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Divers

12 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous

Combien faut-il de temps pour amener un cheval fraîchement et correctement débourré jusqu´aux portes de la haute école d´est à dire un cheval exécutant correctement épaule en dedans et appuyer aux 3 allures, changement de pied isolée.
Bien sûr je sais que cela dépend du cheval du cavalier du temps dont on dispose etc. ce que je souhaite c´est en avoir une petite d´idée pour une situation disons normale.

Cordialement pierre

(par pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Cher Pierre

je trouve votre questionnement fort intéressant et je suis impatient de voir les réponses que les "Dresseurs" vous adresseront, mais pour ce qui est de votre formulation concernant "les portes de la haute école", ne conviendrait-il pas mieux d´évoquer l´obtention d´un Rassembler correct ?

Cordialement
PK

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Dear Pierre

I find your questionning very interesting and I am impatient to see the answers that the "Trainers" will send you, but as for your formulation concerning " the threshold of haute ecole", would not it be better advisable to evoke the obtaining of a correct Collection ?

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Pierre,

J´ai un peu de mal à répondre parce que je pense il n´y a pas de "porte" à la "haute école".

Pour moi c´est un continuum. Ce continuum est mesuré en termes de la force, la souplesse et l´équilibre du cheval, et il faut toujours conjuguer avec son état mentale et son age (maturité). Donc pas du tout "une fois qu´il a bien fait ceci, on peut passer à cela".

Par exemple je trouve que c´est utile de chercher une ébauche de piaffer assez tôt, selon la force du cheval, parce que bien fait c´est un très bonne exercice qui va petit à petit améliorer la force et équilibre du cheval. Un exercice parmi d´autres. Le programme va dépendre du cheval dans chaque cas.

Voilà quelques idées

Andy


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I have a little difficulty in answering because I think that there is no "door" to high school.

For me the training of a horse is a continuum. This continuum is measured in terms of strength, suppleness and balance of the horse, which must always take account of the horse´s mental and physical maturity. So not "once I´ve done this perfectly, I can move onto the next thing"

For example I find it useful to look quite early for a baby piaffe, according to the strength of the horse, because when well done, this is a very useful exercise that will gradually improve the strength and balance of the horse. Just one exercise among many, depending on the horse of course.

There´s a few ideas.

(par Andy Weal)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Comme vous le précisez tout dépend du cheval et du cavalier mais je me fixe personnellement une fourchette de 3 à 4 ans pour arriver, au bout du travail de basse école. J´ai eu parfois le bonheur d´arriver au terme de cette étape en (un peu) moins de trois ans et j´ai parfois rencontré de sérieuses difficultés qui m´ont fait dépasser les 4 ans... Je parle d´un travail régulier de 5 à 6 séances par semaine. On peut aller plus vite si on dispose d´un "cheval-né", d´une de ces perles rares qui coutent si cher ou si on peut consacrer au dressage 2 à trois séances quotidiennes. Il y a aussi les tricheurs...
Amicalement,
Yves Delord

(par Yves Delord)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Ne faudrait-il pas distinguer, dasn le travail de basse école, les préliminaires - amener le cheval aux trois allures dasn la position du schéma 4 de M. Klavins - de la suite. Les préliminaires sont à la portée de tout cheval et de tout cavalier : le travail régulier selon les bonnes règles y suffit - Je risque la maxime Labor improbus... Le travail opiniâtre a raison des difficultés. Le reste est plus chanceux, dépend des dons du cheval et des aptitudes du cavalier.
L´avantage de cette distinction serait de bien montrer à tous les cavaliers ce que tous ils peuvent certainement obtenir.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

Merci à tous de vos réponses.
Peu d´intervenant, donc la question n´était pas bonne.
Mettre un cheval aux 3 allures selon le schéma 4 de M Klavins ne présente aucun intérêt et c´est limite dangereux, mais bien sûr, cela n´engage que moi. Ces histoire d´abaissement d´encolure ne sont pas claires, il serait bon, me semble-t-il, de définir le cadre de leur application.

cordialement pierre

(par pierre)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Cher Pierre

quel "danger" envisagez-vous concernant l´idée d´amener progressivement un cheval à un ramener non-outré et à un engagement de l´arrière-main sur une extension/abaissement de l´encolure ?

Cordialement
PK

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Dear Pierre

what "danger" do you envisage concerning the idea of leading gradually a horse to a not-exaggerated ramener and to an engagement of the hindlegs on an extension/lowering of the neck ?

