Article 401
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But et principes généraux.
1. Le dressage a pour but le développement du cheval en un athlète heureux grâce à une harmonieuse éducation. Il a pour conséquence de le rendre à la fois souple, délié et flexible mais aussi confiant, attentif et perçant, étant ainsi en parfaite harmonie avec son cavalier.
2. Ces qualités se manifestent par:
2.1 La franchise et la régularité des allures.
2.2 L'harmonie, la légèreté et l'aisance des mouvements.
2.3 La légèreté de l'avant main et l'engagement des postèrieurs, dont l'origine est due à une impulsion toujours en éveil.
2.4 La soumission au mors, sans tension ni résistance aucune, c'est à dire dans une décontraction totale.
3. Le cheval donne ainsi l'impression de se mouvoir de par lui même. Confiant et attentif, il se livre généreusement aux demandes de son cavalier, restant absolument droit dans tous les mouvements en ligne droite, er ajustant son incurvation à la courbure des autres lignes.
4. Son pas est régulier, franc et aisé. Son trot est libre, souple, régulier, soutenu et actif. Son galop est régulier, léger et cadencé. Ses hanches doivent en toutes circonstances se montrer actives. Elles s'animent au moindre appel du cavalier et animent par leur action toutes les autres parties du cheval.
5. Grâce à son implulsion toujours en éveil et à la souplesse de ses articulations qu'aucune résistance ne paralyse, le cheval obéit de bon coeur, et sans hésitation, avec calme et précision aux différentes actions des aides, manifestant un équilibre naturel et harmonieux tant physiquement que moralement.
6. Dans tout son travail, y compris l'arrêt, le cheval doit être "dans la main". Lorsqu'un cheval est "dans la main" son encolure est plus ou moins soutenue et arrondie selon le degré de dressage et suivant l'étendue et le rassembler de l'allure; il accepte le mors dans un contact léger et moelleux, totalement soumis. La tête doit rester fixe et , en règle générale, le chanfrein légèrement en avant de la verticale, la nuque souple étant le point le plus haut de l'encolure, le cheval n'opposant aucune résistance à son cavalier.
7. La cadence se manifeste dans le trot; elle est l'expression de l'harmonie générale que montre chaque cheval lorsqu'il se déplace avec grande régularité dans l'impulsion et l'équilibre. La cadence doit être rsepectée dans les différents exercices du trot et dans toutes les variations de cette allure.
8. Le rythme maintenu par un cheval dans toutes ses allures est essentiel dans le DResssage.
Voilà posée la synthèse de ce qu'est un cheval dressé.
Dans les manuels d'équitation, on trouve généralement deux parties:
1/ l'éducation du cavalier
2/ Le dressage du cheval.
L'éducation du cavalier nécessite un cheval dressé; Et c'est seulement lorsque le cavalier aura fini son éducation qu'il pourra (peut-être) dresser un cheval.
Mais ou sont passé les chevaux dressés? et quid de la passation de notre héritage équestre?
On se retrouve donc dans un cercle vicieux ensignement/dressage: comment éduquer des elèves/ qui pour éduquer les chevaux?
Il me semble donc que l'article 401 ne concerne pas que la compétition de haut niveau mais pose le problème du marasme de notre équitation aussi bien dans l'enseignement que dans le dressage.
Les deux pôles de reflexion sur lesquelles A.I souhaite agir ("juger autrement" et une "charte de l'enseignement") sont intimement liès.
Alors Jean Philippe et les autres, on y va?!..