La descente de main, réalité et humour :
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Mme Sinigaglia,
Quelle intolérance dans vos propos.
Le calme en premier ...
Mme Olry,
C'est vrai que c'est un débat un peu ressassé. Mais il me semble que c'est une question essentielle, qui doit recevoir une réponse claire. En lisant les messages de ce sujet, j'ai eu l'impression qu'un certain verbiage tenait lieu de réponse ... donc il m'a semblé intéressant de reposer la question.
Lorsque mon cheval me pose une question, j'essaie de lui répondre sans ambiguïté. Lorsque les rênes sont tendues, le cheval demande ce qu'il doit faire pour que cela cesse, et qu'il puisse retrouver un peu de confort. Si elles sont tendues en permanence, il n'y a pas de réponse à sa question.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/05/07 11:10
Bonjour,
La descente de mains, n'est pas, pour moi, une histoire de réponse ou de question pour le Cheval, mais tout simplement un moyen pour lui offrir un miêux-être sous le Cavalier...
Ce confort est une loyauté qui lui est rendue.
Pour ce faire, mon unic souci est : la recherche de la constante descente de mains... nous sommes dôtés par la nature de quelqu'autres moyens pour s'entendre avec et se faire comprendre d'un Cheval!...
à bientôt M.B
Hervé ,
La réponse est dans la cessation de la demande , pour commencer . Et le tout est de sentir le moment où elle doit cesser ( et nous sommes souvent très lents et peu réactifs a ce niveau )
On a une facheuse tendance a bégayer à cheval , c'est à dire à demander demander demander alors qu'il faut surtout préparer ( mettre dans l'équilibre adéquoit , clin d'oeil a Catherine , et à Thomas qui dis rien mais qui lis ) .
préparer , demander ,et.. LAISSER FAiRE.
Quand la demande parce que bien préparée a été bien comprise ,et que l'équilibre alors est exactement celui nécessaire au mouvement ( équilibre de l'entité cheval-cavalier , qui se gère en symbiose dès lors que vous posez vos fesses sur le dos d'un cheval ) on peut alors penser à la descente des aides , mais attention a rester présent mentalement et physiquement pour anticiper toute rupture de cet équilibre .
ce qui me semble vain dans ses débats Hervé , c'est que l'on isole un élément indissociable d'autres paramètres tels que l'impulsion, la rectitude , l'équilibre , mais aussi la disponiblité mentale du cheval et du cavalier . Et aussi que sans une assiette profonde il n'y a pas de finesse possible , car pas de fixité ...etc
Pour Philippe :
quand à savoir qui du cheval ou du cavalier ... c'est comme pour le tango ... c'est un dialogue étroit .
Le cheval fait sentir quand il est prêt , mais c'est au cavalier de décider de la descente de main , sinon, il y a toute les chances que ce soit une fuite du cheval et que vous soyez dans l'illusion d'une fausse légèreté (laquelle ne se caractérise pas par l'absence de contact ) .
Pour un débutant , Philippe , les rênes courtes , très courtes , plus elles sont détendues , plus ils donnent de coups dans la bouche . Ou alors pas de rênes du tout , du travail a la longe ou sur simulateur , et on prend les rênes avec déjà un minimum d'assiette .
Je ne crois pas à la constante descente de main par contre , pour la simple et bonne raison que pour qu'il y ai descente des aides , cela présuppose une action de celles ci sinon ,ce n'est pas de la descente des aides mais de l'inaction .
Classiquement,(ou idéalement allégée...) une "action" de mains doit se faire rênes détendues.
- La main commence à l'épaule! ideme pour la jambe qui elle, commence à la hanche.
M.B
Bonjour,
« … c'est que l'on isole un élément indissociable d'autres paramètres tels que l'impulsion, la rectitude, l'équilibre… » Juliette : très bon ! De plus en écrivant sur le forum nous sommes loin d’un cours d’équitation.
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On ne peut reprendre chaque fois la totalité des termes équestres dans une tentative écrite de compréhension d’un moment donné à cheval (il y a toujours des « failles » dans lesquelles s’engouffrer ensuite si on veut).
Effectivement le terme de « rassembler » implique également que le cheval est droit. Qui sait garder son cheval droit, pour lui faciliter le travail dans la légèreté? Sinon, je crois qu’il n’y a pas de rassembler possible. Rassembler un cheval qui n’est pas droit est une faute de logique équestre.
Le mot « équilibre » est également implicitement compris dans le mot « rassembler ». Les défauts d’équilibre sont liés avec l’oubli de la rectitude. Il y a eu erreur…
Être habile dans la restitution (correction) de l’équilibre d'un cheval est certainement une excellente (et utile tout de même) qualité pour un cavalier. Mais cette perte d’équilibre est sans conteste la preuve d’une erreur préalable de ce même cavalier. Donc dans l’idéal, je me rapprocherais plutôt volontiers du cavalier qui travaille en amont de la perte d’équilibre. Et c’est avec lui que j’aimerais travailler dans le bon sens, sans méfiance sur son savoir.
