Skip to main content

réaction viscérale

15 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

j´ai été révulsée par l´émission consacrée à ce type qui dresse les chevaux pour les picadors : il ose dire qu´il les aime ! ces pauvres petits pères n´ont que le tort d´être vieux ou voués à la boucherie : quelle alternative . Où va se nicher la cupidité ! il prétend qu´ils sont protégés, sauf lorsqu´ils mettent 20 minutes à mourir les tripes à l´air . j´ai honte, profondement honte. Je ne tiens pas à ouvrir un débat, je n´ai pas pu m´empêcher de faire éclater ma répulsion à de tels propos, tenus sur une chaine sensée promouvoir le respect des équidés.

(par Sylvie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
Je vous approuve tout à fait. En France nous prétendons être civilisés mais nous tolérons des choses indignes comme la corrida, la boucherie pour les chevaux, le transport des animaux de boucherie dans des conditions épouvantables, la licence des chasseurs, etc.
cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour´

Herve, je suis navree de tenir ce genre de propos mais la boucherie chevaline a permis de maintenir certaines races lourdes qui sans cela a l´arrivee du tracteur auraient malheureusement disparu...les chasseurs sont malheureusement egalement utiles pour la regulation de certaines populations animales qui normalement devraiet se faire naturellement par le loup ou autre predateur aujourd´hui disparu du sol francais.

Quant au reportage dont vous parlez, je ne saurai emettre 1 opinion, ne l´ayant pas vu.

Cordialement et en esperant ne pas vous avoir choques

Annabelle

(par Annabelle)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous,

Bien au contraire Sylvie je pense qu’il faut en débattre,l’homme ne peut prétendre être évolué tant qu’il passera à côté de la misère des animaux, misère dont très souvent il en est l’auteur. Louis Claude de St.Martin, philosophe du 17ème siècle insistait sur le fait que, ce n’est pas l’homme seulement qui doit évoluer, mais l’ensemble de la création et l’homme en a la responsabilité.
On peut résoudre bien des problèmes en équitation, comme partout ailleurs, en faisant une approche globale. Il ne faut pas être ou faire semblant d’être ignorant de certaines pratiques qui, nous permettraient de mieux appréhender des comportements anormaux.

Cordialement

Alain

(par degrange)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Annabelle,

Sans boucherie chevaline il n´y aurait peut être plus de races lourdes mais quel est l´intérêt de conserver ces races si elles ne doivent servir que pour la boucherie ? De plus il y d´autres moyens de conserver un patrimoine génétique.
Le rôle écologique des chasseurs relève plutôt de la propagande que de la réalité. D´ailleurs ce que je considère comme indigne est que les chasseurs puissent chasser sur le domaine public, mettant ainsi en danger ceux qui s´y promènent.
cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir,

Personnellement, je ne consomme pas de viande de cheval. Cela dit, la liberté des autres, qui n´ont pas les mêmes convictions que moi, me parait essentielle.

De plus, sous quel prétexte, pourrait-on plus manger une vache, un mouton, un saumon qu´un cheval, un chien ou un chat ?

La seule raison est culturelle. La preuve en est que dans certaines cultures, la répartitions des animaux qu´on mange et qu´on préserve n´est pas du tout la même.

Complètement Hors-Sujet (enfin, presque), mais intéressant :)

StephE

(par StephE)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Herve, pour la conservation des races dites lourdes, il y a maintenant le creneau tourisme equestre, et les haras qui essaient de placer 1 cheval "lourd" par club mais il etait quand meme bien de preserver ce patrimoine culturel, il aurait quand meme ete dommage de perdre ses races. Quant aux chasseurs, le sujet est difficile, mais expliquez moi comment on pourra limiter certaines populations sans la chasse, vu qu´il n´y a plus de predateur naturel...vaut pe mieux un chasseur plutot qu´un piege a dent ou du poison comme utilise en Angleterre pour (enfin contre) les renards...

