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De l'apprentissage- About learning

3 réponses [Dernière contribution]
DELESPAUX Vincent
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

L’étude de l’Equitation Académique ne peut être entreprise avec des chances sérieuses de succès que par un cavalier confirmé dans la pratique de l’équitation d’extérieur.
Dans cette nouvelle étude, il devrait être guidé par un professeur qualifié disposant de chevaux très bien dressés, s’attachant à montrer l’unité des principes communs à tous les genres d’équitation et les différences de leur application à la large pratique de l’extérieur d’une part, aux exigences plus précises et plus délicates du travail d’école d’autre part.
De tels professeurs sont extrêmement rares en France et les chevaux dressés au-delà de l’indispensable à l’usage courant ne le sont pas moins. Aussi nos élèves écuyers doivent-ils le plus souvent suppléer à tout enseignement oral direct par l’étude des ouvrages de nos maîtres, et se voient-ils dans la nécessité de dresser leur cheval en même temps qu’eux-mêmes, sans avoir pu apprendre d’abord à manier un cheval fini.
Ce sont là des conditions qui augmentent considérablement les difficultés d’une étude déjà fort ardue par elle-même. Elles suffisent à expliquer la perplexité de nos cavaliers devant certaines opinions, contradictoires en apparence, des auteurs qu’ils sont bien obligés de consulter, leur hésitation devant le choix des moyens à employer, leur inquiétude sur l’efficacité de procédés dont ils n’ont pas pu constater les résultats, et leur incertitude sur la nature même et la forme que ces résultats devraient avoir, alors qu’ils constituent cependant le but de leur travail.
Général Decarpentry
A méditer au temps de la critique de l’enseignement… On n'apprend pas au cavalier à apprendre au cheval ce que ce même cavalier ignore lui-même…
Les enseignants ont des devoirs… les apprentis également…

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Only the rider that is perfectly skilled in riding deep in the countryside can hope to successfully begin studying the Academic Equitation. He should therefore be guided by a highly skilled teacher providing well educated horses. The teacher should put all his energy to demonstrate all the common points existing between all types of horse riding and the differences in the application of those different types of riding to the countryside riding from one hand and the more refined, more delicate requisites of School Riding on the other hand. Such teachers are definitely hard to find (in France) as well as horses educated beyond the basic knowledge necessary for a day to day use. The students have thus to alleviate the lack of direct oral education by studying in the books written by the Old Masters. Furthermore they have to educate themselves in synchrony with their horses without having learnt how to ride a perfectly educated horse. This is considerably increasing the difficulties of an education that is already complicated enough. This suffices to explain the perplexity of the students facing opinions of different authors that seems to be contradictory but that they are obliged to read. Is also explained their hesitation towards the choice of the means to reach their aims, their fears about the efficacy of means of which they never experienced personally the results and their uncertainty about the nature and the form that those results should have albeit those results are the aim of their work.
General Decarpentry

This is to be thought about. Riders do not learn to teach the horse what they ignore themselves…
Teachers have duties so have the students…

Message édité par: Delespaux, à: 2006/04/14 16:50

Vincent Delespaux
Coordinateur AI Benelux

GOUZ Julien
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

« « Donne un poisson à un homme et il mangera pendant une journée, Apprends-lui à pêcher et il mangera toute sa vie ». Ces simples mots doivent nous pousser à nous nourrir de connaissance et à montrer l’exemple aux autres. »

La citation dans la citation est de Confucius (souvent attribuée à Mao qui l’a, il est vrai, popularisée), le reste de la citation est d’un scénariste de bandes dessiné qui la met dans la bouche de Superman.

La citation que nous propose Vincent (Decarpentry) se situe chronologiquement entre Confucius et Dino et Ross (auteurs de la BD Peace on Earth).
On pourrait aussi citer Beudant qui dit la même chose dans Extérieur et haute école (de mémoire, plus ou moins : ceux qui n’ont pas la chance d’avoir des maîtres, n’ont, comme moi, que les livres, mais c’est un chemin plus long et trompeur.)

Bilan : Les choses n’ont pas beaucoup changé depuis des temps reculés !!

Une fois cela dit, comment avancer ?
Je pense qu’il y a en premier lieu la question de l’état d’esprit, et c’est là que l’enseignant et l’enseigner doivent se rejoindre, là où ils seront à égalité. A partir de ce moment l’un pourra transmettre à l’autre et seulement ensuite se poseront les questions des moyens.

