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sur les épaules

14 réponses [Dernière contribution]
VENIN Frédéric
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous,

Merci pour vos posts pleins de bon sens et votre fougueuse envie d'aller de l'avant :)

Cela étant, si je peux me permettre, il se peuvent apporter quelques nuances à ces propos.

1 Sur les épaules, pas en équilibre

Ne faudrait il pas, dans le "sur les épaules" dissocier l'anatomie de certains chevaux construits avec le garrot plus bas que le haut de la croupe, de ceux souffrants de maltravail?

Convenant de cela, ne faut il pas considérer le caractère relatif dudit équilibre? En effet, rappelons nous, à peu près (malheureusement pour moi) de la définition de l'équilibrage de M.D'Orgeix, n'est elle pas une variation de la hauteur de l'avant main (sous tenant l'engagement de l'arrière main) en fonction de l'exercice (profil de l'obstacle ou exercice de plat). De ce fait, difficile ici de débattre de la qualité de l'équilibre de tel ou tel cheval, sans préciser quel en est le but, non?

Un cheval construit "en descendant", ne peut-il pas, par l'éducation, acquérir l'équilibre nécessaire aux plus grands exercices ou obstacles?

2 Les chevaux de club

Considérons par la les chevaux habitués et disposant des qualités pour l'instruction.

Tout d'abord, je ne suis pas favorable aux divers enrênnements pour les chevaux d'instruction.

De plus, je crois que le travail de cette "presque" race à par de l'éspèce chevaux est suffisament extraordinairement complexe pour que nous leur rendions les considérations qui s'imposent.

Dans l'Art Equestre après lequel nous sommes en chasse, le cheval DOIT nous offrir une réponse à chacune de nos sollicitations, surtout celle concernant le mouvement en avant. En admettant que nous éduquions un cheval d'instruction, comment celui ci pourra faire la différence entre un mouvement parasite de la jambe de son apprenti cavalier d'une demande impulsive?

Dans cette logique, nous nous devons de comprendre que pour un cheval d'école, capable d'évoluer aux 3 allures, de sautiller et pardessus tout de se laisser faire , le probleme psychique est abscon!! Il doit, faisant fi de certaines actions de son cavalier, tenter de comprendre grâce aux habitudes des reprises, des mots prononcés par le moniteur, des circonstances diverses, de son cavalier ; donc, tenant compte de tout ca, déterminer quelle attitude/réponse adopter à chacune des pseudos sollicitations, c'est a dire A CHAQUE fois que son cavalier va user de la jambe/main/assiette ou voix !! Et Dieu sait que le manque de fixité entraine des centaines, voire des milliers d'indication pour notre cher cheval-école, desquelles il devra choisir, naturellement, sans que l'on considère le caractère exceptionnel dudit choix, la réponse adaptée à la sollicitation!!!. Et force est de constater, en accord avec notre prérequis concernant les chevaux dont nous parlons ici, qu'ils ne se trompent pas de beaucoup, et que si ils sont capables de faire tout cela, notre devoir est de ne pas complexifier leur probleme par des soucis d'équilibre, de placer ou de rectitude ou que sais-je...

Mes amitiés,
Fred

Demain sera meilleur avec l'aide de tous

jane
Déconnecté
Inscrit: 07/06/2008

Monsieur Venin,

c'est ce que je nommais "la construction plongeante" du cheval dans ma première intervention.

Si on ne prend pas celle-ci en compte, on fait grand tort au cheval, effectivement.

Je serai quelque peu nuancée quant à votre position sur les enrênements.Nous pourrons en reparler.

bonne soirée,
Jane Aériks

puech
Déconnecté
Inscrit: 26/06/2008

Vous avez bien raison en ce qui concerne les chevaux d'instruction. Partant que "le cheval ne fais pas toujours ce que l'on veut mais fait toujours ce qu'on lui demande", que peut il bien comprendre des demandes d'un apprenti cavalier ?

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Je reprends la phrase de départ du sujet de Jean St-Fort Paillard :
« Le cas des chevaux « sur les épaules » à pour cause le fait qu'on ne leur a pas appris à céder aux actions de mains. »
Prenons le cas général d’un jeune cheval normalement constitué :
Pour lui être sur les épaules signifie qu’il est en mesure « d’emmener » son cavalier. En arriver là serait un grave début d’initiation et une « infraction » du cavalier punie par le déséquilibre de son cheval…
Lui apprendre à céder ensuite aux actions de mains viendrait en « remède », mais c’est aussi travailler sur un cheval déprécié auquel on vole progressivement ses qualités, son « perçant » même en l’écartant maladroitement de ses aptitudes physiques naturelles.
Bien sûr tout cela peut être abondamment discuté.

Chaque dresseur conçoit bien qu'un jeune cheval monté la première fois ne sait pas qu'il peut « emmener » son cavalier, qu'il peut et doit rester totalement dans l'ignorance de cette notion toute sa vie…
Cette connaissance entre véritablement dans la composition du travail dans le bon sens.
C’est une vision intéressante de la pratique de l’équitation ! Non ? « Y a du travail… »
Au revoir.