GRAVURE
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Donc, voici enfin, la gravure jointe à mon précédent message: Si elle vous plait, merci de le dire (si elle ne plait pas, je vous fait déjà confiance pour le dire...) Merci.;
Message édité par: BOUDON, à: 2007/06/15 15:23
Message édité par: BOUDON, à: 2007/06/15 16:41
PF, il y a une expression qui décrit bien ce que vous exprimez, que je crois tombée en désuétude : un cheval qui a du perçant.
Cela se voit ici. Malgré la (modeste) tension des rênes...de bride, de surcroit !
Jean,
Oui, le cavalier est responsable de la vie interne de son cheval, vie qu'il doit aimer et ne pas éteindre.
Attention "perçant" est un adjectif. Mais cependant un "cheval qui a du perçant" résonne tellement bien à l'oreille, par habitude… PhF
Merci bien de vos appréciations positives! ça rechauffe un peu...
J'ai effectivement négligé de reporter la légende de la gravure, que j'ai notée dans mon précedent message: la gravure représente le cheval USA, du Cl de Montjou, dont l’auteur dit :
P 153 : « USA se montait au manège avec un fils, mais dans une reprise de carrière à Verrerie, il s’appuyait franchement sur la main.(…) En effet, le cheval ‘’juste’’ est celui qui dispose de son équilibre à la volonté de son cavalier, il se rassemble au manège et se détend à l’extérieur. Quel que soit votre goût pour l’équitation de manège, échappez vous de temps en temps à l’air libre, et allez sauter quelques bons obstacles »
L'autre commentaire qui l'accompagnait était :P151 :«Vous vous souviendrez que la conservation de l’appui, se vérifie par l’extension d’encolure. » Il ne faut pas oublier, en effet, que le conservation de l’appui est PRIMORDIALE, la légèreté n’a plus aucun sens si le cheval ne tend plus ses rênes, et l’on ne saurait qualifier de ‘’léger’’, un appui qui n’existe plus. Si vous passez outre, vous aurez mis outre cheval dans le vide, en dedans de la main, et il vous faudra recommencer ENTIEREMENT son dressage. »
C'était juste rien qu'un peu d'expérience ''d'un-qui-y-a-passé-sa-vie'' pour les modestes amateurs que nous sommes tous (jusqu'à preuve -vivante-du contraire) pardon, l'impertinence doit mégarer...
à vous lire.
Pour ce qui est de "regarder dans le même sens" et du "perçant", que pensez-vous de celle-ci, ainsi que de l'enrênnement ?
BOUDON Guillaume écrit:
Donc, voici enfin, la gravure jointe à mon précédent message: Si elle vous plait, merci de le dire (si elle ne plait pas, je vous fait déjà confiance pour le dire...) Merci.;
Pour ce qui est de la vôtre, Cher Guillaume, je trouve qu'elle illustre fort bien le maintien de la tension du dos évoqué par Isa sur un autre topic, en équilibre sur les étriers ou au trot enlevé...
Cordialement
Peterix
Il ne faut pas oublier, en effet, que le conservation de l’appui est PRIMORDIALE, la légèreté n’a plus aucun sens si le cheval ne tend plus ses rênes, et l’on ne saurait qualifier de ‘’léger’’, un appui qui n’existe plus. Si vous passez outre, vous aurez mis outre cheval dans le vide, en dedans de la main, et il vous faudra recommencer ENTIEREMENT son dressage. »
Excusez-moi, mais là, je n'y comprends rien ! Pour qu'un cheval soit léger, il faut qu'il s'appuie ??? La légèreté n’a plus aucun sens si le cheval ne tend plus ses rênes ???? On ne saurait qualifier de "léger", un appui qui n’existe plus ???
Là, il faut qu'on m'explique. Ne peut-on pas être en contact avec la bouche du cheval, contact dans le sens "communication" et non dans le sens "physique" du terme, sur des rênes détendues (je ne dis pas "abandonnées", entendons-nous bien).
Pour moi, sur cette gravure, je ne vois pas de "modeste tension des rênes" mais au contraire, "délicate détente des rênes", ce qui est pour moi la preuve de la légèreté.
Et, j'ai l'impression que ce que j'ai cité en début est la raison de beaucoup de dérives dans l'équitation actuelle !
Message édité par: Gaston Ry, à: 2007/06/17 14:46
Gaston,
Je suis d'accord avec vous.
J'ai eu un doute en lisant ce livre "L'instruction du cavalier" du Lt-colonel Rémy REPELLIN (voir ce que j'ai écrit dans le sujet: Une gravure qui me plaît du 15 juin). Et les phrases citées à nouveau me mettent comme vous mal à l'aise… L'esprit dans lequel ce livre a été écrit ne convient plus à la façon de penser d'aujourd'hui (?).
Sur la gravure montrée le cheval est tendu, comme le cavalier.
La tension des rênes sur la bouche, dirait Jean Saint-Fort Pailllard, "n'en est pas même un signe obligatoire". Ce à quoi je souscris. PhF
Message édité par: phfarnault, à: 2007/06/17 16:46
Je vous rejoins complètement Philippe. Pour moi, la tension est plus un état d'esprit ! Donc, point est besoin d'avoir les rênes tendues. Encore une dérive trop souvent rencontrée.
Guillaume,
Il s'agit donc du capitaine de Saint-Phalle.
Après avoir regardé cette image représentant une photo, je serai tenté de chercher à reproduire lorsque je serais à cheval l'harmonie qui unit deux êtres regardant dans le même sens.
Saint Exupéry n'est pas loin: "Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction."
Le comportement du capitaine de Saint-Phalle est la première source de l'impulsion pour le cheval.
Merci Guillaume, bel exemple. Bye.