cso

Comme toujours, le poids du cavalier doit être dans ses talons.
Mais jamais "au-dessus des épaules du cheval"; cela gène l'élévation de l'avant-main lors du saut et demande plus d'efforts au cheval.
Comment trouver la bonne position en suspension?( terminologie: l'équilibre est une condition sine qua non pour pratiquer une belle équitation, que l'on soit assis, hors de sa selle ou sans selle.....): à partir de la position debout au-dessus de ses pieds (position correcte quand on peut tenir ainsi aux trois allures sans se raccrocher) passer à la position en suspension en descendant un tant soit peu la cuisse,(ce qui ferme l'angle du genou) et fermer la hanche, ce qui autorise le recul des fesses pour les remettre au dessus du creux de la selle. C'est donc le recul du bassin qui permet d'être en suspension , d'alléger le dos de son cheval et non pas le fait de se pencher en avant;, l'inclinaison du buste résulte du recul des fesses et non pas de la mise en avant des épaules.
Durant un parcours, les attitudes sont variables selon ce que l'on recherche: assis pour rééquilibrer son cheval, bassin allégé pour le garder en avant, en suspension au-dessus de l'obstacle. Entre les obstacles, il y a du travail sur le plat à faire pour mettre son cheval dans les meilleures conditions; donc assis ( le corps est une aide essentielle!)
Il est aussi important de se souvenir que c'est le cheval qui saute, que le cavalier ne fait que l'accompagner et le meilleur moyen de sentir son cheval dans son abord et et la préparation de son saut est d'être "dans sa selle"..
Amicalement, yves KATZ

Regarder la photo sur le bandeau, en haut de la page, à gauche: le cavalier sur un obstacle (en alternance avec la photo du cheval gris au piaffer).
Jean d'Orgeix?

Oui, c'est Jean D'Orgeix.

Merci Josette!

Cette photo représente, pour moi, la perfection!

Cette position au planer se travaille aussi sur le simulateur d'Isa Danne, qui a eu le bonheur de travailler avec Jean d'Orgeix et qui a pris le temps de me le "raconter" un peu...
Merci Isa!
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Cher ami,

Je ne saurais trop vous recommander de vous procurer la nouvelle collection des DVD de Jean d'Orgeix où figure la réponse claire et explicite aux questions que vous posez. Cette collection de 8 DVD, disponible chez Jumping video constitue un outil pédagogique exeptionnel et me parait incontournable pour tout cavalier qui a pour ambition de pratiquer une équitation de saut d'obstacle de haute qualité. Celle actuellement pratiquée par les meilleurs cavaliers mondiaux tels Jos Lansink, John Whitaker ou Marcus Ehning que j'ai la chance de bien connaître.

A travers ces 8 DVD (également disponible en cassettes video) vous découvrirez tous les principes de la haute équitation de saut d'obstacle expliqués de manière particulièrement explicite, ainsi que la façon de travailler votre cheval pour y accéder.

Je vous recommande également de vous procurer le DVD de Jean d'Orgeix "L'exemple des grands cavaliers" dans lequel Jean d'Orgeix démontre le fossé qui existe entre l'enseignement officiel Français du saut d'obstacle et les principes adoptés par les plus grands cavaliers mondiaux. Il est intéressant de découvrir que dans ce DVD paru il y a une dizaine d'années, Jean d'Orgeix exprimait sa grande crainte que cet enseignement officiel totalement déficient ne conduise irrémédiablement à des résultats catastrophiques dans dix ou douze ans. Or c'est exactement ce qui se passe, nous sommes au fond du gouffre, à la grande surprise des autorités officielles concernées. Jean d'Orgeix était il un devin? Lisait il dans les astres? Pas le moins du monde, c'était seulement un cavalier, un entraineur et un pédagogue d'exception qui a toujours possédé et possède toujours vingt ans d'avance sur l'intellingentia du monde équestre contemporain. Je suis toujours surpris d'entendre les balbutiements rudimentaires de l'entraineur national de saut d'obstacle Français quelqu'il soit, par rapport aux analyses toujours pertinentes et opportunes faites par cet être doté d'une intelligence prodigieuse qu'était Jean d'Orgeix. Deux mondes totalement différents où la différence de culture équestre est proprement surréaliste.

Amicalement,

Dominique