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haut les mains!!

32 réponses [Dernière contribution]
Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

Bonsoir,

Alain écrit : Jean-Claude RACINET nous dit dans son livre qui vient de paraître « Trente-cinq propositions insolentes pour comprendre l’équitation » qu’un cheval qui lève sa tête lève son dos, un cheval qui baisse sa tête baisse son dos…. Mais pour cela il faut qu’il soit en mouvement !

...un autre sujet chaud bouillant - il conviendrait de préciser ce qui est décrit par "lever son dos".

Mais je n'ai pas encore lu ce livre donc... racontez-moi!!!

DEGRANGE Alain
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour Yasmine,

Cet ouvrage de J-C Racinet vaut vraiment qu’on s’y arrête quelque peu. On y voit par exemple écrit en couverture : « petit traité impertinent à l’usage des cavaliers désarçonnés par les règlements de la Fédération Internationale ».
Racinet se révolte contre l’équitation allemande qui a réussi à imposer ses règles à la F.I. L’équitation allemande nous dit-il est mauvaise, non parce qu’elle est allemande mais parce qu’elle est mauvaise.

Mais revenons au cheval qui baisse ou lève la tête. Il faut supposer que le cheval soit dépourvu de blocages vertébraux (il explique les mouvements à faire pour en poser le diagnostique).

Sur un espace cimenté (pour que les mesures soient correctes) on pose du foin pour incité le cheval à baisser la tête, il est à ce moment toisé en avant du garrot, à la hauteur de la troisième vertèbre thoracique, on notera une hauteur h1.
Ensuite on lève la tête du cheval dans la posture où il la porte normalement et l’on toise de nouveau, il s’inscrit une deuxième hauteur h2 supérieure à h1.
Enfin la tête est levée au maximum et une 3ème hauteur est trouvée h3 supérieure à h2.
Phénomène bien connu des vendeurs de chevaux pour tromper leurs clients.

Steinbrecht et Decarpentry, ont argué que lorsqu’on lève la tête d’un cheval, la poussée qui s’exerce horizontalement sur l’atlas (première v cervicale) se traduit par une poussée cervicale ce qui entraîne un enfoncement du garrot dans sa partie antérieure.
Le pourquoi et les conséquences sont largement développés mais trop longs à développer ici cependant combien enrichissants.
Pour schématiser, nous dirons que Racinet, met en évidence la convexité naturelle du dos, ce qui explique bien des choses.
Cette convexité naturelle du dos nous dit-il par exemple, va se retrouver et se confirmer quand, au relèvement de l’encolure, on va ajouter le ramener dans la mise en main.

Vraiment, je pense que ce dernier ouvrage peu volumineux et pas cher est à lire.
Par ailleurs, il y a des références qui ne sont pas sans me plaire, puisqu’elle font tomber les cloisons du dressage et du S-D’obstacles.

Bon fêtes à tous,

Alain

Yasmine.C
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Inscrit: 16/10/2006

Bonsoir Alain,

J'avais déjà lu cette description dans un précédent livre de JCR et avoue y avoir vu un moyen de dressage à l'époque.

Ma remarque actuelle : le relèvement du garrot nous intéresse-t-il si le dos s'affaisse et le rein se creuse derrière? N'est-il pas plus juste de parler de tension (pas d'hypertension...) du ligament supra épineux? C'est cette tension mesurée qui permet, d'après le Dr Vet. Heuschmann, de libérer le jeux des muscles dorsaux et par conséquent la locomotion libre de tension négative du cheval.

Joyeux 2008!

CARDE christian
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Inscrit: 17/03/2006

Mais pourquoi, diable,compliquez les choses?
On échange avec des mots qui n'ont pas la même signification pour tous. On s'appuie sur des théories qui sont loins d'être unanimes. Interrogeons les chevaux: le relèvement de l'encolure sur un cheval dans l'impulsion et léger n'a jamais creusé le dos ni éloigné les postérieurs, mais contribue à améliorer l'équilibre. Obtenu en force il a l'effet contraire et accentue le déséquilibre par descente du garrot et désengagement. C'est ça qu'il faut maîtriser et enseigner.Tout autre considération n'est, à mon sens, que bavardage. Pardonnez la rudesse de mon propos et acceptez, je vous prie, tous, tous mes voeux.

