Embouchure
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Bonjour ,
je reviens sur ce problème qui semble un peu nébuleux pour pas mal de personnes, y compris moi.
J´ai eu une discution hier avec un moniteur qui a une conception voisine de la nôtre de l´équitation mais pas aussi poussée.
Il me passe le message que la jument à un mors qui ne plisse pas la commisure des levres ( à peine une ride ), qu´il est un peu lâche, ce qui empêcherait la qualité des demandes.
La jument décontract sa mâchoire en jouant avec son mors. Je pense que c´est un problème important pour tous, surtout que je désire que la jument soit dérrière la main.
Qu´en pensez-vous ?
Cordialement
Serge
(par Serge)
le mors agit sur la commissure des lèvres; il transmet au cheval les indications de la main, c´es-à-dire les modifications de la tension de la rêne; pour que cette modification de la tension soit comprise par le cheval, il faut que le mors soit au contact, posé sur la commissure des lèvres; dans le cas contraire, l´action de la main devrait être plus importante:1/ augmentation de la tension pour mettre le mors au contact,2/action pour effectuer la demande.
Personnellement, mon repère, après avoir choisi le bon mors, est de prendre contact avec les rênes et de leur donner une petite tension; à ce moment, les montants du filet ne doivent pas se décoller de la joue du cheval.Amicalement; yves katz
.............
The bit acts on the corner of lips; it give to the horse the indications of the hand, that´s to say the modifications of the tension of the rein; so that this modification of the tension is understood by the horse, the bit has to be on the contact, put on the corner of lips; should the opposite occur, the action of the hand should be more important:1 / increase of the tension to put the bit in the contact, the 2 / action to make the demand.
Personally, my mark, having chosen the good bit, is to get in touch with reins and to give them a small tension; at this moment, the amounts of the net do not have to come loose of the cheek of the horse. Friendly; yves katz
(par yves katz)
Merci pour vos avis.
petite précision, la jument réagit, tourne, remonte la base de l´encolure seulement SUR LE POIDS DES RENES, L´ANGLE RENES CHANFREIN, ETC..
est-il nécessaire à ce niveau, de coller le mors aux commisures des lévres ?
Merci et cordialement
Serge
(par Serge)
Eh bien, je me rends compte que je ne comprends pas la notion de poids des rênes, par rapport à la main du cavalier et par rapport à la bouche du cheval : comment faut-il interpréter cette notion ?
Serge, peut-être pourriez-vous m´envoyer une photo hors forum ?
amitiés
S
(par S.A-A)
Bonjour,
Si je comprebd bien Serge emploie la "méthode d´Orgeix" (les terme qu´il utilise sont ceux que Paqui à l´habitude de dire au cours de ses stages et dans ses cassettes).
Jean m´a fait beaucoup progresser.
J´ai des chevaux "compliqués" car j´aime ce qu´ils m´apportent comme technique puisqu´avec eux il faut toujours se remettre en question et que lorsque c´est bien fait les résultats sont largement supérieurs à ceux obtenus avec un "cheval pratique" (et en plus ils sont moins cher à l´achat les vendeurs pensant souvent qu´ils ne valent pas plus que le prix de la viande).
Je me suis donc intéressée de près au travail de la main (pas qu´avec d´Orgeix).
Pensez toujours que le poid qu´on à dans la main n´est pas le reflet de la force de l´action dans la bouche du cheval; il n´en est qu´une composante (2g avec pelham n´a pas le même impact que 2g avec olive...).
Légèreté encore et toujours certes mais également respect de la main et par conséquent dressage. Je dis souvent en ce qui concerne le poid des rênes (afin de frapper les cavaliers sur la nécessité de légèreté) "une carte de crédit dans chaque main". Il me semble en effet que la tension doit commencer et se terminer "au plus léger des contacts". de plus il me semble que la "barrière de la main" (pour reprendre une expression chère à Paqui) doit être avant tout psycologique au point que le plus infime des changement de contact provoque un changement d´hatitude du cheval même avec le plus léger des mors ou sans aucune embouchure (une simple longe autour de l´encolure ou une petite traction sur les crins doivent suffire).
Autre problème : le réglage de l´embouchure. Il y a des inconvénients et des avantage à régler long ou court.
Long (pas trop) le cheval est plus détendu, la machoire est plus facile à mobiliser mais à poid égal l´action est plus forte cependant le cheval ne peu se contracter car elle est plus brève. Court (pas trop non plus) le contact est plus franc voire ferme (attention danger!) doncs logiquement plus clair pour avoir la même réponse l´action de la main doit être plus forte mais il est plus simple de ne pas trop sanctionner le cheval par nos fautes de main. Attention il est également plus facile de contracter la machoire (et par voie de conséquence toute la ligne dorsale).
