Objection 1
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
La lecture du numéro de Juin de "L'Eperon" m'a fait bondir et écrire ce qui suit. Je vous le soumets en deux parties n'étant pas sûr de tout placer sur un seul fil.
Soucieux de travailler en équipe je vous demande de me donner votre avis :
* Faut-il en faire le prochain édito?
* Faut-il le garder, en l'étoffant, pour la prochaine Newsletter?
* Ou bien est-il judicieux de le diffuser, quel qu'en soit le support, compte tenu de ce qu'il peut nous fermer les colonnes de L'Eperon? Dans la négative je le supprimerais.
Merci.
Objection votre honneur !
Le Dressage de compétition a tout intérêt à coller à sa règle du jeu s’il ne veut pas se fourvoyer. Voilà ce que je crie depuis longtemps….dans le désert ? Et l’association Allege-Ideal a été mise sur pied pour faire entendre cette évidence. Cette règle dont l’article 401 du règlement FEI contient l’essentiel. Cet article dont nous réclamons l’application la plus rigoureuse possible.
Mais lorsqu’une de nos plus sérieuses revues françaises d’équitation consacre un long article à la gloire d’une jument consacrée aux derniers Jeux équestres mondiaux, et qu’elle illustre son propos avec le gros plan ci-dessus, je ne peux m’empêcher d’exprimer le profond malaise qui m’étreint.
Il est vrai qu’il est difficile de faire parler une photo. Mais si on veut mettre en valeur la belle équitation d’un des couples cheval- cavalier parmi les meilleurs au monde il ne faut pas choisir cette photo ! Car ce qu’elle montre est tout le contraire de ce qui est souhaité, ou devrait l’être :
La jument est au passage, sur les épaules, ouverte dans sa base de sustentation, les jarrets loin. Elle fouaille de la queue. Le cavalier a le genou serré, le bas de jambe trop reculé. Les rênes sont très tendues. Quand à la salive on ne sait si elle est la conséquence de la contraction de la mâchoire ou de sa décontraction.
Pour répondre à la question posée ( si tant est que l'avis d'un non bénévole, non actif, puisse être pris en compte....), je pense que nous devrions pouvoir user du droit de réponse pour:
1/ demander à l'Eperon et à MH Merlin ce qui a incité la rédaction de cet article et le choix des photos.
2/demander la publication d'un article rappelant les articles qui régissent la compétition de dressage,la définition des principales figures et l'historique du règlement.
3/Poser officiellement la question du devenir du dressage de compétition par rapport aux différents articles qui régissent la discipline aux instances compétentes au niveau international et national.
Il serait temps d'avoir un avis clair des responsables actuels.
Amicalement, yves
On ne peut douter de la bonne foi de MH Merlin, plutôt bienveillante à notre égard...et c'est d'autant plus ennuyeux ! Cela montre le degré d'ignorance des "spécialistes" : elle couvre les compétitions de DR pour l'Eperon depuis 20 ans...
Réagir, oui, mais en faisant appel à la notion de justesse des attitudes au moins autant qu'au respect de l'art 401. Quelle que soit la forme -je verrais bien un édito sur le site-, peut-être passer un coup de fil à MHM pour qu'elle ne le prenne pas mal ?
Sans la photo, certains passages du texte ne sont pas évidents à comprendre.
Avec la photo, on a des problèmes de droit d'auteur (photographe, revue) et de droit à l'image (cavalier).
Comme on a de notre côté des difficultés à trouver des photos à mettre en page d'accueil, j'ai pensé qu'il serait peut être possible de rédiger le texte dans cet esprit, qui serait en outre moins perçu comme une attaque de l'article de l'Eperon :
Avis de recherche
Un jeune cavalier me demandait l'autre jour des précisions sur le passage, le piaffer, le rassembler (liste à adapter).
Je lui décrivis les qualités recherchées : ...
Pour illustrer mes propos, je lui montrais des photos de ...
"Mais n'avez-vous pas de photos de cavaliers actuels ?" me demanda-t-il.
Qu'allais-je lui montrer ?