SINIGAGLIA Françoise
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Inscrit: 03/10/2007

meilleurs voeux a tous! a vous lire je me pose une question que vous trouverez peut être stupide, mais archi sincère.. je suis loins d'être aussi versée que vous,mais vous parlez de MAINTENIR, ou de PLACER , l'encolure du cheval ,ça j'ai bien compris avec l'histoire du dos qui se creuse ou pas.. mais si un cheval (mon poulain de 4 ans)place tout seul son encolure assez haut (pas une gazelle quand même) que le contact est léger, et que j'ai pas l'impression que ses postérieurs sont loin derrière, ni que son dos est creux .. dois je intervenir? la hauteur de la nuque est elle une référence immuable? ne diffère t elle pas selon les conformations,doit on obligatoirement manigancer pour qu'elle soit au niveau du garrot?parce que c'est ce que disent tous les moniteurs que je connais, intimement, j'ai le sentiment que si l'on "bidouille" pour baisser l'encolure , on fausse la main.. je crois que l'encolure descendra au fur et a mesure d'exercices de plis et de transitions montantes et descendantes qui vont fortifier le dos du cheval et lui permettre ensuite peut être de s'étirer davantage vers le bas? enfin peut être que je me trompe completement? éclairez moi! je vous en prie! amicalement , françoise

x
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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous.

M. Carde, j'aime quand vous parlez ainsi. Eh oui c'est simple.

Françoise, si je puis me permettre je vous invite à lire le dernier ouvrage de Jean d'Orgeix vous aurez des réponse parfaitement claires.

pierrex

Message édité par: MEIER, à: 2008/01/01 18:50

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

Bonsoir,

Merci pour votre intervention Christian Carde.

Il est vrai que les mots n'ont pas la même signification pour tout le monde et que chacun bâtit son travail en fonction de ses expériences de dressage, ses lectures, sa sensiblité, ses rencontres... Même si, à mon sens, au final, la justesse est une (sans prétendre y être parvenu, bien sûr!)

Lorsque vous écrivez : "On s'appuie sur des théories qui sont loin d'être unanimes."
Quelles sont ces "théories"?

Vous dites "le relèvement de l'encolure sur un cheval dans l'impulsion et léger n'a jamais creusé le dos ni éloigné les postérieurs, mais contribue à améliorer l'équilibre." Quelle est la limite de ce "relèvement"? Là où légèreté et impulsion se perdent, je présume et là, nous nous éloignons du relèvement "maxima" dont parle, si je ne m'abuse, J-Cl. Racinet.

"Pardonnez la rudesse de mon propos et acceptez, je vous prie, tous, tous mes voeux."

Voeux acceptés Colonel!

Meilleurs voeux 2008 également.

Amicalement - Yasmine*

CARDE christian
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

La limite du relèvement c'est le tact du cavalier qui la fixe. Le sentiment du dessus qui se creuse et des jarrets qui s'éloignent doit être dans la culture du cavalier ( pardon mesdames, aussi de la cavalière) sinon....

patriciav
Déconnecté
Inscrit: 13/04/2007

SINIGAGLIA Françoise écrit:

... je crois que l'encolure descendra au fur et a mesure d'exercices de plis et de transitions montantes et descendantes qui vont fortifier le dos du cheval et lui permettre ensuite peut être de s'étirer davantage vers le bas?...

Bonjour et Bonne et Heureuse Année à vous tous !!

Pourquoi ne pas prendre le probleme dans l'autre sens ? A savoir mettre le cheval en etirements paroxytiques vers le bas pour justement faire travailler la ligne du dessus dans le bon sens, posterieurs sur les "rails" des anterieurs, cheval machouillant bien son mors ? A mon sens, ces exercices de plis et des transitions montantes et descendantes seraient plus de l'ordre du palliatif.
Au plus le cheval sera capable de travailler le nez dans la sciure, au plus il sera capable de se "relever"... Mais tout ceci est evidemment un travail de longue haleine...

Concernant les mains et leur position, j'aurais dit pas les mains basses ; les mains toujours au dessus du garrot, vers le haut et vers les oreilles du cheval, agissant sur la commissures des levres, partie molle et indolore de la bouche. Je dirai meme en toutes circonstances, les mains plus hautes que la bouche du cheval...

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous.

Faire travailler un cheval le nez dans la sciure ? là je décroche.

« Au plus le cheval sera capable de travailler le nez dans la sciure, au plus il sera capable de se "relever"... Mais tout ceci est evidemment un travail de longue haleine... »
Sur quoi repose cette affirmation ?
« travail de longue haleine » ça c'est sûr, souvent même sans fin.

Le dos du cheval ! bonne excuse pour masquer sa propre incompétente, ses insuffisances technique, sa mal adresse, son manque de tact ...

pierrex