L´ideal serait de touver un point à la limite ce qui nécessiterait de faire un filet sur mesure et de le changer régulièrement pour un maximum de précision. De plus il serait peut-être judicieux d´effectuer une étude vétérinaire sur l´impact physique exact des différents mors en fonction du réglage du filet , de la main du cavalier et de l´angle des rênes (très important et peu étudié, à part M. d´Orgeix je ne connais personne qui s´y soit intéressé). Qu´en pensez-vous?
(par céline)
Bonjour Céline,
Il existe une thèse présentée en 2003 à Université Claude-Bernard de Lyon, intitulée "Les mors et enrênements: mode d´action, utilisation et application à la biomécanique et au travail du cheval" dont voici le résumé:
"Les mors et enrênements, pièces maîtresses en équitation classique, n´avaient pratiquement jamais fait l´objet d´un travail de synthèse et d´analyse scientifique jusqu´ici,nous espérons par ce travail combler une partie de ce vide. Dans la première partie de ce mémoire, nous rappelons de façon synthétique les points clés de l´anatomie et de la biomécanique du cheval en rapport avec l´utilisation des mors et enrênements. Une partie importante du chapitre est consacrée à la tête et à la bouche du cheval, points de fixation, et sur lesquels agissent ces montages. La deuxième et la troisième partie, sont respectivement consacrées à l´étude spéciale des diverses embouchures puis des principaux enrênements utilisés actuellement par les cavaliers. Nous nous sommes ensuite appliqués à faire l´analyse et l´étude biomécanique précises du mode d´action des plus répandus. La quatrième et dernière partie de ce travail est enfin dédiée aux problèmes directement liés, ou suspectés d´être liés, à une utilisation abusive ou inadéquate de ces montages."
http://www.vet-lyon.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2003lyon060.pdf
Bonne Année à tous
Eric
(par Eric Trelut)
Bonjour Celine,
Oui nous travaillons la jument avec la méthode de Monsieur D´Orgeix et je peux vous dire que cela fonctionne parfaitement, la jument est légère, respecte la main et la barrière, etc. Sa cavalière d´alors à fait un stage avec lui.
Plus la jument s´affine, plus le réglage du mors me semble important, d´ou ma question. Il est interessant de connaitre les avis et d´en faire une synthése pour ne pas gêner la jument bien sûr.
cordialement
Serge
(par Serge)
Bonjour,
Pardon, il me semble que je vous ai peut être vexé.... Si c´est le cas je m´en excuse car ce n´était pas là mon intention.
Personnellement je considère M. D´Orgeix comme le plus grand technicien de l´équitation actuelle. Son enseignement me semble extrèmement profitable.
je ne doute pas que ses conseils vous aient permis de progresser et c´est pourquoi je ne peu que vous recomander de continuer avec lui.
Les cours particuliers sont, à mon goût, un investissement des plus profitables. Ils permettent de mieux cerner nos lacunes et de prendre conscience de ses lacunes.
De plus lors du visionage des vidéos et à plus forte raison de la lecture de ses livres on tend facilement à une interprétation personnelle de la méthode. rien ne vaut donc travailler directement avec la personne.
Il me semble cependant que si le réglage du mors est extrèmement important, la main l´est bien plus. Bien sur on peu chercher un réglage parfait mais celà doit être illusoire (j´avais il y a quelque temps la même réflextion que celle avec laquelle vous avez ouvert le débat);
Vous parlez de jument légère, qui respecte la barrière. Légère=avec un contact léger? Hors, si je me rappelle bien et si j´ai bien compris, M. d´Orgeix parle d´un contact si léger qu´il est matériellement quasi absent (le poid des rênes, la barrière n´intervenant que si le cheval essaye de changer d´attitude ou si l´on modifie cette attitude, le cheval restant en liberté dans le cadre qu´on lui a fixé et ne venant tendre les rênes que lorsqu´il tente une défense).
Bon je met une grosse réserve à tout ça car je ne suis pas sure d´avoir bien compris ce qui m´a été expliqué; mais je pense que le mieux serait de voir directement avec M. D´Orgeix tant pour le réglage du mors comme pour l´utilisation de la main car il me semble que si l´on veut réellemnt apliquer une méthode le mieux est de travailler directement avec l´auteur de la méthode en question.
Encore une fois excusez-moi si je vous ai vexé ce n´était pas là mon intention...(il est toujours plus difficile de comuniquer par écrit que de vive voix)
(par Céline)
Bonjour,
Personnellement, je considère que si le mors est sujet à des mouvements involontaires, on perd de la précision dans les demandes.
Si le mors, par exemple, tréssaute dans la bouche du cheval à chaque foulée, il va falloir faire une action de main importante pour que le cheval comprennne qu´il s´agit d´une demande du cavalier et non d´un tressautement normal/habituel du mors.
Sans aller jusqu´à donner un sourire jusque derrière les oreilles de mon cheval, j´aime que mon filet soit réglé de manière à ce que, rennes tendues, cela ne fasse pas boudinner les montants du filet.
Il faut également que lorsque je n´agit que sur une rêne, cela ne fasse pas bouger le mors outre mesure dans la bouche du cheval.
StephE
(par StephE)