Equitation Ethologique & Equitation ne font qu' 1
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MARCANTONI Herve écrit:
Bonjour Yasmine,
Si vous avez quelque chose à rajouter..
Les résultats montrés par Pat Parelli, John Lyons, par leurs élèves, et par tous ceux qui suivent cette approche, parlent d'eux-même, donc je n'ai rien à ajouter.
bonjour,
pourriez-vous en dire un peu plus sur ces résultats ? en quoi sont-ils différents, meilleurs, que ceux obtenus par des non-éthologues ?
pourriez-vous aussi expliquer pourquoi, en équitation éthologique, on utilise un vocabulaire emprunté aux psychologues et aux managers : être le leader, "parler cheval"...etc...n'est-ce pas un peu marketer la méthode ? avec beaucoup de réussite, d'ailleurs
L'équitation éthologique renoue avec l'histoire
www.stephanebigo.com/sb_apprivoiser/index.htm
pierrex
Message édité par: MEIER, à: 2008/05/24 15:46
« Dans sa règle, saint Benoît y avait même introduit la bastonnade en cas d'insubordination caractérisée. » (Bruno).
Je crois que, à cette époque, le moine « grondé » avait déjà reçu plusieurs avertissements mesurés avant l’utilisation (« paternelle ») du bâton…
Concernant l’équitation le cavalier compenserait des erreurs antérieures d’éducation de l’animal, qui lui sont imputables et rendant le cheval fautif, par des « séances » de rattrapage comme la leçon de jambes, les demi arrêts, l’idée trop forte que la main est une barrière… Ces rectifications sont susceptibles de priver le cavalier d’une appréciation antérieure et correcte du travail juste. Je suis volontairement sévère (et non de mauvaise humeur…) dans mon propos, le demi arrêt méritant certainement une autre approche en dehors d’une utilisation abusive.
Mon but n’est pas d’ouvrir un débat.
« Celle-ci aurait même, semble-t-il trouvée sa justification dans l'emploi des "enrênements" de toutes sortes, des embouchures et des éperons "indispensables" à l'exécution de certaines figures. » (re-Bruno))
Le cavalier, plus exigeant avec sa monture qu’avec lui-même, choisit de mettre son cheval en « pénitence » avec l’utilisation d’enrênements ou autres ustensiles. Souvent il ne va pas au bout de son entreprise à apparence éducative, et reste dans l’ignorance de leur apprentissage réel et de leurs effets finals (ou finaux, effets bons ou mauvais) sur le cheval. L’utilisation d’une voix un peu forte suffit. Le cheval fautif y est sensible d’autant plus qu’il reconnaît si son cavalier sait ce qu’il fait. L’utilisation d’un enrênement n’indique pas que l’on sait ce que l’on fait.
Pour faire une synthèse de ce que je viens de dire et pour donner un exemple : j’ai transmis à mes enfants qu’un cheval qui n’avance pas se monte sans éperon et sans cravache. J’espère que cela sera utile à leur apprentissage.
Je suis hors sujet ? Ah, pardon ! Amicalement. Bye.
Je suis hors sujet ? Ah, pardon !
Non, merci Philippe, vos explications sont éclairantes.
Une fois encore je constate que nous nous rejoignons.
Les chevaux ont le sens de la "justesse" : ce qui nous permet de les dresser.
Cordialement.
Je pense que vous serez d'accord avec moi, Bruno; mais, ne vaut-il pas mieux éduquer les chevaux que les dresser?
Amicalement, yves KATZ
en lisant dans "L'équitation éthologique renoue avec l'histoire" :
L’objectif [d'un état d'esprit éthologique] est de faire de l’homme et de l’animal des partenaires, notion qui suggère l'alliance, l'échange, l'égalité des rapports, la compréhension. Comment ? En refusant le conflit. On ne se bagarre pas avec un partenaire, on recherche son adhésion - jusqu'alors apanage de la haute école - on obtient alors sa complicité et cette qualité devenue rare : la légèreté.
je me pose encore une question : le cheval n'est plus un "outil de travail", mais dans la plupart des cas un compagnon de loisirs. Comment ne pas le considérer comme un partenaire, avec tout ce que ça implique ?
Je pense que vous serez d'accord avec moi
Sans conteste ni sémantique, bien sûr.
Cordialement
Bonsoir, vu que les indiens vivaient avec la nature, le cheval en faisait partie, va savoir quel grand cowboy a observé leur façon de collaborer avec cet animal. L'éducation des cavaliers via l'équitation ethologique les permet de mieux observer leurs chevaux et de les aborder d'une manière plus claire et plus juste - ce n'est qu'une partie de la recette de l'équitation. Nuno Oliveira dit "Le cavalier qui peut réussir est celui qui étudie son cheval, qui lui donne un enseignement basé sur une compréhension mutuelle, établie peu à peu, sans hâte, et surtout celui qui résout la question fondamentale de la position qui doit être donnée à chaque cheval pour l'obtention d'un exercise déterminé." Bye, VF
(Mex excuses s'il y a des fautes d'orthographe, je ne suis pas française)
Bonjour Valérie,
Ce que vous dites répond en partie à mes questions, et apporte en même temps de l'eau à mon moulin
Pour les indiens, le cheval était partie intégrante de leur vie quotidienne. Ils avaient de ce fait la possibilité de le comprendre, par expérience personnelle et par ce que transmettaient les anciens aux plus jeunes. Ils étaient peut-être éthologues sans le savoir
Par ailleurs, vous parlez de N. Oliveira, qui ne vivait pas comme un indien, mais jugeait cependant nécessaire d'observer et comprendre chaque cheval.
De vos deux exemples, il me semble qu'on peut tirer une conclusion : prendre en compte le cheval, en faire un partenaire, n'est pas l'apanage de l'éthologue, mais de l'homme de cheval en général.
Si tant d'équitants se tournent vers les "éthologues", c'est parce qu'ils ne trouvent plus dans les clubs d'enseignant qui veuille prendre le temps de transmettre une culture équestre et équine en dehors de l'heure de travail à cheval
Je ne voudrai en aucun cas me faire l'avocat des tortionnaires. (Soyons très clair)
(je monte en bride et sans éperons)
Ceci pour aller un peu plus loin.
Le toucher, les coups, la douleurs font partie des composants physiques des sens.
Dans sa règle, saint Benoit y avait même introduit la bastonnade en cas d'insubordination caractérisée.
Les chevaux vivants en troupeau, savent au besoin utiliser les dents et les pieds lorsque les "grimaces" ne portent pas les effets escomptés.
Il semblerait que la position des anciens était de dire que les chevaux, (comme les enfants), n'ayant pas une raison suffisante, l'intervention du toucher douloureux permettait d'obtenir la "soumission" car c'était bien la finalité.
Celle-ci aurait même, semble-t-il trouvée sa justification dans l'emploi des "enrênements" de toutes sortes, des embouchures et des éperons "indispensables" à l'exécution de certaines figures.
Question :
Si tous les artifices disparaissaient (si cela était possible) ne faudrait-il pas aussi revoir toute la pratique équestre et surtout la rédaction des protocoles. Je crois savoir que le colonel Margot critiquait volontiers le travail sur les rectangles à cause des exécutions "à la lettre".
Message édité par: BLB, à: 2008/05/24 14:30