L’exemple des maîtres et l’expérience personnelle.

en grande partie d'accord avec vous mais le problème
c'est que Descartes fait "table rase" avant de reconstruire
et celui qui reconstruit c'est Descartes

Sur ce sujet l’éclairage du général L’Hotte est bien utile. Il aborde cette question, ce qui est logique, dans les premières pages du premier chapitre des « Questions Equestres ». Il dit, parlant du maitre, qu’il lui faut distinguer dans son enseignement entre les Principes, « bases fondamentales de l’Art », la Doctrine, les Moyens et les Procédés. Je vous renvoie à ces lignes lumineuses.
Et pour répondre plus précisément à votre souci il ajoute : « la conformation, et aussi le caractère du cavalier, la nature propre à chaque cheval, demandent fréquemment, dans l’emploi des moyens, des tempéraments ou des modifications que le savoir et l’expérience du maître peuvent seuls lui faire saisir ». Et, plus loin « …aidé de son jugement..il sache choisir, parmi les préceptes, ceux qui peuvent être appliqués par l’homme qu’il instruit, ou qui répondent à l’emploi auquel le cheval en dressage est destiné »
Il en va exactement de même pour la relation du cavalier avec le cheval qu’il dresse : savoir où l’on va ( objectif), en utilisant quels procédés, par quel chemin ( méthode « qui unit les principes aux procédés ») Quand tout est clair dans la tête du cavalier ça peut le devenir dans celle du cheval. Mais bien souvent ça ne l’est pas, par manque d’expérience, de culture ou de tact. Voilà pourquoi l’équitation est un art difficile auquel on ne peut jouer seul …que quand on est bien vieux pour en profiter!

voilà qui me laisse peu de choix
si seulement je pouvais vieillir avant l'âge

J'ai bien dit "seul". On ne dit pas assez que l'équitation c'est difficile dès que l'on n'a plus comme objectif la promenade ou le saut d'obstacle à 40 à l'heure sur des obstacles de 80 cm. Et c'est bien le problème de ce sport dans notre pays ( et peut-être le vôtre) car beaucoup seraient tentés mais trouveraient difficilement l'aide dont ils ont besoin. C'est, entre autres, un des buts de notre association de faire en sorte que vous ne vous sentiez plus seule.

l'équitation ne se fait pas sans maître a priori
mais la difficulté pour le cavalier qui cherche à progresser et donc cherche un maitre est de même nature que celle qu'il peut rencontrer avec son cheval, mais dans une pente ascendante.
"ai je pris la bonne décision" est ce pour moi "la bonne voie"
a qui se fier?

ai je pris la bonne décision" est ce pour moi "la bonne voie"
C'est le cheval qui vous donne la réponse. Il n'a jamais tort.Dès qu'il est contrarié c'est comme l'instrument de musique qui sonne faux. Il faut alors chercher l'erreur, la nôtre. Dans notre tradition équestre on disait qu'un cheval d'écuyer "allait toujours bien". Celui ou celle qui vous conseille doit vous aider à trouver l'erreur.Patience et courage! Vous trouverez.

"Lorsque l'élève est prêt le maître parait " disent les chinois .
vous trouverez .

Le cheval n'a jamais tord. Oui mais il est gentil et veux toujours nous faire plaisir. Il est donc parfois long à nous le dire. On reste donc parfois dans le mauvais sens sans le savoir.

Il est long à nous le dire ou nous sommes longs à l'entendre ? il y a des signes d'inconfort ou de résistance qui ne sont pas forcément très marqués mais qui sont sensibles si l'on y prête attention ....l'oeil extérieur du conseiller est là aussi pour nous aider a être à l'écoute .

Je parlais dans le cas où le conseiller n'est pas le bon (par rapport à une recherche de légèreté). Il nous parasite pour bien entendre notre cheval. Et comme, on doute toujours de nous...il nous faut malheureusement parfois un peu de temps à admettre que l'on avais bien compris le cheval mais que le conseiller n'était pas bon.
J'espère avoir bien su exprimer ma pensée.