"pour rassembler..."
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Cher Xavier
vous demandez :
s'il faut renforcer la position académique, à quoi sert-elle lorsqu'elle n'est pas...renforcée ?
je dirais, à préparer le moment où il sera judicieux de la renforcer...
Cordialement, Peteris
je suis comme Pierre
malgré le fait que la phrase "me parle" elle n'est pas transmissible
pourriez vous nous dire d'où provient la phrase , la source, pour que l'on puisse être plus au clair
par ailleurs le renforcement de la position dans la position cela me donne l'idée des poupées russes qui s'emboîtent les unes dans les autes, le fait que l'on puisse toujours en trouver une identique à l'intérieur
cela reviendrait à dire qu'il n'y a pas de fin, que la position n'est pas un état mais une recomposition permanente,
NO ne rassemblait pas avant qu'il sût le cheval prêt.
Excuse-moi, mon cher Xavier, mais je ne comprends pas bien ce que tu écris. Le rassembler se construit progressivement, au fil des années de travail en décontraction, assouplissement, musculation. Et la position va donc se renforcer progressivement, au fur et à mesure que nous nous en approchons, que nous sentons noter cheval capable d'en supporter les contraintes. Et tout l'art du Maître était de construire ce rassembler en donnant aux chevaux qu'il travaillait la force et la souplesse qui leur permettaient de supporter ce rassembler.
...Némo lui se rassemble sans même me demander mon avis c'est un ravissement mais attention danger...
Cette phrase de Pierre est très intéressante : à vouloir rassembler trop rapidement, on risque de ruiner plus que de construire.
Pour Dolmata, cette phrase est extraite des "Notes sur l'enseignement", rassemblées par Jeanne Boisseau.
La phrase complète : "Pour rassembler, ne "chipotez" pas. Renforcez la position académique, avec des jambes qui renvoient sur une main onctueuse."
Bonne nuit à tous
Bonjour à tous
« La phrase complète : "Pour rassembler, ne "chipotez" pas. Renforcez la position académique, avec des jambes qui renvoient sur une main onctueuse." »
Oui et bien çà change pas mal de chose, c'est déjà beaucoup plus explicite. Que n'a-t-elle été formulée ainsi dès le départ.
cordialement pierre
Message édité par: MEIER, à: 2006/10/19 23:39
Vous "chipotez" mon cher Pierre, vous "chipotez"... Je plaisante bien sûr
Mais, notre ami Xavier est un grand cachottier... Malgré tout, je pense que la virgule est fondamentale et que la phrase n'a absolument pas le même sens avec et sans :
"Pour rassembler, ne "chipotez" pas. Renforcez la position académique, avec des jambes qui renvoient sur une main onctueuse."
ou
"Pour rassembler, ne "chipotez" pas. Renforcez la position académique avec des jambes qui renvoient sur une main onctueuse."
Dans le premier cas, le rajout (...avec des jambes qui renvoient sur une main onctueuse.) n'est qu'un complément qui est indépendant du renforcement de la position : il faut renforcer et avoir des jambes qui. Dans le second cas, le rajout est ce qui renforce !
Enfin, c'est comme cela qu'un modeste prof de sports, de ballons, d'EPS quoi, peut analyser cette subtilité grammaticale...
Bonne nuit à tous.
Message édité par: JPhL, à: 2006/10/19 23:49
Bonsoir à tous,
Nuno OLiveira nous dit:
"La position académique est la seule qui permette l'indépendance et la finesse des aides... pour obtenir du cheval un travail correct.Il ne suffit pas qu'elle soit élégante, il faut qu'elle soit utile"
Il en donne un descriptif, indique "comment l'obtenir", parle de "la position selon le mouvement" et indique "les exercices d'assouplissement du cavalier".
Il se démarque, à mon sens, en insistant sur le fontionnement du "dos" du cavalier: "mettre son corps en accord avec les mouvements du cheval...accompagner le dos du cheval avec son dos"
Et il précise: "La position la plus importante n'est pas celle du haut du dos, mais celle de la partie qui va du milieu du dos au creux du genou."