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011



Le dessin n°4 est celui de la suite intitulée ´Terminologie biomécanique". Il y a peut-être confusion avec la suite intitulée "Evolution des attitudes vers le rassembler". Sinon, on demande des explications que l´assurance et le tranchant de l´opinion rendent bien nécessaires. Sur "ces histoire d´abaissement d´encolure" la remarque est la même.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Pour ma part et pour en débattre dans le cadre de cet intéressant sujet proposé par Pierre, plutôt que de faire référence à l´attitude selon le schéma n° 4 du tableau "Terminologies...", je pense qu´il y a effectivement avantage ici à considérer la représentation de cette même attitude de gymnastique basse selon le 5ème schéma du tableau "Evolution des attitudes vers le Rassembler", également visible sur Forum +.

En effet, si dans le tableau "Terminologies...", cette attitude associant ramener non-outré et engagement de l´arrière-main sur extension/abaissement de l´encolure peut aisément se "différencier visuellement" des attitudes en encapuchonnement sur extension ou flexion de la charnière cervico-thoracique,(schémas n° 2 et n° 6), dans le second tableau précité, cette même attitude s´inscrit dans une représentation d´évolution progressive en parallèle à la représentation d´une évolution vers un certain ramener et un certain engagement de l´arrière-main sur un relèvement de l´encolure.

Dans cette perspective d´évolution progressive en Basse Ecole vers l´obtention d´un "rassembler correct", je pense, Olivier,(bien que je comprenne vos motivations...), qu´il est inadéquat de distinguer l´attitude basse évoquée comme étant un "préliminaire à la suite..." du travail de Basse Ecole.

A mon sens, il y aurait plutôt avantage à considérer simplement que la notion de recherche patiente et progressive du ramener non-contraint et de l´engagement de l´arrière-main devrait constituer le "fil directeur" du travail de Basse Ecole en perspective du Rassembler, aussi bien dans le travail du cheval sur abaissement de l´encolure que dans le travail sur relèvement de l´encolure.

En effet, pour beaucoup de cavaliers, le "travail" ne se conçoit que sur le relèvement de l´encolure, l´abaissement de celle-ci n´étant envisagé que pour "le repos et la détente" entre deux phases de travail.

Sans être un "préliminaire indispensable", la recherche progressive du ramener non-outré et non-contraint se trouve être, "en principe", plus aisée à entreprendre dès le début du travail du jeune cheval sur une extension/abaissement de l´encolure que sur un relèvement de celle-ci, du fait qu´elle nécessite moins de flexion de nuque consentie pour obtenir un chanfrein à la verticale comparativement à l´obtention d´un tel placé du chanfrein sur un relèvement de l´encolure.

De même, et pour la même raison, il se trouve, "en principe", plus aisé d´associer d´abord un certain ramener non-contraint, chanfrein à la verticale, avec un engagement de l´arrière-main sur une extension/abaissement de l´encolure que sur un relèvement de celle-ci.

Dans l´alternance du travail en extension/abaissement et relèvement de l´encolure, les phases de travail en abaissement peuvent avoir un caractère préparatoire et favorisant pour les phases de travail en relèvement, ce qui peut être judicieusement exploité dans la progression vers le Rassembler classique.

De ce fait, plutôt que mettre en avant une méfiance globale concernant l´attitude de gymnastique en extension/abaissement de l´encolure, (qui par ailleurs est favorisante sur le plan du "soutien biomécanique" du dos et qui se prête bien à un travail de renforcement musculaire des abdominaux), il me semble qu´il y a plutôt lieu de mettre en exergue et de critiquer le procédé consistant à rechercher un placer de type rassembler, non par une recherche patiente et progressive d´une majoration du ramener jusqu´à obtenir un chanfrein à la verticale sur un relèvement de l´encolure mais à l´inverse, en imposant d´abord un encapuchonnement extrème sur une extension cervico-thoracique et en "autorisant", de temps en temps, par exemple en compétition, un "désencapuchonnement", en "laissant aller plus ou moins" le chanfrein vers la verticale, en permettant une "réouverture momentanée" de la nuque en rallongeant les rênes, avec comme pour conséquences fréquentes et visibles, un cintrage persistant au niveau de C2-C3 et une absence d´engagement réel de l´arrière-main, en contradiction notamment avec les spécifications de l´article 401...

