Pétition, polémique et révolution

Bonjour Nathalie,

Je partage également votre point de vue plein de bon sens. Je fais parti de ceux qui pensent que l´on obtient pas les meilleurs résultats en imposant aux autres sa propre vision. Imposer est une forme d´agression. Les révolutions aboutissent souvent sur de nouvelles révolutions, contentons nous peut être tout simplement d´évoluer. En ce sens un travail long et en profondeur me semble effectivement plus efficace.

Cordialement

(par Marc)

Je rejoins votre opinion, ainsi que celle de Nathalie. Cette fois nous parlons compétition. Il faut convaincre les juges. Ayant été juge moi-même, je pense que l´évolution ne peut venir que par le haut (ceux qui forment et évaluent les juges). Il convient donc d´agir auprès d´eux. J´avoue que je ne sais pas comment il faudrait faire. Je réfléchis... En l´espèce je crains qu´une pétition ne serve pas à grand chose et que nous nous mettions beaucoup de gens à dos (n´oublions pas les enjeux économiques qui sont derrière).
Bonnes fêtes de Noël à tous

(par Antoinette)

Bonjour,

Même si Nathalie et moi ne sommes pas toujours d´accord, je pense que de commencer à aborder la question sous l´angle vétérinaire me parait le plus sage pour convaincre en douceur. Cheval santé, excellente revue au demeurant, me parait effectivement tout à fait ciblée dans ce cas. Il faudrait simplement connaître quelqu´un qui connaît quelqu´un qui connaît quelqu´un :) ou alors leur écrire, au culot, et voir ce que ça donne :)

Nous avons également des "embassadrices" de renoms : Catherine Henriquet (quelle grâce à cheval) et Odile Van Dorn dont je n´ose pas imaginer qu´elles pratiquent ces méthodes.

Monsieur Henriquet et VSV ont également droit à quelques lignes dans une revue de renom. Leur plume avisée pourrait glisser un mot sur le sujet.

Il y a également à l´ENE des gens qui font des études biomécaniques, et qui les publient. Peut-être trouverait-on aussi ici un scientifique avisé qui pourrait menner une étude sur le sujet (ce serait surement un bon thème pour une thèse d´école véto, non ? Les conséquences sur la locomotion des équidés de la pratique de la méthode dite de "l´enfermement systématique" (bon, je n´écrirai que le sujet...)

StephE

(par StephE)

Créer une figure de dressage dont le nom serait « étirement de l’encollure».

////

Create a dressage move which will be called « neck stretching »

(par Mick Hunter)

Bonsoir,

Peut être faudrait il renommer la pas allongé ? :)

StephE

(par StephE)

je suis bien d´accord avec vous tous mais je ne crois pas aux révolutions brutales. Plutôt que de révolution d´ailleurs je parlerai d´éducation, et en la matière rien ne me semble -t-il ne vaut l´exemple.
Travaillons dans le sens d´allege sans chercher à convaincre et ce sont nos résultats ( même si quelque fois ils se font attendre)qui feront venir des gens à nous . Quand on voie un cavalier et un cheval unis dans la légèreté point n´est besoin de prêcher. D´autant que les gens n´entendent que ce qu´ils veullent bien , ou plutôt ce qu´ils sont prêts à entendre ( laissons à chacun le temps de faire son chemin, nous le faisons bien avec nos chevaux, non?)
Essayons donc de nous rapprocher nous- même le plus possible de notre idéal et notre exemple en convaincra plus d´un sans que nous ayons perdu énergie et moral à prêcher dans le désert .
Bref, ayons la foi! et apprenons la patience, encore et encore.
Je vous souhaites à toutes et tous une très belle année avec les votres, humains et chevaux.
juliette

(par juliette)

Bonjour Juliette,

vous avez raison, il n´y a pas plus sourd que celui qui ne veux pas entendre.

mais nous pouvons forcer un peu en montrant et en expliquant .

cordialement

(par Serge)

je suis bien d´accord, montrons, mais n´expliquons que s´il y a demande... le principe étant de provoquer l´intérêt puis le désir de travailler dans l´esprit allege, alors viendrons les questions . C´est un principe connu en pédagogie :donner envie de faire puis expliquer faire expérimenter et laisser le demandeur sur sa faim ( c´est à dire ne pas le débouter mais ne pas tout donner en vrac en une fois afin d´augmenter le désir)
Ca fonctionne très bien avec les enfants pour le goût de la

(par juliette)

je suis bien d´accord, montrons, mais n´expliquons que s´il y a demande... le principe étant de provoquer l´intérêt puis le désir de travailler dans l´esprit allege, alors viendrons les questions . C´est un principe connu en pédagogie :donner envie de faire puis expliquer faire expérimenter et laisser le demandeur sur sa faim ( c´est à dire ne pas le débouter mais ne pas tout donner en vrac en une fois afin d´augmenter le désir)
Ca fonctionne très bien avec les enfants pour le goût de la lecture par exemple: ils voient les parents lire (exemple) puis le parent leur lit des histoires, courtes au début puis à épisodes (rester sur sa faim) il y a gros à parier que l´enfant petit à petit lira de plus en plus seul pour avoir la suite. C´est un peu caricatural comme exemple , mais ça fonctionne.
Je sais bien que nous avons du mal à contenir notre fougue à partager le bonheur de travailler léger mais je suis sûre que nous aurons plus de résultats en "tendant nos filets" et en attendant.
celà n´empêche pas d´afficher nos options, en douceur et discrétion (éveiller l´intérêt mais ne pas agresser)
amicalement, juliette

(par juliette)

Tous les totalitarismes le savent, si l’on musèle correctement la presse et l’information, les pires massacres ne font pas de vagues et peuvent se poursuivre tranquillement sous le voile pudique de l’ignorance. Toutes proportions gardées, il faut donc se poser sérieusement la question : soit l’encapuchonnement systématique est de l’ordre de l’acceptable, et n’est qu’un effort de plus demandé à nos braves chevaux. Soit il est du domaine de l’inacceptable, génère crampes, difficultés respiratoires, dommages physiques à long terme, et demande à être dénoncé.
Si la dénonciation d´une pratique inacceptable est perçue comme une agression, il ne faut pas en accuser la dénonciation, mais bien la pratique elle-même!

On sait que le cheval est dans l’incapacité totale d’exprimer sa souffrance, et que le cavalier lambda, même s’il aime infiniment les chevaux, reste dans l’incapacité absolue de la deviner. Plus longtemps en laissera les cavaliers s’habituer à l’image de chevaux enroulés qui dégoulinent de bave dans des muserolles serrées à se rompre, plus longtemps on les laissera se bercer au seul discours lénifiant de ceux qui prônent cette technique et trustent les victoires, plus le retour en arrière sera long et difficile.

Joyeux Noël à tous !

(par vsv)