Skip to main content

du "mental" / about "mental"

1 réponse [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Suite aux commentaires de Nathalie et Marc, (avoir raison de laisser le mental-le cerveau gauche-un peu de coté, pour mieux progresser, il faut savoir se servir de son cerveau au moment voulu et le laisser tranquille quand il faut), ainsi qu´à mon premier commentaire succinct concernant le bref passage cité par Margareta relatif à ce qu´il "faudrait ne pas faire" et ce qu´il "faudrait faire" selon Eckhart Meyners dans le sujet "balancier global" page 55, (que je trouvais abusivement généralisateur d´une part et abusivement réducteur d´une autre), je trouve intéressant de revenir sur le sujet du "mental" de façon plus détaillée.

En premier lieu, je trouve qu´il convient dans le cadre équestre de bien distinguer entre deux aspects du "mental", interactifs entre eux mais bien différents.

En effet, il y a grand intérêt à considérer d´une part, ce qui relève des "conceptions mentales équestres" du cavalier, sous-jacentes à ses apprentissages personnels, et d´autre part, ce qui relève des "interventions mentales" du cavalier sur sa gestuelle d´assiette et de conduite de sa monture.

Pour ce qui est des "conceptions mentales", j´ai souligné précédemment l´intérêt de la remise en question des a priori de "verticalité" et de "décontraction maximum" en perspective du fonctionnement en balancier global, mais il convient également de souligner "l´impact fonctionnel inhibiteur" de l´a priori de "LA position correcte du cavalier", fort répandu mais très peu en "cohérence", du fait de son caractère statique, avec les nécessités dynamiques des gestuelles d´assiette.

A ce titre et dans son propre cadre méthodologique, je comprends fort bien la préconisation d´Eckhart Meyners de laisser de coté le "mental" et de "s´abstenir de penser à sa position", afin de privilégier le "feeling" des mouvements du corps..., plutôt que de chercher à maintenir une position théorique contradictoire avec les réalités dynamiques perceptibles...

Par ailleurs, sur le plan des "interventions mentales", il se trouve préférable également de s´abstenir de chercher à "gérer mentalement" les mouvements d´accompagnement des allures dans telle ou telle option de fonctionnement et de "laisser faire le cerveau et la "mémoire musculaire" pour la gestion des automatismes".

Il serait en effet illusoire, par exemple au trot assis en balancier lombaire, de vouloir "coordonner mentalement" les mouvements synergiques des étages articulaires lombaires et cervicaux sur une fréquence de l´ordre de deux mouvements alternatifs par seconde...

Cependant, ces considérations n´excluent pas qu´il puisse y avoir un "impact fonctionnel non pas inhibiteur mais facilitant" découlant d´un a priori conceptuel "mental" différent de celui de "LA position du cavalier", comme notamment celui envisageant "trois options de fonctionnement biomécaniquement distinctes", et qu´il n´y a pas lieu en ce cas, et bien au contraire, à laisser de coté cet aspect du "mental".

D´autre part, et particulièrement pour ce qui est de l´exploitation du fonctionnement en balancier global, s´abstenir de vouloir "gérer mentalement" les mouvements des hanches n´exclu pas qu´il y a intérêt à rester "mentalement vigilant" au maintien de la "position relative" des "points fixes" entre lesquels s´effectuent ces mêmes mouvements, à savoir la position de la tête et celle des bas de jambes...

Il me semble qu´il convient donc de garder certaines réserves quant à la mise en avant de façon globale et généralisatrice des "avantages assurés" du "lâcher prise" ou de la mise de coté du "mental"...

Cordialement
PK

//////////////////

Hello

Further to the comments of Nathalie and Marc, (to be right to let the mental-the left brain-little aside, to progress faster, we must know how to use our brain at the right moment and letting it go when its needed), as well as to my first succinct comment concerning the brief passage quoted by Margareta relating to "what not to do" and "what to do" according to Eckhart Meyners in the subject "global swing" page 55, (that I found wrongly generalizing on one hand and wrongly reducer of the other one), I find interesting to return about the "mental" in a more detailed way.

First of all, I find that it is advisable in the equestrian frame to distinguish well between to aspects of the "mental", interactive but very different.

Indeed, there is great interest to be considered on one hand, what concerns "equestrian mental conceptions" of the rider, underlying in his personal learnings, and on the other hand, what concerns "mental interventions" of the rider on his body movements of seat and of driving of his horse.

As for the "mental conceptions", I underlined previously the interest of the re-questioning of the a priori of "verticality" and "maximum relaxation" in perspective of the functioning in global swing, but it is also advisable to underline "the inhibitive functional impact" of the a priori of "THE correct position of the rider", hardly spread but very few in "coherence", because of its static character, with the dynamic necessities of the seat´s body movements.

As such and in his own methodological frame, I understand very well the recommendation of Eckhart Meyners to let aside the "mental" and "to refrain from thinking of his position", to privilege the "feeling" of the body movements..., rather than try to maintain a theoretical position contradictory with the perceptible dynamic realities...

Besides, from the point of view of the "mental interventions", it turns out preferable also to refrain from trying "to manage mentally" the movements of accompanying of the gaits in such or such functioning´s option and "to let make the brain and the "muscular memory" for the management of the automatisms".

It would be indeed illusory, for example in the sitting trot in lumbar swing, to want "to coordinate mentally" the synergic movements of the lumbar and cervical levels on a frequency of the order of two alternate movements per second...

However, these considerations do not exclude that it should be there a "functional impact not inhibitor but facilitating" ensuing of a conceptual mental a priori different from that of "THE position of the rider", as notably that envisaging "three biomechanically different options of functioning", and that it does not there take place in this case, and on the contrary, to let aside this aspect of the "mental".

On the other hand, and particularly as for the exploitation of the functioning in global swing, to refrain from wanting "to manage mentally" the hip´s movements not exclud that there is interest to remain "mentally vigilant" in the preservation of the "relative position" of the "fixed points" between which happen these same movements, namely the position of the head and that of the bottom of legs...

It seems to me that it is thus advisable to keep some reserves relating to the advance in a global and generalizing way of the "certain advantages" of the "letting go" or of the letting aside of the "mental"...

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonjour
je monte un cheval qui est sensible des barres, à des crochets supérieurs très hauts, des lèvres épaisses et la commissure très sensible.
Le cheval est très délicat ayant eu de nombreux cavaliers qui eux ne l´étaient pas...malgré les conseils de mes formateurs de monitorat je n´aie pas voulu passer à des mors toujours plus sévères mais je suis au contraire passée à toujours plus doux, et j´ai rétablit un contact léger et confiant ( auparavant le cheval était considéré dangereux par la violence de ses réactions et refusait tout contact franc ; ou il était en défense ou il passa. Néanmoins je ne suis pas sûre d´avoir trouvé ce qui lui convient le mieux : je monte avec un gros mors double brisure mais au repos il me semble qu´il touche les crochets. IL était pas mal aussi avec un résine droit mais irrité aux commissures.
Avez vous des conseils à me donner ?

(par juliette)