"En avant, calme et droit !"

Tiens, revoilà Gaston !

Ah non, moi, c'est Jean-Philippe... Gaston, c'était mon grand-père... Tu ne l'as tout de même pas connu ? ;°)

C'est d'ailleurs dommage ledit père grand avait un talent artistique certain. Hello Jean Philippe !C'est une bonne idée d'avoir mis ce lien .Tout partage dans un esprit positif est une bonne idée .

Tu as raison, Juliette, pour le talent artistique... Toi, tu l'as bien connu ! ;°D

Bien connu , c'est peut-être un peu poussé non ? Disons que j'en ai eu un aperçu suffisant pour apprécier son talent .
Bon ceci dit tout ça nous éloigne du sujet et je ne voudrais pas reproduire ici le trollisme qui sévit ailleurs en ce moment ! (ça ne t'empêchera pas d'avoir le droit de partager (mais c'est toi qui fournit) une bonne bouteille si je passe dans ton secteur !

ta "petite remarque en passant "peut être mise en relation avec le lien vers une interview de Dominique D'esmé publiée sur le forum d'1cheval où elle insiste sur la nécessité de chevaux avec du sang . http://www.cheval-haute-ecole.com/index15.

http://www.cheval-haute-ecole.com/index15.html
en espérant que ce coup -ci ça fonctionne

Bonjour à tous.

« Pour parvenir à cette soumission, 3 étapes : calme, en avant, droit. Il est évident qu’on ne peut rien obtenir d’un cheval en désordre, que celui qui ne se porte pas franchement en avant est inexploitable et que le meilleur rendement d’un cheval n’est possible que dans la mesure où l’on a su harmoniser ses forces pour atteindre la rectitude. »

Première phrase du texte proposé en tête de sujet, amusant ! non ?

pierrex

Pierre, personne , n'y même Michel Henriquet, n'a remis en cause la nécessité du calme...

La seule chose qui est à sa place dans la citation du Général, c'est le "droit". Le droit étant la conséquence d'un travail, il ne peut venir qu'en dernier.

Le calme... Là, ça se discute ! Si on considère un cheval bien dans sa tête, je mettrais le "en avant" et "le calme" au même niveau. Il n'y a aucune raison qu'un cheval énergique ne soit pas calme. Le Lt Colonel Margot met bien en avant la nécessité de l'impulsion naturel du cheval, sans remettre en cause le "calme". Pour un cheval de haut niveau, cela va s'en dire...

Le désordre, l'absence de calme est d'ailleurs le plus souvent la conséquence du cavalier qui n'arrive pas à canaliser l'impulsion. Maestro, le cheval d'un ami, n'est ce pas Catherine, en est la meilleure preuve. Le désordre ne provenait que de l'équitation pratiqué avant que cet ami ne le récupère. Et grâce à l'équitation qu'il pratique, le calme est revenu.

Moi, je mets le "en avant" en premier... Ensuite, je regarde le reste. Voilà ce qui me guide dans le choix d'un cheval... Le manque d'impulsion est rédhibitoire ! Le calme put se travailler...

Le texte du colonel Margot a déjà été signalé dans ce forum il y a 9 jours :

«… un texte bien connu (bien méconnu ?) du Cl Margot, mais qui a été bien mal transcrit par la ligue Rhone-Alpes. Si quelqu'un a le texte source, il pourrait le transmettre au webmestre, et il pourrait ainsi figurer -à mon humble avis- parmi les textes fondateurs d'AI. Jdb
(Jean de Bannes Re:Et la Montagne accoucha d'une souris - 2007/11/15 20:06).

Sauf erreur de ma part, je ne retrouve plus la trace du sujet dans lequel il a été porté à la connaissance de chacun.
Si bien que la proposition appréciable de Jean de Bannes de mettre en valeur le texte de l’ancien Écuyer en chef du Cadre noir (Lieutenant Colonel Margot († 1998) Écuyer en chef : 1945 – 1958.) risque de ne pas recevoir la considération qu’elle mérite… C’est dommage !
=============================

« Le droit étant la conséquence d'un travail, il ne peut venir qu'en dernier. » «Moi, je mets le "en avant" en premier... » Jean-Philippe (qui rit lorsqu’on le surnomme amicalement Gaston…).
Considérons le jeune cheval pris au débourrage et aux bases justes à mettre en place.
Dés le début de la relation à pied l’homme transmet le calme qui va habiter le cheval toute sa vie. Cela est primordial pour que le cheval puisse toujours considérer l’évolution qui lui est proposée comme normale. La précision et la sobriété des gestes de l’homme, de sa posture, en sont l’origine.
Je mets en premier le calme, dans le respect de la puissance naturelle du cheval qu’il ne faut pas amoindrir. J’ai failli mettre : « je mets en avant le calme… »

La rectitude est enseignée, même à la longe, en demandant les départs dans les allures sur une ligne droite. C’est systématique ! En obtenant les ralentissements et les arrêts sur une ligne droite. La poussée des postérieurs, comme leur effort de retenir le corps, doit être pour chacun d’eux identique. C’est clair pour le cheval. C’est une discipline de comportement pour le cavalier qui doit aimer et enseigner la symétrie dès l’origine.

Il s’agit d’un principe de base.
La rectitude est à ce prix et comprise très vite par le cheval.
Je n’oublie pas le « en avant » parce que j’aime qu’il s’installe seul, le cheval sentant, également très vite, mon envie de l’accompagner dans ses mouvements.

Je n’apprends rien à certains, mais j’avais envie de le dire à ma façon. Bye.

Philippe ,

C'est toujours interessant d'entrendre des idées reformulées " à la façon de " ... et j'avoue que j'aime beaucoup votre " je mets en avant le calme " .