Cordialement
PK

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Hello

For my part, and to debate it within the framework of this interesting subject proposed by Pierre, rather than to make reference to the attitude according to the sketch n° 4 of the table "Terminologies...", I think that there is effectively advantage here to consider the representation of the same attitude of low gymnastic according to the 5th sketch of the table "Evolution of attitudes towards Collection", also visible on Forum +.

Indeed, if in the table "Terminologies...", this attitude associating non-exaggerated ramener and engagement of the hindlegs on extension/lowering of the neck can easily be "visually differenciated" from attitudes in overbending on extension or flexion of the cervico-thoracical hinge, (sketches n° 2 and n° 6), in the second aforesaid table, this same attitude joins in a representation of progressive evolution in parallel to the representation of an evolution towards certain ramener and certain engagement of the hindlegs on a raising of the neck.

In this perspective of progressive evolution in Basse Ecole towards the obtaining of one "correct collection", I think, Olivier, that it is inadequate to distinguish the evoked attitude as being one "preliminary for the continuation..." of the work in Basse Ecole.

In my opinion, there would be rather advantage to consider simply that the idea of patient and progressive search of a non-forced ramener and of the engagement of the hindlegs should constitute the "guiding thread" of the work of Basse Ecole in perspective of Collection, as well in the work of the horse on lowering of the neck as in the work on raising of the neck.

Indeed, for many riders, the "work" conceives only on the raising of the neck, the lowering of this one being envisaged only for "the rest and the relaxation" between two work´s phases.

Without being an "indispensable preliminary", the progressive search of the not-excessive and not-forced ramener is to be, "in principle", easier to start since the beginning of the work of the young horse on an extension/lowering of the neck rather than on a raising of this one, because of the fact that it requires less consented flexion of the pool to obtain a forehead in the vertical comparatively to the obtention of such a positioning of the forehead on a raising of the neck.

Also, and for the same reason, it turns out, "in principle", easier to associate first a certain not-forced ramener, the forehead at the vertical, with an engagement of the hindlegs on an extension/lowering of the neck rather than on a raising of this one.

In the alternation of the work in extension/lowering and raising of the neck, the work´s phases in lowering can have a preparatory and favoring character for the work´s phases in raising, that what can be judiciously exploited in the progress to classical Collection.

Therefore, rather than to advance a global distrust concerning the working attitude in extension/lowerig of the neck, (which besides is favoring from the point of view of the "biomechanical support" of the back and which lends itself well to a work of muscular improving of abdominal muscles), it seems to me that it rather takes place there to put in motto and criticize the process consisting in looking for a positioning of type of Collection, not by a patient and progressive search for a rise of the ramener until obtain a forehead at the vertical on a raising of the neck but on the contrary, by imposing at first an extreme overbending on a cervico-thoracic extension and by "authorizing", from time to time, as for example in competition, a "dysoverbending", by "letting more or less go" the forehead towards the vertical, by allowing a "momentaneous re-opening" of the pool by lenghtening of the reins, with as for frequent and visible consequences a persisting bending at the level of C2-C3 and a lack of real engagement of the hindlegs, in contradiction notably with the specifications of the article 401...

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

J´ai déjà dit plus avant sur le forum ce que j´en pense, j´ajouterai seulement que ce que j´ai vu de ces pratiques (extension d´encolure) n´est guère enthousiasment, gogue, chambon, rênes allemandes, séances de travail entières nuque plus basse que le garrot, des séances de longe de 20 mn avec enrênement sans que le cheval puisse relever son encolure, je ne pense pas que ce genre de travail puisse amener autre chose que des contractions et raideurs. Travailler un jeune cheval pendant plusieurs mois, comme préconisé par certains cavaliers, dans l´attitude encolure basse me semble préjudiciable tant pour son équilibre que pour la préservation de ces membres antérieurs ...
Les pratiques décrites ci-dessus sont excessives et c´est pourquoi je pense qu´il est utile de préciser le cadre de l´application pratiques de l´"extension" d´encolure.
Pour ce qui me concerne je réserve cet exercice à la détente et aux fréquentes poses ponctuant le travail.
Tout cela est un peu redondant.

cordialement pierre

(par pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Cher Pierre

je déplore comme vous ce qui est trop fréquemment visible dans les pratiques communément dénommées "travail du cheval encolure basse".

Cordialement
PK

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Dear Pierre

I regret as you what is too frequently visible in the practices commonly called "work of the horse with low neck".

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)