Jean d'Orgeix toujours à l'avant garde
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Chers amis,
Je me suis rendu fin 2005 à Genêve pour assister au concours internatinal de saut d'obstacle ainsi que tout recemment, au CSIO de La Baule. Les meilleurs cavaliers mondiaux participaient à ces 2 manifestations et en particulier Marcus Ehning, actuel N°1 mondial.
Il est important de savoir que le grandissime cavalier allemand Ludger Beerbaum, qui domine le saut d'obstacle mondial depuis de nombreuses années, déclare à la presse "Marcus Ehning possède dix ans d'avance sur nous tous". Cet hommage est incontestablement justifié puisque Marcus gagne les plus grandes épreuves actuelles avec 4 ou 5 chevaux très différents.
Or, si on analyse avec attention la spécificité de la monte de Marcus Ehning, il est intéressant de constater qu'on retrouve les principes de monte défendus et enseignés par Jean d'Orgeix :
La position de Marcus Ehning : la jambe est à la sangle, le bas de jambe vertical et l'assiette fortement reculée dans sa selle de façon à maintenir le cheval devant lui. Il est assis comme sur une chaise, en parfaite conformité avec la position recommandée par Jean d'Orgeix.
La longueur des rênes : Marcus travaille toujours avec des rênes longues, le bras tombant verticalement et les épaules souples. Ceci afin de ne pas tirer et avoir la capacité de résister. De nouveau, nous retrouvons l'enseignement de Jean d'Orgeix :
Travail en mécanisation : lors de l'échauffement au paddock, Marcus travaille uniquement en mécanisation, en abordant les obstacles au petit galop sur les hanches, principe "original" cher à Jean d'Orgeix depuis de nombreuses années.
Compression du cheval dans les dernières foulées précédant la battue : au cours des 2 ou 3 dernières foulées précédant un obstacle, Marcus Ehning GARDE pour conserver le cheval sur les hanches jusqu'au pied de l'obstacle. Il pousse au plus au point ce principe particulièrement cher à Jean d'Orgeix en empêchant pratiquement l'encolure de s'étendre au dessus de l'obstacle, privilégiant ainsi la montée des épaules.
Hauteur d'encolure des chevaux de Marcus Ehning à l'abord : du fait que le cavalier "garde" considérablement tout en demandant le saut dans les dernières foulées au lieu d'avancer les mains (ce qui provoquerait une ouverture du cheval et un report de poids sur l'avant main au détriment de la qualité du saut), l'encolure du cheval demeure haute, souvent pratiquement verticale, avec les hanches abaissées, et cela jusqu'au pied de l'obstacle.
Il est révélateur de retrouver chez ce prodige du saut d'obstacle international qu'est Marcus Ehning, considéré comme une star par l'intelligentia équestre, la plupart des principes de monte enseignés par Jean d'Orgeix depuis des dizaines d'années. Or ces principes ont été la plupart du temps bafoués et même contestés par nombre de notables et cavaliers professionnels totalement incompétents règnant sur le saut d'obstacle Français. Le résultat est navrant mais logique : nos cavaliers sont dans les profondeurs du classement mondial (le meilleur est environ 50 ème !!). Ils seraient bien inspirés de faire preuve enfin d'un peu d'humilité en observant avec la plus grande attention les principes de monte appliqués par Marcus Ehning et faire appel à la science et la clairvoyance de Jean d'Orgeix pour enfin sortir du marais du saut d'obstacle international.
Bien Amicalement,
Dominique
(par DURAND Dominique)
Bonsoir,
Fervant défençeur de la méthode de Monsieur d'Orgeix, je ne peux que dire que l'équitation Française est dans un gouffre qu'elle ne remontera pas.
Il est trop tard, comme le reste d'ailleur.
Depuis longtemps,, les cavaliers autre que français, montent avec l'encolure relevée et l'engagement des postérieurs.
c'est le seul moyen de faire sauter un cheval en détente et non en puissance.
d'avoir un cheval disponible, attentif, à l'écoute de son cavalier, etc ..
mais bon, que dire ?
cordialement
Serge
Je crois que l'on meurt de vouloir toujours traiter les conséquences en oubliant de s'attaquer aux CAUSES.
L'enseignement de M.D'Orgeix a fait ses preuves ( résultats indéniables au top niveau), et, si l'on en croit les messages précédents, cet enseignement est toujours d'actualité pour certains cavaliers étrangers qui gagnent ( contrairement au dressage, pas de subjectivité).
Or, donc, il faudrait se poser les bonnes questions : pourquoi les français qui ont bénéficié de cet enseignement et qui ont eu les preuves par la réussite, pourquoi sont-ils sortis du chemin ? ce n'est pas logique , et pourtant.
Si on répond aux pourquoi(s) les choses se passent d'une certaine manière, on est alors en mesure d'y remèdier. Encore faut-il en avoir la volonté et surtout le courage.
Bonjour à tous
Sur 3 ou 400 000 cavaliers licenciés en France combien bénéficient-ils d'un enseignement de qualité sans même parler de JDO.
Il suffit d'aller voir et écouter ce qui se passe à la détente des cso, il y a de quoi frémir, alors combien de talents gâchés.
Ceux qui souhaitent monter autrement se retrouvent souvent seuls et subissent la pression des autorités et des professionnels (éh, des fois qu'il tire son épingle du jeu avec un cheval pas cher), ils passent pour des hurluberlus aux yeux des autres cavaliers ... Comment dans ces conditions trouver l'aide indispensable pour atteindre le haut niveau ?
Pour que des talents émergent il faut de la qualité et du nombre.
Voyez ce qui se passe sur ce forum quand on ose un avis différents, souvent la discussion tourne court et quelques fois se prend on une volée de bois vert.
cordialement pierre
p.s.
D'un côté on condamne des procédés, de l'autre on reconnaît de la qualité à ceux qui utilisent les dits procédés. Serait-ce de la langue de bois ? Non ! Je préfère penser que je me trompe.
Tout ça me dépasse.
Allège Ideal
Bonjour à tous
Je suis complètement d'accord avec vous mais que faire ?
Tout le monde parle de la nécessité de se remettre en cause mais qui le fait réellement ?
La « position » du cavalier : quand on pense que l'on en est encore à enseigner l'accrochage du mollet l'ouverture du genoux.
Le travail des chevaux : les pauvres on les fait encore tourner avec le nez parterre avec des enrênements invraisemblables.
... ...
Bon j'arrête là je risquerais d'être désagréable.
cordialement pierre