai praticien ni en france ni en europe car c'est en fait et non comme on veut le faire croire une des disciplines les plus difficiles à apprendre, c'est niveau acupuncture plus dix ans environ ; en effet en acu il faut intégrer :
- la philosophie chinoise 4 5 ans
- la médecine traditionnelle chinoise 5 10 ans
- l'acu proprement dite 10 ans de plus
et à cela on rajoute la possibilité de se passer d'aiguilles en traitement 10 ans de travail sur soi ce qui nous fait un bon praticien en shiatsu vers 50 60 ans ; alors quand je vois des gens installés "praticien shiatsu" et agés de 30 35 ans cela nous laisse rêveurs mes maitres et moi-même