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et d'Aure ?

2 réponses [Dernière contribution]
xavier
Déconnecté
Inscrit: 21/09/2006

Le colonel CARDE nous a laissé le message suivant dans la rubrique « généralités » « trombinoscope » et il serait dommage de ne pas rebondir sur son propos :

………L'Hotte, qui nous disait que l'expression Légèreté " s'applique à la fois au dressage du cheval et au talent du cavalier", en faisait " la marque de la haute école" ; elle se traduisait par " la parfaite obéissance du cheval aux plus légères indications de la main et des talons de son cavalier".
Alors légèreté, départ ou but final? Vous avez beaucoup disserté sur ce sujet. La réponse est différente selon le système dans lequel vous naviguez: soit vous pratiquez l'équitation bauchériste - soit l'équitation de tradition française telle qu'elle est consignée dans ses grandes lignes par "Equitation académique" et " les conseils du général Decarpentry donnés à un jeune cavalier" - soit une autre équitation.
Comment définir la seconde? Fruit des différentes influences qui se sont fait sentir à Saumur entre 1815 et nos jours, elle a été définie par le général Durand comme "un Bauchérisme modéré greffé sur une tradition classique". Avant lui, le Colonel de Saint André conseillait ainsi la pratique équestre : " commencer d'Aure et finir Baucher". Je laisse ceci à votre réflexion, m'inscrivant moi-même dans le droit fil de la pensée des mes prédécesseurs, non par par soumission,comme dirait l'un d'entre vous, mais par conviction.
En bref, pour l'équitation courante qui est le pain quotidien des clubs, il me paraît prudent de considérer la légèreté comme un objectif plutôt qu'un préalable, tant les fautes commises au nom de la légèreté qui n'en serait pas une conduisent à une caricature d'équitation aussi regrettable que celle qui est pratiquée en force.
" Tant vaut l'homme tant vaut le moyen".

Colonel,
Il y a quelque temps, Catherine me demanda, alors que nous prenions un café croissant sur la terrasse d’un bistrot Dacquois (enfin, je prenais un café, et elle, son ballon de rouge), comment je pouvais définir l’équitation Oliveiriste, si l’on admettait, comme M Henriquet par exemple, que le maître portugais était la synthèse aboutie entre la Guérinière et Baucher, "du Bauchérisme modéré sur un tronc classique", pour plagier un autre "Grand Dieu."

Exercice périlleux !

Je lui répondis prudemment que si l’on admettait, de façon caricaturale, que la Guérinière, c’était la recherche de l’amélioration de l’équilibre par le mouvement, et que Baucher, c’était la recherche de l’équilibre parfait avant tout mouvement, alors Oliveira , c’était la recherche d’un équilibre initial suffisant pour générer un mouvement équilibré qui améliorait l’équilibre initial.

Catherine commanda un autre ballon de rouge.

Mais il manque peut-être quelque chose, ou quelqu’un, dans cette synthèse là…Je n’en sais rien… Dîtes-moi, Colonel,

"et d’Aure dans tout cela ?"

Evidemment, ce message s’adresse au jugement de tous et toutes !

xavier Kenaz

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Voyons! Xavier!..C'était "un verre de vin chaud"!..Et je n'ai pas eu besoin, ensuite,d'accélérer "le mouvement" pour garder "l'équilibre"!:)...

xavier
Déconnecté
Inscrit: 21/09/2006

ben tu vois, il était froid, ton vin...mais au bout des abus, tout devient chaud....

bises

xavier Kenaz