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Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 09:42
Bonjour,
Après 1000 et 1 tentatives j'ai pu accéder aux vidéos.
J'ai bien apprécié le travail dans la décontraction et la légèreté, c'est fluide. Je ne connais pas les vertus du travail à cru mais, sous la selle, le trot est bien meilleur.
Souvent, chez les chevaux au rein court et aux jarrets droits, l'engagement des postérieurs est limité et cela est déjà visible dans le travail au trot.
En espérant que cette observation soit justifiée.
Cordialement
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 09:43
C'est vrai qu'est essentielle l'adapation du cheval à la discipline pratiquée ( comme est importante la taille de l'animal comparée à la dimension du cavalier: les difficultés sont multipliées losqu'un(e) petit(e) cavalier(e)entreprend un très grand cheval. Je l'ai maintes fois constaté.
Je ne suis pas certain que le cheval de sport Européen actuel( Hannovrien, Oldenbourg, KWPN et autre selle Français) bien qu'ayant fait de considérables progrès dans son modèle et ses allures, soit très doué pour la Haute Ecole.De là, sans doute, des difficultés dans son jugement en épreuves et une certaine distance prise vis à vis de règles de la compétition, règles que des sujets d'autres races appliqueraient plus facilement. La faveur qu'obtient actuellement le cheval Ibérique semble confirmer cette impression.
C'est vrai qu'est essentielle l'adapation du cheval à la discipline pratiquée
Toute équitation, course comprise, pose l'éternel problème du choix du cheval avec lequel l'homme s'engage.
Tout équitant choisit sa monture et à partir de l'époque carolingienne, l'homme commençait l'élevage sélectif pour satisfaire ses désirs.
Le colonel Bogros disait : "le cheval fait le cavalier", c'est d'une vérité implacable ; mais alors, que demande-t-on au cheval de dressage pour être performant ?
— Du sang, de l'impulsion
— La capacité à élever son garrot et sortir les épaules : s'arrondir (amplitudes articulaires)
— La faculté à engager les postérieurs avec la rotation du bassin (laxité)
— Un psychisme adéquat.
A partir de ces caractères innés, il reste le travail, et la qualité de celui-ci. Il semble que trop souvent les chevaux sont choisis sur des critères exogènes à leur future discipline. L'évaluation d'un poulain repose sur sa locomotion en liberté souvent jugée dans un état d'excitation qu'il faudra ensuite réprimander.
Le cheval de sport actuel dont vous faites mention a l'énorme "avantage" de résister à la souffrance, de supporter la douleur (tout comme nos trotteurs). Ainsi, aidé de moyens coercitifs, on peut "le faire entrer dans le moule" (muserolles, embouchures, éperons, et autres en témoignent). Je crois parfois que la source des dérives équestres se trouve ici.
Le cheval ibérique a d'autres qualités dont celle d'une bonne posture avant d'avoir travaillé, mais cela pose le problème de la formation du cavalier qui ne connaîtra pas bien les mécanismes du rassembler, ni ceux du travail en extension (trot et galop allongés).
Après de longues méditations sur le sujet, je finis par penser que le Pur-Sang aux origines et au modèle (2400 mètres) puisse faire un merveilleux cheval de dressage. Je parle bien de PS et non de réforme comme l'on en rencontre dans toutes les races.
A l'heure des formations éthologiques, il serait bon que les cavaliers apprennent aussi à évaluer un cheval.
Je vous remercie, mon colonel d'avoir abordé ce sujet qui me tient à cœur et que je serais ravi de prolonger.
Message édité par: BLB, à: 2008/03/08 12:00
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 09:43
Yasmine.C écrit:
les Lipizzans, c'est hors sujet question Haute Ecole?
Tous les chevaux sont "dressables" en haute école, mais à des niveaux de résultats différents. De grands écuyers nous l'ont démontré.
J'ai appris à monter sur des PS Arabes, mon grand-père en était éleveur depuis 1912. J'avoue que je ne garde pas le meilleur souvenir de cette monture qui par ailleurs est très intelligente, adroite, généreuse, infatigable, attachante (et j'en passe), il lui manque l'amplitude que j'ai trouvé chez le PS. Les récits des Militaires ayant fait campagne avec les arabe-barbes relatent les extraordinaires qualités de ces chevaux. Le PSAr est avant tout le cheval de la fantasia, des épreuves d'endurance et le Lipizzan une sélection orientée "dressage".
Il ne serait pas déterminant de faire s'affronter plusieurs races en épreuve publique pour sélectionner la "meilleure". Il est inintéressant d'opposer les races de chevaux mais enrichissant de comprendre que certaines morphologies prédisposent à certains mouvements.
C'est probablement la démarche qui a inspiré les Allemands dans leurs sélections d'élevage, y sont-ils parvenus ?
Dieu merci, il y a autant d'hommes (femmes) que de chevaux.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 09:43
Cheval pour le dressage ou dressage pour un cheval, ne résout rien.
Dès l'instant où l'on veut dresser, les problèmes arrivent. Quel "dresseur" est satisfait de son travail même s'il ne s'expose pas en public.
Je ne sais pas si la fonction fait l'organe comme le prétendait Lamarck. Mais je suis sûr que l'organe justifie la fonction.
Pour être plus pratique, certains chevaux en raison de leur conformité, auront tendance à relever les pieds alors que d'autres à allonger les foulées.
Le "dresseur" cherchera continuellement à allonger le premier et remonter le second. Car en définitive, on commence à dresser chez soi, derrière sa grange puis vient le jour où l'on est tenté de montrer son travail. Dès cet instant, non seulement on veut se produire mais aussi rivaliser...
Passer du "fait" au "bien fait" puis au "mieux fait" est la problématique du "dresseur".
Je pense que vous aussi, vous connaissez cette escalade.
Cordialement
Message édité par: BLB, à: 2008/03/11 16:00
Je ne peux pas visionner la video.
j'obtiens un ecran noir et ...... le son !
c'est pas mal, mais pas satisfaisant.
J'ai l'impression que c'est de qualité à en juger par les photos de présentation.