Alors, quel état d’esprit ??!!??

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"" Give a fish to a man and he will eat for a day, Teatch him to catch fish and he will eat for the rest of his life ". These simple words must bring us to nourish ourselves of knowledge and to show the example to the others. »

The quotation in the quotation is from Confucius (often allotted to Mao who have popularized it), the remain of the quotation is from a comics writer who puts it in the mouth of Superman.

The quotation proposes by Vincent (Decarpentry) is chronologically between Confucius and Dino and Ross (authors of the comic Peace one Earth).
We could also quote Beudant who says about the same as Decarpentry in “Extérieur et Haute école” (sorry haven’t got the English title) (by memory, something like: those which do not have the chance to have Masters, as me, only that books, but it is a longer and misleading way.)

Then : The things did not change for a long time !!

However, how to advance?
I think that there is a first question: what state of mind, because it is within it, that teacher and student must meet, a place where they are equal. From this moment the knowledge transmits can start. How to do this come only in a second time.

Then, which state of mind??!!??

CALVIN Stéphanie
Déconnecté
Inscrit: 25/02/2006

Bonjour,

Les mots, les dénominations sont importantes pour l'état d'esprit.

Aujourd'hui, on va faire une "reprise" dans un "club hippique" avec un "moniteur" sur un "cheval de club". Aujourd'hui, nous sommes des "clients" ou des "adhérants". On nous "valide" des "galops"

Lorsque j'ai commencé on allait prendre une "leçon" dans une "école d'équitation" avec un "maître de manège" ou un "instructeur" avec un "cheval d'instruction". Nous étions également des "élèves". On passait des "examens" avec des "examinateurs". Et j'ai même connu une époque où nous avions des cours de "théorie" en préparation des "examens"...

Les mots sont importants pour l'état d'esprit...

StephE

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StephE
www.equideos.net
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GOUZ Julien
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Certes, cette évolution du langage est le stigmate d’un grand problème de fond, mais d’un autre côté c’est cet état d’esprit qui insuffle le contenu au mot.
J’ai commencé l’équitation il y a 16 ans, à cette époque et dans mon contexte, le maître de manège représentait la militaire autoritaire et caricaturale qui vocifère à longeur de reprise. Pour moi, le moniteur était ce démiurge qui nous donnait des leçons, qui savait tous et qui nous permettait d’apprendre et de progresser……...................……………. Question de contexte !

C’est l’état d’esprit qui permet alors à deux personnes aux vécues différents d’employer chacun « son » mot et de parfaitement comprendre celui de l’autre de la même manière.

Cela ne concerne pas le langage technique, qui lui nécessite des concepts précis et identiques pour chacun. Besoin indispensable pour des discussions assez pointues qui deviendrait incompréhensible si les intervenants devaient expliciter chaque mot !!

Du genre :
« j’entame la diagonale avec de l’impulsion, enfin par impulsion j’entend un état mental et pas physique, un peu comme de la motivation, mais une motivation qui serait transcendante et qui deviendrait de l’auto motivation et que le Colonel C. appel de l’activité car pour lui … blablabla … mais en faite impulsion par le rapport à la propulsion … blablabla … et au self-carriage … »
Quatre lignes pour se perdre, pour perdre le sujet et se rendre compte que la personne n’a même pas encore énoncé le sujet de sa phrase !!

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In one hand, this evolution of the language is the sign of a major basic problem, but on the other hand it is true that it is the state of mind which insufflates the content of the word.
I began horsemanship 16 years ago, at that time and in my context, the “Maitre de manège” represented the military authority in it caricatural way. For me, the monitor was this demiurge who gave us great lessons, who knew everything and who was enable to make us better riders.............................. Only a question of context!

It is the state of mind which allows two people with different past to employ each one "his" word and to perfectly understand the one of the other in the same way.

That not the same for technical language, which requires precise and identical concepts for everyone. Essentially because without that, accurate discussions would become incomprehensible because the speakers would have to clarify each word!!

Like:
"I start the diagonal with impulse, by impulse I mean a mental state and not a physical one, a little bit like motivation, but a motivation which would be transcendent and which would become of the auto-motivation and that the Colonel C. call activity because ... blahblahblah ... but the link between impulse and propulsion... blahblahblah... and with self-carriage... "
Four lines to be lose, to lose the subject and to finally discovered that the person did not even say the subject of his sentence yet!!