La photo de Matine fouaillant de la queue ?...
Oui pour le prochain édito.
Pour l'Eperon, je ne me souviens pas si c'est déjà arrivé qu'ils passent un courrier de lecteur qui critique une photo parue. Même si, là, ça va plus loin dans le fond, on peut le voir aussi seulement comme un commentaire sur le mauvais choix d'une photo pour illustrer cet article.
Pour la suite avec les gens de l'Eperon, tout dépend de leur susceptibilité. C'est comme nous quand on reçoit des remarques sur nos choix de photos.
Mais, au moins, c'est dit.
(oups, j'ai croisé la réponse de Nicole)
Message édité par: BLESCHET, à: 2007/06/04 10:14
Bonjour ,
D'accord avec Jean pour dire que l'on ne peut douter de la bonne foi de MHM .
Cet article montre simplement , au même titre que l'éditorial , le souci du magazine de s'inscrire dans l'air du temps , pour vendre tout simplement ,ce qui se comprends .
On peut regretter le manque de sens critique de l'article qui appelles effectivement une réaction . C'est un exemple flagrant de manque de repères et d'images justes ...la norme c'est ce qui est reconnu par tous ...hors une certaine équitation est entrain de s'imposer et les réglements suivront ....pour preuve le cavalier de matuné disant " les juges se sont habitués aux fouaillements de queue et sanctionnent de moins en moins "le prochain réglement ignorera sans doute superbement les fouaillements de queue..
Peut-on s'y opposer ou est ce la marche du temps et ce combat est -il vain ?
c'est une question que l'on peut raisonnablement se poser ,mais je crois que c'est là notre devoir de dire encore et toujours ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, pour les chevaux qui les premiers souffrent des effets de cette équitation .
Alors oui pour l'édito , oui pour une version plus fouillée dans la prochaine newsletter et oui pour l'Eperon (mais là en réfléchissant bien à la forme , que ce ne soit pas une remise en cause de l'article mais bien un complément quand aux questionnements légitimes qu'il suscite concernant l'évolution de notre dressage .
Bonsoir,
Il n'y a pas de droit à l'image dans les lieux public, le droit à l'image n'étant qu'un droit au respect de la vie privée qui n'a plus lieu d'être dans un lieu public. Il n'y aurait qu'un problème de droit d'auteur vis à vis de l'auteur de la photo.
Bonsoir,
Alors oui pour l'édito, oui pour une version plus fouillée dans la prochaine newletter et oui pour l'Eperon
Comme Juliette, je pense qu'il faut y aller!
POur l'Eperon, il conviendrait de réfléchir
1/ au fond : argumenter avec les conséquences biomécaniques, les conséquences comportementales et la "fausseté" des mouvements de dressage.Je pense que nous avons largement matière dans "nos dossiers" et dans les newsletters.
2/ La forme: tribune libre, article de fond, reportage sur A.I...
3/ Le contact avec le magazine: un entretien préalable avec Xavier Librecht etM.H Merlin? Un dossier remis et expliqué?
Ce sont des suggestions en vrac car je sais pas quelles sont les relations de A.I avec l'Eperon.
Mais je pense qu'il faut en parler d'abord de vive voix avec eux.
Penser aussi à lister les "grenades" qui pourraient nous revenir une fois "dégoupillées" et dont on entend parler à droite, à gauche:
ex: Bernard Maurel fait partie d'A.I mais donne 2 "10" à AVG pour "l'harmonie de sa reprise" et s'extasie sur la "complicité" du couple sur Equidia.
De même, Mariette Wittages qui fait partie de l'association mais tient un discours "neutre".
Je crois que nous sommes à la croisée des chemins: il serait temps d'accentuer nos actions, à condition d'avoir les moyens de supporter des attaques qui ne manqueront pas.
Il n'y a pas de droit à l'image dans les lieux public, le droit à l'image n'étant qu'un droit au respect de la vie privée qui n'a plus lieu d'être dans un lieu public. Il n'y aurait qu'un problème de droit d'auteur vis à vis de l'auteur de la photo.
