Cheval tendu
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Bonjour,
J’ai l’impression que l’expression « cheval tendu » est utilisée pour désigner le cheval à l’encolure basse et au chanfrein vertical. Cette position est sensée étirer la dite ligne du dessus. Pensez-vous que cette position soit utile ? Pour ma part j’en doute fortement car je pense que le chanfrein en position vertical sur une encolure basse ne sert à rien si ce n’est à enfermer le cheval et donc à avoir une impression – illusoire – de contrôle.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour à toutes et tous.
Camille ne vous excusez pas chacun à le droit d´exprimer ses idées c´est ce qui fait l´intérêt d´une discussion.
Je ne cherche pas à convaincre je suis simplement passionné.
Je m´exprime pour ce qui est du cso et dressage. je connais peu les autres disciplines
Il n´y a pas de souplesse sans décontraction, l´inverse n´est pas forcement vrai.
Souplesse, puissance, tonicité, endurance, ... mais on nous parle uniquement ou presque d´étirement, d´allongement ou d´extension d´encolure c´est un peu étrange !
L´encolure basse chanfrein vertical n´est-ce pas la position de repos du cheval le poids de l´encolure étant supporté par le ligament cervical ?
Dans cette attitude le poids tant à se reporté vers l´avant ce qui ajoute à la surcharge apporté par le cavalier (2/3 sur l´avant 1/3 sur l´arrière, nous dit le gnl l´Hotte, et à cette époque on ne s´asseyait pas sur le pommeau de la selle) et si l´on nous dit compenser par l´avancé des postérieurs n´est-ce pas là, reporter encore du poids vers l´avant. Quant à la remonté du garrot dans ces conditions ... M Racinet nous dit que l´élévation de la tête favorise l´élévation du garrot (Vers une équitation totale page 19 et suivantes). M. d´Orgeix nous conseil de travailler parallèlement la cession de nuque en cherchant à remonté l´encolure et le relèvement de l´encolure en cherchant la cession de nuque. Les anciens parlaient d´asseoir le cheval ; je n´aime pas beaucoup parler par images car elles prêtent souvent à confusion mais celle-là me semble explicite.
Légèreté ne veux pas dire passivité, le cavalier demande aimablement par ses aides le cheval exécute. Les aide ne doivent pas agir par effet mécanique en tirant par ici et poussant par là, le cheval doit comprendre ce qu´on lui demande et répondre en conséquence.
Je me suis amusé à feuilleter mes livres équestres pour regarder les photo. de grand cavalier comme Mrs Decarpentry, Beudant, Wattel, Jousseaume, Lesage, Wallon, Saint Phall, Gerhart, ... , quelle différence avec les photo. vue dans les magazines actuels. Alors que les sciences et techniques nous fournissent toujours de meilleurs outils (ostéopathie, biomécanique, médecine sportive, technique d´entraînement, diététique, vidéo, nouveaux matériaux, ... ) pourquoi la discipline dite dressage (drôle de nom) a-t-elle régressé ?
Quand on pense qu´aujourd´hui on a peu l´occasion de voir un piaffer correct !
J´exagère peut-être un peu, mais pas sûr.
Peu de cavaliers partagent mes idées équestres mais ça n´est pas grave je suis d´accord avec moi même et c´est déjà pas mal :-)
Meilleurs voeux pour 2005 à toutes et tous ainsi qu´a vos chevaux.
amicalement
pierre.
(par pierre)
Voici une possible traduction du langage d’équitation vers le langage normal
Langage équitation :
-Pendant la détente, tendre la ligne du dessus en décontractant le cheval par une descente d’encolure qui permet la monté du garrot.
Langage normal :
-S’étirer
//////
Here is a possible traduction form horseriding langage to normal langage
Horseriding langage :
-While the warm up, tend the above line by relaxing your horse with
a flexion down neck which let the poll rise.
Normal langage
- stretching
(par Mick Hunter)