Greetings, fellow dressage enthusiasts!
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Je reviens donc sur ma question précédente :
Comment les juges qui ne doivent que juger la reprise qui se déroule devant leurs yeux sur le rectangle de dressage peuvent-ils décéler ce genre d´entrainement ? Sur quels critères ? Quels attitudes ou mouvements pourraient-ils sanctionner ?
D´autre part, ne serait-il pas souhaitable de mettre en avant les cavaliers de haut niveau qui gagnent et qui ne pratiquent pas ce type de méthode ? Appel à ceux qui connaissent les manières de travailler des cavaliers internationaux ?
(par Pascale)
Il y a plusieurs mois que j´avais rapporté sur le forum ce que j´avais vu en Australie lors de l´échauffement des chevaux de " Grand-Prix ". Oui, cette pratique existe dans d´autres pays et ce qui est navrant, ce sont justement ces " clowns tristes "qui vont dispenser la bonne parole, histoire de s´offir des petites vacances aux frais des cavaliers qui n´ont pas la moindre idée des dommages et tortures qu´ils infligent à leurs chevaux. Ou plutôt si, ils le savent mais quand on veut gagner, peut importe les moyens, même s´il faut massacrer sa monture pour arriver à ses fins.
Pour limiter les dégâts, un contrôle stricte devrait être fait sur les places d´entraînement: réglages des embouchures et l´interdiction de toute ferraille violente en guise d´éperons. Bien sûre, on ne peut pas contrôler se qui se fait à la maison mais ce serait déjà un pas en avant pour, non seulement limiter les dégats, mais aussi pour obliger ces cavalier/boucher à changer leur monte. Enfin, les juges sont également responsables de ce problème car ils savent ce qui se passe derrière le rideau. Certains sont peut-être même les enseignants des concurrents! Bref, comme pour le saut où les enrênements sont interdits ( rênes allemandes par ex ) et où une contrôle existe, une possibilité similaire pourrait être mise en place: metttre un " contrôleur " sur la place d´échauffement et de pénaliser les abus et surtout les récidivistes.
(par Frédy Merçay)
Bonjour,
Pour répondre également à Pascale, le principal point à sanctionner pourrait être le fait que la nuque est fléchie au niveau de C3 - la nuque n´est plus le point le plus haut. Les postérieurs sont généralement loins (croupe haute dans les figures rassemblées), chevaux entablés, chevaux qui pèsent, etc...
Un contrôle est déjà effectué en internationaux à la sortie du carré pour vérifier la conformation de l´embouchure (et des éperons, il me semble)... Ces juges pourraient effectivement être amené à contrôler d´autres choses.
En CSO, en france tout du moins (je ne connais pas les règlements helvétiques...), les enrênements sont interdits sur la piste, mais pas au paddock (à la baule, sur le paddock, je n´avais jamais vu atant de rênes allemandes à la fois, sûrement une promo chez le fournisseur :).
Le moyen de "sanctionner", serait évidemment de faire respecter l´esprit et la lettre de l´article 401 (et c´est là qu´on intervient :)
StephE
(par StephE)
Il me semble qu´on peut voir au moins deux résultats :
1 - La croupe qui monte dans les changements de pieds aux temps
2 - Un piaffer ataxique et dont les posers des diagonaux sont dissociés (les antérieurs se soulèvent et se reposent vite et sans rebond, alors que les postérieurs diagonaux se posent après l´antérieur associé, et ceci même si le cheval donne l´impression d´être ployé et rassemblé).
On le voit très bien sur les vidéos regardées image par image.
Mais j´aimerais être sûr que ces problèmes sont liés à l´entraînement "deep and low" et pas à un cheval particulier.
(par Philippe BOIRET)
Bonsoir,
Concernant le piaffer dont vous parlez, ne serait-ce pas plutôt lié à un apprentissage trop tôt du piaffer, j´entend par là, apprentissage du piaffer avant que le cheval n´ait "appris" à "porter" son cavalier (garrot qui monte, tension du dos, cheval qui porte son cavalier, ce qui permet d´obtenir la pleine liberté du mouvement des membres ?)...
Mais là, je ne fais que rebondir sur une idée... et j´ai peut être vraiment tout faux....
StephE
(par StephE)
Bonjour,
Je crois me souvenir que Rembrandt, qui est le premier cheval de haut niveau entraîné "deep and low" (si je ne me trompe pas), piaffait dans un équilibre très horizontal, sans aucun abaissement des hanches.
Par ailleurs sur le site de Theresa, elle nous explique que ce travail a tendance à figer, à durcir le dos (je le dis avec mes mots maladroits).
Ceci pourrait expliquer celà. Mais je n´ai aucune compétence pour le démontrer.
(par Philippe BOIRET)
Tant qu´un article dénonçant ces pratiques ne circulera pas, rien ne changera.
Vous avez aussi raison, nous ne pouvons que critiquer, mais nous n´avons personne à citer comme exemple à haut niveau en échange : encore faut-il pouvoir avoir confiance ! effectivement, nous ne savons jamais "ce qui se passe à la maison, ou dans le box".