Je ne suis pas du tout sûre que droit à l'image et droit à la vie privée soient équivalents.
Voici ce que je lis sur www.commentcamarche.net/droits/droit-image.php3
"Selon les articles 226-1 à 226-8 du Code civil, tout individu jouit d'un droit au respect de sa vie privée ainsi que d'un droit à l'image,.
En vertu de ces dispositions, la publication ou la reproduction d'une photographie sur laquelle une personne est clairement reconnaissable n'est possible qu'avec son consentement préalable, que l'image soit préjudiciable ou non. Font exception à cette règle les photos de foule où la personne n'est pas le sujet centrale ou bien les photos prises de loin ou de dos.
Un document manuscrit doit ainsi être signé par la ou les personnes concernées par la photographie. Le document doit en outre faire apparaître les mentions permettant de faire référence aux photos concernées par l'autorisation et à l'utilisation qui en est faite. "
Et comme dans le contexte de ce post, l'utilisation de la photo et de son commentaire peut apparaître comme préjudiciable, il y a risque non négligeable de problèmes...
Message édité par: masterai, à: 2007/06/04 22:49
Nicole,
Je n'ai pas fait beaucoup d'étude, mais j'ai fait un peu de droit.
Une personne qui se trouve dans un lieu public ne peut empêcher la diffusion d'une photo qu'une personne aurait fait d'elle. La partie publique d'un terrain de concours est un lieu public (c'est également l'explication de toutes les photos de stars dans la rue qui est un lieu public).
Si je te prends en photo dans la rue avec qqun avec qui tu ne veux pas être vue, tu ne peux empêcher la publication de l'image. C'est ainsi. Si tu veux te cacher tu reste dans un lieu privé.
Ce qui serait interdit, ce serait de publier une photo faite au téléobjectif ou Mathias serait sur sa carrière privée, c'est le droit à la vie privée.
Après, l'auteur de la photo vous interdira surement de la publier...
Quant au droit à l'image, cela signifie que tu ne peux pas faire atteinte à l'image d'une personne publique, ce qui n'a rien à voir avec l'image en tant que photo. L'image d'une personne est ce qu'elle renvoie à la foule en tant que personne publique. Là, effectivement, vous pouvez avec des problèmes, mais ce sera pareil avec ou sans la photo.
Bonjour,
J'ai comme vous bondi à la vue des photos publiées dans l'Eperon.
mais j'ai aussi bondi quand j'ai pris connaissance du compte rendu de MWithages et de la réponse faite à la question des représentants d'Allege et qui concernait Matiné et ses défenses de queue.
"si le cheval apparait décontracté et heureux de travailler...."; heureux de travailler, je ne sais pas; je n'ai pas encore compris comment apprécier foncièrement si le cheval savait ce qu'est d'être heureux hors de son pré et de ses congénères, si il a notion de ce qu'est le bonheur....
Décontracté: je dirai que c'est pire, il est totalement détendu: dos creux, postérieurs loin, dans ce qui devrait être une attitude rassemblée avec bases de sustentation raccourcies, etc...( ce que toute personne un peu au courant des choses équestres est sensé savoir apprécier correctement).
De toutes les photos qui accompagnent le reportage la seule qui soit plaisante est celle de la page 32 avec Zack; on pourrait aimer cependant lui voir une nuque et un bout du nez un peu plus loin, dans une attitude plus étendue au vu de son âge.
Mais ainsi est la compétition de dressage du 21e siècle; plutôt que de demander l'application de l'article 401, ce que semble refuser l'ensemble des compétiteurs actuels, ne vaudrait-il pas mieux demander à la commission de dressage de la FEI d'être honnète et d'éditer un nouveau règlement.
Quant à ceux qui sont soucieux d'une belle équitation,que leur tâche soit d'éduquer les jeunes cavaliers qui sont, ne l'oublions pas, les compétiteurs de demain; à cette seule condition, et à mon sens, c'est le seul moyen de redonner un jour tout son sens, toute sa valeur à l'(article 401, fondement de l'association et de toute 2quitation( en tant qu'art d'éduquer un cheval).
Amicalement, yves
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/