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Il faut faire confiance au contenu de la formule de Nuno Oliveira. « …récompense d’une impulsion supérieure dans laquelle le cheval maintient le rassembler sans avoir besoin de l’aide continuelle du cavalier. » Et la phrase de Michel Henriquet en est une adaptation pertinente. « « Le cheval correctement rassemblé détend justement ses rênes. »
C’est lorsque le cheval détend correctement ses rênes que le cavalier peut (doit) se mettre en descente de mains. Sinon, il y a injure faite au cheval.
A ce stade là, l’impulsion : c’est acquis ! La rectitude : c’est acquis ! L’équilibre : c’est dans la posture maintenue par le cheval.
Mais qu’est-ce que j’en sais puisque cela intéresse la Haute école ! Et puis à l’heure où j’écris vous êtes à cheval et contrairement à moi… Bye.
A ma connaissance...
En Equitation Classique vraie, (ormis la détente qui devrait se contenter simplement que de 10 minutes de pas libre,les rênes sur l'encolure), le Cheval devrait être contamment rassemblé, dans tous ses exercices, et cela du début a la fin de sa leçon...
par conséquent,le Cavalier sera lui,constamment rênes détendues donc en constante descente de mains
(une leçon doit être entrecoupèe de plusieurs reprises)
M.B
A l'heure ou vous écriviez Philippe ,
J'étais en effet à cheval ...mécanique ! Un modèle tout neuf , gris pommelé ( mais Peteris ne veut toujours pas lui faire cette belle croupe ronde que j'aime tant chez les vrais chevaux ! et l'animal manque d'arrière main ,mais non point de puissance !et mon amie a prévu de le peindre en vert pomme ... ) .
Donc le mécanique animal a intégré les écuries de mon amie Véronique Corbeau ( cf réseau du coeur d'allège) en vue de la conversion en balancier global des cavaliers du nord est !
L'après midi c'est passé en piqure de rappel pour moi et en échanges autour de ce mode de fonctionnement ... en vérité fort utile pour agir efficacement dans la discrétion .
Philippe , si l'on ne parle que de haute école , je vais devoir me taire , je ne suis pas concernée .
A Juliette, je reste dans le fil des 2 citations données au départ du sujet. « L’impulsion supérieure », le « rassembler », Le « lâcher du mors » du cheval « qui maintient tout seul le rassembler » « en détendant justement ses rênes ». Ces 2 réflexions évoquent « la légèreté parfaite » rencontrée dans la Haute école. C’est donc « sérieux » et il faut en parler sans oublier l’humour, contenu dans le titre, que l’on sent bien dans votre dernière phrase…
J’en profite pour dire à Michel Bravard que je ne pratique pas la discipline du dressage. Que donc j’accepte d’être repris volontiers. Si je peux être émotif, je ne le montrerai pas et d’autant plus si les remarques me font apprécier une équitation saine et juste.
A Michel, j’ai remarqué le maintien constant de la posture donnée aux chevaux de dressage dans leur travail. Ça me fait mal… surtout lorsque je les vois au garde-à-vous jusque devant la porte du box. Cela tient à quoi ? A l’idée que le cheval pourrait se muscler à l’envers si on ne le maintient pas en place ? Que le travail effectué auparavant se volatiliserait aussitôt ? Serait-ce une faiblesse d’esprit très répandue malheureusement ? Aussi une sorte de crainte de ne pouvoir si on la « défait » retrouver la posture ensuite ?
A une période où nous pouvions souvent nous mettre à cheval, j’ai appris à mes enfants à oser ne pas rester par frilosité dans une position donnée, dans une allure donnée, une cadence, mais à « défaire », et à recommencer, à laisser le cheval à nouveau, et à retrouver les sensations avec lui. C’est pourquoi il faut donner énormément d’importance à votre phrase : « une leçon doit être entrecoupée de plusieurs reprises ». Amicalement. Bye.
Bonjour,
C’est lorsque le cheval détend correctement ses rênes que le cavalier peut (doit) se mettre en descente de mains. Sinon, il y a injure faite au cheval.
C'est l'absurdité de trop.
Je constate qu'à part M. Bravard, personne n'a répondu clairement à ma question. J'irais donc trouver des réponses ailleurs.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/05/10 18:30
je ne prétends certainement pas tout savoir , mais ça ne m'empêche pas d'écouter les autres avec respect, même si je ne suis pas d'accord, et j'essaie de mettre un peu d'humour plutôt que du mépris, surtout que je crois que chacun des intervenants agit dans ce qu'il est persuadé être le bien de son cheval, sinon il ne serait pas sur ce forum? non?"l'épaule en dedans est l'aspirine de l'équitation".. je crois que je vais aller m'en prendre une ..d'aspirine!parce que ça manque de souplesse vos réflexions! et ça m'a collé la migraine!mes salutations ; monsieur! fs