Etre amateur permet peut-être encore de pouvoir monter "sans compromis", mais souvent, il n´y a pas les chevaux, ni les sponsors...
Revoir la rêglementation au paddock serait une bonne chose.
Quant à l´explication de StephE, elle doit être assez proche de la vérité: trop vite !
amicalement
(par S.A-A)
Oui, sur les places d´entraînement helvétique en saut, les enrênement sont interdits.Amicalement.Frédy
(par frédy Merçay)
Bonjour à tous:
Comme vous, je n’aime pas ces images qui montrent les plus mauvais moments d’échauffements qui sont critiquables. Mais comme je l’ai déjà dit, dans le cas d’Anky, mon expérience en la voyant travailler ses chevaux entre 1992 et 1996, a été d’observer que les bons moments dominent et que les mauvais moments sont seulement ponctuels. Elle a pourrait avoir changé, mais cela n’expliquerait pas sa présence et son tact en concours.
Il y a environ 7 ou 8 ans, j´ai fait des recherches sur le moment de suspension au piaffer, le moment ou aucun membre ne supporte le cheval sur le sol.
J´ai passé en revue image par image tous les piaffers des reprises de Grand Prix et de Grand Prix Spécial, et des Reprises Libres en Musique des épreuves internationales que j´avais sur vidéo. Je n´ai trouvé aucun cheval montrant de la suspension ou du synchronisme lorsque le son piaffer restait sur place ou même avançait à peine, sauf un, Bonfire. Je l’ai trouvé dans la reprise en Musique Libre d’Anky aux championnats du monde de La Haye en 1994. C’est pour cette raison que je les ai cités dans mon article sur « la légèreté invariable » qui est posté dans la partie privée de ce site.
Dans cet article, je donne la définition de la suspension élastique que j’illustre avec trois images successives que j’ai finalement pu filmer lorsque Catherine Henriquet a obtenu pour la première fois une foulée de piaffer correct de Spartacus. Elle le préparait pour l’épreuve de GP à Grenoble où Spartacus a obtenu un score de près de 65% au lieu de moins de 62% comme il en avait l’habitude.
A mon avis, à un niveau de dressage avancé, la légèreté est obtenue seulement par le tact et non pas par une technique quelconque.
En fait, à mon avis, aucune technique endommagera un cheval si elle est appliquée avec beaucoup de tact, c’est à dire dans la légèreté.
StephE a raison tous ces chevaux sont poussez à faire trop de piaffer trop tôt.
Cordialement,
MK
PS: Aux USA les rênes allemandes sont interdites dans les paddocks des terrains de concours de saut et de dressage; et, les mors et les éperons sont inspectez avant et parfois aussi après chaque épreuve. Toute évidence de cruauté est sanctionnée.
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Hello all:
Like you, I don’t like these pictures that show the worst moments of reprehensible warm ups. But like I said already, in the case of Anky my experience seeing her work her horses between 1992 and 1996 has been to observe that good moments prevailed over bad movements that are only short lived. She could have changed, but this wouldn’t justify her presence and her tact at shows.
About 7 to 8 years ago, I did some research about the moment of suspension in piaffe, the moment when no leg supports the horse on the ground. I reviewed frame-by-frame all piaffes in the GP and GPS, and Freestyle tests I had on videos. I didn’t find any horse showing suspension or synchronicity when their piaffe was on the spot or even moved very little forward, except one: Bonfire. It was in the Musical Freestyle test Anky performed on him at the World Games in The Hague in 1994. This is why I mentioned them in my article about « the invariable lightness » that is posted in the private section of this site.
In this article, I define the elastic suspension that I illustrate with three adjacent frames I finally was able to film when Catherine Henriquet obtained for the first time a stride of correct piaffe from Spartacus. She was preparing him for a GP test at the Grenoble show where Spartacus has obtained almost 65% instead of just under 62% as usual.
IMO, at an advanced dressage level, lightness is obtained only by tact and not by any technique used to warm up a horse.
Actually, IMO, no technique would be detrimental to the horse if it were applied with a lot of tact, i.e. in lightness.
StephE is right these horses are pushed to do too much piaffe too soon.
Cordially,
MK
PS: In USA, German reins are forbidden in the paddocks of jumping and dressage show grounds; and, the bits and the spurs are inspected before and sometimes also after each test. Any evidence of cruelty is punished.
(par Michel Kaplan)
Je suis horrifié par ces images.
Qui peut m´explquer en quoi consiste cet entrainement rolkur? Comment est il possible de voir de telles attitudes à la détente d´un concours international?
Comment est il possible de rentrer en piste avec cheval rassemblé (abaissement des hanches, chanfrein à la verticale...etc) apres un tel échauffement??
Comment des juges peuvent-ils faire gagner Anky vanGrusven à Las Vegas sachant qu´elle utilise de telles méthodes qui sont à l´opposé du reglement ET à l´opposé du travail de base classique?
Cela dépasse mon entendement.
Merci
(par Frédéric Cazales)