StephE, je suis entierement d´accord, sauf que je ne pense pas que ce soit si eloigne du sujet ;o)

Cordialement

Annabelle

(par Annabelle)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Il n´y a plus de prédateurs naturel ?!
Est-ce que le gouvernement français n´a pas fait abattre deux loups denièrement (et deux autres sont en sursis !)?
N´est-ce pas un chasseur qui a abattu la dernière femelle ourse de souche pyrénéenne ? qui était accompagnée par son ourson de l´année, va-t-il pouvoir survivre sans sa mère ? quel beau gachis surtout quand on sait que les chasseurs étaient au courant de leur présence dans ce secteur et qu´ils ont quand même fait une battue aux sangliers à cet endroit !
Au fait n´est-ce pas les chasseurs qui nourrissent les sangliers et qui en relachent qu´en ils n´en ont pas assez pour les tirer ?
Et qui est-ce qui détruit les renards ? qui a failli faire disparaître les grands rapaces ?
Je sais que certains chasseurs respectent les prédateurs, mais ce n´est malheureusement pas la majorité, loin de là !
La chasse est un loisir, il n´y a pas "d´utilité écologique" à chercher dans ce loisir.
Et pour revenir au cheval, c´est comme lorsque l´on parle d´"équitation naturelle", monter sur son dos n´a jamais été naturel pour un cheval et ne le sera jamais : c´est un loisir pour l´homme ! (dans l´histoire et encore dans certains pays une nécessité pour la survie humaine).

(par Pascale)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
D´abord pour la conservation des races vous avez indiqué vous-même des moyens autres que la boucherie.

Ensuite sur la population excédentaire de certains animaux je vous retournerais la question : pourquoi n´y a-t-il plus de prédateurs ?

Enfin sur la boucherie chevaline il n´est pas vrai que chacun est libre de manger ce qu´il veut puisque la consommation de certains animaux est interdite en France. Je souhaiterais simplement que celle de cheval le soit au même titre que celle du chien ou du chat, que l´on reconnaisse au cheval un statut d´animal de compagnie ou, si cela choque certains, de loisir. Il me semble que c´est le cas en Californie.

Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Hervé,

Mes remarques ne se limitaient pas à la France. Dans les pays arabes, vous passez pour un barbare si vous mangez du porc (les raisons étaient essentiellement sanitaires et ont été récupérées par les religions) et en Inde, vous passez pour bien pire que cela si vous mangez de la vache (les raisons sont là religieuses). Il y a des pays où l´on mange du chat, du chien, des serpents, et des insectes.

Personnellement, je ne pourrais jamais manger d´insectes (pas plus que du cheval), non parce que ce n´est pas bon (c´est peut-etre délicieux une bonne fricassé de vers de terre, sauce aux grillons ?), c´est juste, que culturellement, ces animaux ne se mangent pas, pour moi, tout comme le cheval. En Alsace, d´où je viens, quand vous commandez un rosbeef au resto, vous avez une chance sur deux que ce soit du cheval (il parait que c´est très bon d´ailleurs, mais je n´y arrive pas)

Traditionnellement, en France, on cuisine la viande de cheval. Ce que vous demandez est une modification des traditions culturelles. Cela prendra certainement beaucoup de temps, tout comme dans certains autres pays, on apprend à ne plus manger les chats et les chiens (à ce sujet, il semble qu´il ne faut surtout pas aller manger chinois à paris :)

StephE

(par StephE)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour StephE,

Je ne crois pas que la question soit philosophique ou culturelle. Je crois que c´est plutôt une question juridique. Il semble incontournable dans un système de droit d´accorder des statuts différents aux animaux. La question devient donc de savoir selon quels critères ces statuts peuvent être définis. A mon avis une réponse plus ou moins objective, tenant compte du contexte culturel, peut être donnée selon l´utilisation qui est faite des animaux. Le cheval est incontestablement un animal utilisé à d´autres fins qu´alimentaires, fins qui impliquent souvent - je l´espère du moins pour les cavaliers - une relation affective entre l´homme et l´animal. Dés lors il ne semble pas anormal de conférer au cheval un statut d´animal de compagnie. Évidement cela pourrait choquer certains de ne plus avoir le droit de consommer leur plat préféré, mais il en est toujours ainsi en matière juridique ; toute évolution du droit heurte certains intérêts ou opinions - faut-il pour autant stagner ?
cordialement,
Hervé

(par Hervé)