Le Piaffer
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Mon expérience et les vidéos que l'on peut voir de reprises du plus haut nivaux ou de particuliers, montrent deux sortes de piaffer.
L'un est le soulevé d'un diagonal après l'autre sans "rebond" alors que l'autre ressemble plus à un passage sur place avec un temps de suspension avant que le diagonal ne retouche terre.
Cela dépend t-il de la qualité du dressage ou des capacités du cheval ?
Très cordialement, Jean
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Message édité pour corriger la faute d'orthographe du titre
Message édité par: masterai, à: 2008/08/31 18:53
Message édité par: Jean2, à: 2008/09/07 14:12
bonjour d'accord avec Claire
il y a autant de piaffer que de chevaux car c'est en fonction de leur équilibre, et de leur morphologie que cela donne des choses différentes
ce n'est pas un passage car le cheval doit être en position "hors-bord"
pour le mouvement le piaffer qui semble plus "étriqué" c'est un peu du pas très sérré cela n'a pas de grâce mais c'est toujours une amorce pour la suite une mobilisation
ensuite l'amplitude et le balancement donne quelque chose de plus aérien
dolmat
Message édité par: masterai, à: 2008/08/31 18:52
Merci pour vos réponses,
Étant tout nouveau ici je viens de découvrir en regardant l'ancien forum que ce sujet avait déjà été abordé.
Je vais en poursuivre la lecture mais peut-on considérer le piaffer comme un passage sur place ou est-ce totalement différent ?
Merci à tous et encore pardon.
Cordialement, Jean
Message édité par: Jean2, à: 2008/09/07 14:15
reprenant ph. Karl:
"Contrairement à ce qui doit ce produire au piaffer, les hanches ne se fléchissent pas, car les postérieurs n'augmentent pas leur entrée sous la masse.Les muscles du dos se raccourcissent,le rein ne se vousse pas.En simplifiant, on pourrait dire que le cheval passage avec ses dorsaux et piaffe avec ses abdominaux.
Les clichés de passage montrent constamment que le cheval ne raccourcit jamais ses bases diagonales naturelles, et qu'il lui arrive même souvent de les ouvrir par l'arrière.(Antérieur à l'appui vertical...postérieur à l'appui, en arrière de la pointe des fesses.)"
c'est pourquoi on ne peut pas confondre une photo de piaffer et de passage
si quelqu'un peut mettre 2 photos caractéristiques se serait parfait !!!
pour les photos
dans le bandeau au dessus (alternatif)
le cheval blanc à gauche est au piaffer
ainsi que celui du haut 3ème photo en partant de la gauche travail à pied ainsi que l'avant dernier toujours en partant de la gauche
pour le passage il faut en trouver ailleurs
Dolmat
Merci pour vos réponses,
Je comprend qu'il est faux de dire que le piaffer est un passage sur place. Je suis d'accord que l'abaissement des hanches (entre autres) ne permet plus ce "rebond" visible au passage.
Je vais poursuivre mon interrogation par deux autres réflexions :
Lorsque nous travaillons un cheval qui a un trot "aérien" ou qui a un temps de suspension avant le posé du diagonal, doit-on faire attention de ne pas "éteindre" cette expression du trot en rassemblant jusqu'au piaffer ?
Philippe Karl nous conseille, pour les chevaux qui piaffent avant de passager, de ne pas perfectionner le piaffer avant que le passage ne soit acquis. Est-ce justement pour ne pas perdre ce "brillant" venant du passage ?
Merci à tous, cordialement, Jean
Je vous mets ce lien de Blue Hors Matine que beaucoup d'entre vous doivent avoir déjà vu, qui montre bien ce que je veux dire : qu'un piaffer peut ressembler à un passage sur place. Quelqu'un peut-il dire ce qui fait ce piaffer si "brillant" ?
http://www.dailymotion.com/video/x1n93w_weg-2006-blue-hors-matine_animals
Cordialement, Jean
Il est certain que le juge ankylosé sur sa chaise et enfermé dans sa cabane depuis plusieurs tours, appréciera le spectacle de ce cheval.
Vous me parlez de "piaffer brillant" je dirais plutôt "piaffer sauté", les éperons ne sont pas loin et actifs eux aussi, à en juger par "l'(hyper)activité caudale" .....
Un piaffer exécuté avec autant d'amplitude fait l'objet d'une "préparation" dont j'ignore les moyens mais qui aboutit à un geste forcé à outrance.
Est-ce une prestation brillante ?
Personnellement je suis pire qu'un juge ankylosé, je suis ignorant de beaucoup de choses. Si j'ai proposé cette discussion ce n'est pas avec des certitudes mais bien pour m'enlever certains doutes.
J'avais mis le mot brillant entre guillemets pour signaler qu'il ne l'était qu'en apparence.
Ceci dit, ce n'était qu'un exemple, extrême, certes, mais la question reste ouverte :
Par quoi un piaffer est brillant (cette fois sans guillemets) ?
Et qu'en est-il de ce léger temps de suspension dont je parlais plus haut ?
Cordialement, Jean A.
Et qu'en est-il de ce léger temps de suspension dont je parlais plus haut ?
Si vous forcez le mouvement, vos éperons et vos mains entreront en action au delà de ce qui est nécessaire et alors le temps d'arrêt ou de suspension sera mis en évidence par un effet de mains lorsque l'antérieur sera au plus haut. Cet effet relèvera l'antérieur ou marquera un temps d'arrêt. Par contre, ce cheval ne peut pas rassembler pas sa base !
Bonjour,
je pense que pour exécuter un piaffer remarquable il faut que le cheval soit assis sur ses hanches, la nuque le point le + haut donc rassemblé et aujourd'hui beaucoup de personnes se contentent de diagonaliser les chevaux ce qui n'a pas du tout le même rendu visuel mais est beaucoup + rapide à obtenir...
aujourd'hui le piaffer est considérer dans un club comme "l'apothéose" alors que c'est juste un exercice de gymnastique pour cheval et qui permet de l'améliorer sans cesse
évidemment un cheval avec de grands rayons et beaucoup d'amplitudes fera de cette exercice un piaffer brillant mais même des chevaux à - de 15 000 € peuvent être stylés !
courageusement, Claire
Message édité par: masterai, à: 2008/08/31 18:51