Le témoignage de ses élèves, dans le livre de Marion Scali, est édifiant:
"Par la seule force de son dos, il rassemble son cheval...comme si sa colonne vertebrale communiquait directement avec celle du cheval, anticipant le moindre manque d'équilibre de sa monture...Il utilisait le bas de la région pelvienne pour abaisser les hanches, le diaphragme pour relever le devant et les épaules pour surcharger ou libérer les jarrets..."
Ce dos là lui permettait une harmonie dans l'utilisation des aides qui va bien au-delà de la simple indépendance, voir de l'accord.
Ne pas chipoter sur la position pour un cavalier qui souhaite amener un cheval au rassembler, c'est , pour moi, travailler encore et toujours cette position: par de la mise en selle, en s'aidant d'un miroir, en évoluant devant un oeil averti, en pratiquant une activité sportive complémentaire...
Se pose la question de l'enseignement de cette position dans nos écoles d'équitation...
Le dossier que présente "Cheval Pratique", ce mois-ci, sur l'enseignement en Allemagne, est édifiant.
A suivre...
Bonsoir à tous,
Nuno OLiveira nous dit:
"La position académique est la seule qui permette l'indépendance et la finesse des aides... pour obtenir du cheval un travail correct.Il ne suffit pas qu'elle soit élégante, il faut qu'elle soit utile"
Il en donne un descriptif, indique "comment l'obtenir", parle de "la position selon le mouvement" et indique "les exercices d'assouplissement du cavalier".
Il se démarque, à mon sens, en insistant sur le fontionnement du "dos" du cavalier: "mettre son corps en accord avec les mouvements du cheval...accompagner le dos du cheval avec son dos"
Et il précise: "La position la plus importante n'est pas celle du haut du dos, mais celle de la partie qui va du milieu du dos au creux du genou."
Le témoignage de ses élèves, dans le livre de Marion Scali, est édifiant:
"Par la seule force de son dos, il rassemble son cheval...comme si sa colonne vertebrale communiquait directement avec celle du cheval, anticipant le moindre manque d'équilibre de sa monture...Il utilisait le bas de la région pelvienne pour abaisser les hanches, le diaphragme pour relever le devant et les épaules pour surcharger ou libérer les jarrets..."
Ce dos là lui permettait une harmonie dans l'utilisation des aides qui va bien au-delà de la simple indépendance, voir de l'accord.
Ne pas chipoter sur la position pour un cavalier qui souhaite amener un cheval au rassembler, c'est , pour moi, travailler encore et toujours cette position: par de la mise en selle, en s'aidant d'un miroir, en évoluant devant un oeil averti, en pratiquant une activité sportive complémentaire...
Se pose la question de l'enseignement de cette position dans nos écoles d'équitation...
Le dossier que présente "Cheval Pratique", ce mois-ci, sur l'enseignement en Allemagne, est édifiant.
A suivre...
A Pierre:
15 ans de CSO ( quelle passion!) et j'essaye de suivre les compétitions internationales à la télé.
Les cavaliers américains et allemands (reconnus pour leur position académique)ont monté cette saison des parcours fluides (peu de demi-arrêts) avec des contrats de foulées systématiquement respectés : des chevaux rassemblés et en equilibre; des couples sur tous les podiums.
La position (il n'y en a qu'une qui soit efficace -utile- )précède et conditionne l'action quelque soit la discipline.
J.C Racinet ne dit-il pas que " le CSO, c' est de la haute école 60(?) à l'heure...
Message édité par: masterai, à: 2006/10/20 09:06
Bonsoir à tous,
Hmm, beaucoup de points intéressants et valides
Pierre: Je pense aussi que la phrase ne veut dire grand chose, mais qu'il faut chercher ce que celà veut dire. C'est peut être là son intérêt. Comme d'habitude le ressenti se traduit mal en mots.
Xavier et Jean Philippe: entre effet d'ensemble et descente des aides... eh bien je pense que c'est précisément là le subtil dosage et le tact du renforcement de la position académique... peut être. En tout les cas ce n'est pas, de mon avis un renforcement des "aides" si ce n'est dans le sens de l'intention derrière les aides...
Position qui prècede l'action... effectivement... "grandir le buste" ne change pas la position proprement dit, mais il doit bien faire parti de la renforcement de la position? Et ça peut être fait pendant, forcément.
A la fin, le décrire est beaucoup plus difficile que le faire :-)
A demain
Andy