comportement de mon hongre
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Je suis admirative de ce que vous réalisez, mais je suis aussi curieuse de votre combat, j'ai un petit-fils qui est née non voyant il a 7 ans, il monte à cheval, mais cela nous pose bien des problèmes. Y a-t-il des claviers d'ordinateur en brail, car vous écrivez admirablement. Enfin vous êtes un encouragement pour les autres.
Pardon Sophie de ne pas vous avoir reconnue!
J'ai pourtant devant moi sur le mur imprimé cette phrase que vous avez écrite il y a quelques mois:
"Je pense que notre principal atout, c'est de n'avoir que notre cheval comme repère" Sophie.
Amicalement.
"Je pense que notre principal atout, c'est de n'avoir que notre cheval comme repère" : oui, oui, et quand le repère se met à faire le zouave, on se rend compte que l'atout diminue (sourire).
Mais bon, je maintiens ce que j'ai dit malgré tout, mon cheval n'a pas encore réussi à me faire changé d'avis!
Nicole : Quand je travaille en liberté, il est évident que je ne peux pas travailler à distance pour tout ce qui est reculer, travail des hanches et des épaules, du moins pas seule.
Pour les hanches, j'ai établi un code avec mon cheval, je reste au niveau de son épaule, et je demande le déplacement des hanches avec le bout de mon stick si on marche, ou, quand je fais cela à l'arrêt, parfois avec la main.
Le travail en liberté ça a été vraiment un défi pour moi, je ne pensais pas que cela soit possible sans voir le cheval. J'ai commencé avec ma monitrice, et il se trouve que mon cheval étant extrêmement respectueux et à l'écoute, on a pu faire quelques petites choses. Maintenant, je pense qu'il y a forcément des limites dans ce type de travail, je ne suis pas assez expérimentée pour avoir été bien loin, je reste sur des choses très simples mais qui m'ont quand même permises d'améliorer la communication et la confiance avec mon cheval.
Je travaille aussi aux longues rênes, ça c'était un de mes rêves, j'ai pu le concrétiser avec ma monitrice. Même si cela demande plus de tact pour moi car je n'ai que la tension des rênes pour avoir des informations sur le déplacement et la tenue de mon cheval, j'aime beaucoup car c'est finalement la seule façon pour moi d'avoir une idée du déplacement du cheval (puissance, vitesse, amplitude), en dehors des moments où je le monte et c'est très différent, j'ai beaucoup appris par là aussi.
Lise : oui il existe du matériel spécialisé. Si vous avez envie de me poser des questions par rapport à tout ça, je suis prête à faire ça en perso, si vous le voulez.
Sophie
Sophie, pardonnez ma curiosité, mais si j'arrive bien à imaginer qu'on puisse monter sans voir, je me demande bien comment vous faites pour le travail à pied !
Comment arrivez-vous à sentir les réactions de votre cheval, à savoir s'il respecte les distances, s'il chasse ses hanches etc ? Je suis perplexe, épatée et je pense que vous pouvez nous apprendre plein de choses sur la communication avec le cheval.
Nicole LAHM - Webmaster