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Je remets en équilibre...

24 réponses [Dernière contribution]
FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

« Je remets en équilibre »
Je rencontre souvent cette expression dans les textes du forum.
Elle est certainement gratifiante pour son auteur, mais que représente t-elle ? Quelle action introduit-elle ? Encore des gestes que le cheval doit assimiler ?

Peut-on considérer « la perte d’équilibre » comme :
- Une erreur du cavalier (faute de main, faute de corps, mauvaise cadence…)?
- Une résistance du cheval ? Suite à cette erreur.
- …

Alors si l’on considère que la décontraction du cheval lui permet d’évoluer volontiers en équilibre, est-ce que il ne serait pas plus honnête de rechercher pourquoi et comment j’ai mis en difficulté mon cheval ?

Je dois donc le remettre en confiance, pour restaurer sa décontraction et son équilibre.

Le but de ma démarche serait la recherche constante du travail juste au contact d’un être vivant. Mais sûrement pas de gêner l’utilisation de cette phrase…

Amicalement.

Jean ARQUIER
Déconnecté
Inscrit: 31/08/2008

Bonjour,

En fait, cette phrase tel quel, ne veut rien dire. Nous pouvons changer l'équilibre d'un cheval et le faire varier de l'avant vers l'arrière et même latéralement. Il y à un équilibre différent qui correspond à ce que l'on veut faire.
Nous avons deux pieds et un équilibre à une seule dimension, d'un pied sur l'autre.
Le cheval en a quatre et un équilibre à deux dimensions, il peut faire supporter son centre de gravité plus ou moins vers l'avant ou l'arrière, par variation d'engagement des posterieur, et plus ou moins vers un latéral ou l'autre.

Donc après écrire "je remets mon cheval en équilibre", il faudrait ajouter lequel…

Plutôt vers l'avant pour un allongement, les posterieurs poussant plus qu'ils ne portent et plutôt vers l'arrière pour le piaffer les posterieurs ne poussant plus mais portant presque toute la masse.

Ensuite le pourquoi et le comment seraient très long a expliquer mais voilà déjà un début. J'en laisse pour les autres qui ont sûrement beaucoup à dire,

Cordialement, Jean A.

Message édité par: Jean2, à: 2008/09/14 13:53

BRAVARD
Déconnecté
Inscrit: 02/05/2008

philippe tu as raison!

En Equitation Classique :
le rassembler pour de ne pas le compromettre, le souci permanent est de ne rien faire de plus ou de moins pour le conserver.

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonjour Philippe,

La perte d'equilibre, si il y en a une, n'est ni une faute du cavalier, ni une resistance du cheval, mais une situation du cheval à un moment donné résultant des actions demandées par le cavalier.

On suppose que l'equilibre est réalisé lorsque le cheval est dans un équilibre naturel ( la position exacte de l'équilibre serait la position centrale de l'aiguille d'une balance de Roberval )

Donc, remettre son cheval en équilibre, c'est le remettre dans une position où l'avant main équilibre l'arrière main.

Cordialement

Serge

Nathalie Bégou
Déconnecté
Inscrit: 20/04/2008

Bonjour,

Cette histoire de "mettre en équilibre" ne semble pas avoir le même sens pour tous....Pour moi mettre en équilibre est tendre le dos, faire monter le garrot : est ce correct ?
Nathalie

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Oui.
Ce que je vais dire va paraître trop simple : il faut dès le début de l’éducation du jeune cheval « prévoir » de ne pas le mettre en situation de « perdre » son équilibre, et tâcher de le laisser dans l’ignorance que cela est possible toute sa vie.
Cela peut arriver pourtant. Et pour éviter de travailler sur des résistances, chaque fois que vous percevez que cela peut arriver, ou que cela s’est produit, il faut reprendre sérieusement son travail en amont.

Probablement qu’avec cette discipline (ou cette philosophie) bien définie le travail juste peut se mettre en place.

J’espère que je monte aussi bien que je veux bien le laisser paraître… Amicalement.

Perrine F
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2008

Cela m'intéresse.

Pour aider mon jeune cheval à me porter sur son dos avec aisance, et donc garder son équilibre, nous montons et descendons des butes, passons des barres au sol, suis-je dans le bon?
Je précise que je suis simplement ses mouvements, renes à la longueur de son encolure si je puis dire.
Il se débrouille pas mal je trouve, et a l'air à l'aise et moi aussi

Perrine F

Perrine F
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2008

FARNAULT Philippe écrit:

Oui.
Ce que je vais dire va paraître trop simple : il faut dès le début de l’éducation du jeune cheval « prévoir » de ne pas le mettre en situation de « perdre » son équilibre, et tâcher de le laisser dans l’ignorance que cela est possible toute sa vie.
Cela peut arriver pourtant. Et pour éviter de travailler sur des résistances, chaque fois que vous percevez que cela peut arriver, ou que cela s’est produit, il faut reprendre sérieusement son travail en amont.

Probablement qu’avec cette discipline (ou cette philosophie) bien définie le travail juste peut se mettre en place.

J’espère que je monte aussi bien que je veux bien le laisser paraître… Amicalement.

Mr FARNAULT, auriez vous des exemples s'il vous plait?

Perrine F

Jean M. B.
Déconnecté
Inscrit: 19/08/2008

Bonjour à toutes et tous,

J'imagine que nous pensons tous à l'équilibre du poids entre avant-main et arrière-main.
Il y a bien sûr pour chaque cheval plusieurs équilibres possibles; dans le travail (bien mené) l'équilibre est le meilleur compromis possible compte tenu du niveau de dressage atteint et des possibilités de progression du couple à l'instant donné.

Mais cet équilibre doit être abandonné souvent et volontairement par le cavalier pour laisser son cheval se reposer physiquement et mentalement; l'encolure libre et la tête plongeant mettent plus de poids sur les épaules.

Les variations d'équilibre fréquentes se révèlent un exercice précieux, parce que le cheval s'habituant à passer d'un équilibre à l'autre ne craindra pas d'être maintenu en permanence dans la position de travail qui par définition le contraint plus. Si on passe dix fois en quarante minutes d'un équilibre à l'autre, avec tact s'entend, le cheval progressera plus vite que si on ne le fait que deux fois; je suis parfois étonné de voir que cet exercice est rarement mentionné par les maîtres de la littérature équestre.

Bien sûr, le cheval prend aussi des initiatives et l'équilibre «se perd». Si le cavalier a travaillé les variations d'équilibre il résoudra facilement ce genre de difficulté.

À mon avis on ne doit pas avoir une politique défensive vis-à-vis de la perte d'équilibre mais plutôt mettre en place une approche préventive par la répétition fréquente de la prise d'équilibre.

Amitiés,
Jean M

Perrine F
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2008

Oups, je suis Hors Sujet je crois bien...
Désolée, je comprenais pas l'équilibre comme vous

Perrine F

Serge Mulot
Déconnecté
Inscrit: 27/09/2008

Bonsoir Nathalie,

"" Pour moi mettre en équilibre est tendre le dos, faire monter le garrot : est ce correct ?""

Non, mettre en équilibre ce n'est pas cela.

Même un cheval au galop est dans un certain équilibre.

Toute la question est là = quel équilibre ?

Pouvez-vous préciser votre opinion ?

Merci et cordialement

Serge