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Buffon

6 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Qui peut m´expliquer cette phrase de Buffon :

" Il ne suffit pas que les mouvement du cheval soient légers, il faut encore qu’ils soient égaux et uniformes dans le train du devant et dans celui du derrière ; car si la croupe balance tandis que les épaules se soutiennent, le mouvement se fait sentir au cavalier par secousses et lui devient incommode : la même chose arrive lorsque le cheval allonge trop la jambe de derrière, et qu’il la pose au-delà de l’endroit où le pied de devant a porté. Les chevaux dont le corps est court est sujet à ces défauts... "

En quoi peut on considérer qu´un cheval qui se méjuge est victime d´un défaut d´allure ? S´agit-il de certains cas uniquement (les trotteurs, par exemple) ?

StephE
Perplexe

(par StephE)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
A ma connaissance (oh combien limitée) Buffon fait référence en tant que naturaliste mais pas en matière d´Art Equestre. Les connaissances "scientifiques" du cheval et de sa locomotion au XVIIIème siécle, ne me semblent pas pouvoir nous éclairer beaucoup sur notre manière de monter à cheval. Mais je me trompe peut-être.

En ce qui nous concerne, il n´y a, à mon avis, pas grand´chose à attendre d´une analyse du travail qui s´appuierait sur le jugement déjugement ou méjugement.

Ceux qui n´apprécient l´engagement du cheval que par le méjugement des postérieurs ne sont-ils pas intrigués par un cheval au piaffer ? Il ne se méjuge pas et il est pourtant dans le rassembler maximum, non ?

Je préfère pour ma part m´attacher à ce que les postérieurs de mon cheval, tout en restant TRES ACTIFS, ne se posent pas à l´extérieur de la ligne parcourue et que leurs articulations hautes soient "élastiquement" fléchies si c´est le rassembler qui est recherché.

Amicalement,

(par Yves Delord)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Buffon était effectivement naturaliste, mais je n´ose imaginer qu´à son époque et vu son milieu, il ne soit aussi cavalier et amateur de chevaux.

Au plus j´avance dans son bouquin, au plus je trouve que justement, pour cette époque, ils ont une connaissance des allures qui m´épate ! (moi qui au bout de 25 ans, n´arrive toujours à voir si je trotte sur le bon pied ! suis étonnée de voir qu´il décrit presque parfaitement les allures du cheval !

Je ne juge pas un cheval sur le fait qu´il soit devant ou derrière sa trace (je le répète, je connais des pur-sans qui se méjugent en broutant dans leur pré les petites fleurs du printemps).

Cela dit, en ligne droite, les hanches du cheval étant plus larges que ses épaules, ses postérieurs (ou au moins le postérieur externe si le cheval a les épaules devant les hanches) se posent forcément sur une ligne extérieur, non ?

StephE
Perdue

(par StephE)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

j´ai déjà eu l´occasion de faire une remarque au sujet de la façon de juger l´engagement des postérieurs du cheval en mouvement sur ce forum; il est vrai que la pose de l´empreinte du postérieur par rapport à celle de l´antérieur n´a aucune valeur: StephE et Yves ont chacun donné des exemples qui contredisent cette affirmation; et vous n´avez pas parlé de la conformation du modèle qui peut avoir un rôle!il me semble plus important de s´attacher à l´orientation du postérieur par rapport à la verticale et de comparer les angles formés avec cette verticale lorsque le postérieur est en fin d´appui et en début de poser; cette comparaison permettra d´apprécier le degré d´engagement du cheval: ainsi dans le piaffer, l´angle verticale- début de poser est plus grand que l´angle fin d´appui-verticale(=0, puisque le postérieur ne doit pas se déplacer!): on a donc un engagement maximum et un cheval au rassembler; meilleurs voeux;yk
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I have already had the occasion to make a remark about the way of judging the commitment of the posterior of the horse in movement on this forum; it is true that the pose of the imprint of the posterior with regard to that of the anterior has no value: StephE and Yves each gave examples which contradict this assertion; and you did not speak about the conformation of the model which can have a role! It seems to me more important to become attached to the orientation of the posterior with regard to the vertical line and to compare angles formed with this vertical line when the posterior is at the end of support and at the beginning of the pose; this comparison will allow to appreciate the degree of commitment of the horse: so in the piaffer, the angle vertical - beginning of the pose is bigger than the angle end of support-vertical line (=0, because the posterior does not have to move!): we thus have a maximum commitment and a horse in collection; best wishes; yk

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Hanches plus larges, mais ce sont rarement elles qui se posent par terre, heureusement!
Il me semble bien que les sabots forment eux une piste plus étroite, surtout en mouvement, dont la largeur varie selon la conformation du cheval.
Mon regretté ami Toni del Rosso m´avait expliqué qu´il évitait de choisir pour le dressage des chevaux aux postérieurs écartés (j´espère ne pas trahir sa pensée)

(par vsv)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Très Terre à terre, les cavaliers d’hier et d’aujourd’hui, recherchent pour leur différentes montures, quelque soit leur niveau de révolution ou de classisisme, des traits réguliers. Un principe de beauté invariant.

Les flocons de neige blancs, couleur froide vont très bien avec la terre sienne brulée, couleur chaude.

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Very close from earth to earth, horse riders of yesterday and today, with their different mounting are looking for,whatever their degree of revolution or classisism, regular lines. A beauty principle that doesn’t change.

White snow flakes, cold color fit very well with burned ground color, a hot color.

(par Mick Hunter)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

La pluie, le vent, la boue, l´hiver breton n´a pas la beauté des Noëls à paillettes. La jeune ponette a fait du poil et semble encore plus welsh qu´avant. Le nez sur son tas de foin mouillé, elle semble se mettre en boule devant le mauvais temps. Hier, elle a sauté la clotûre : ne dit-on pas que l´herbe est plus verte dans le pré du voisin ? Les grands chevaux n´ont pas suivi. Ils savent bien, eux, qu´après l´hiver vient le printemps.
Joyeux Noël, et une nouvelle année pleine d´herbe verte !

Nathalie

(par nathalie)