Grosse colère!

pourquoi une grosse colère; sachons qu´il existe un proverbe: "tout beau, tout neuf"; quand, en plus, cette "nouveauté" correspond à un besoin que n´offre plus l´enseignement actuel, quand il permet de rentrer beaucoup d´argent, quand tout est proposé sur un plateau, c´est tellement facile de se lancer dans l´expérience; avec le temps, les gens sensés sauront retenir les bonnes choses et oublier ce qui est néfaste pour le cheval; "laissons faire le temps" et tâchons de trouver notre place dans les revendications qui se font jour; amicalement;yk
..................
Why a gig anger?let us know that there is a proverb: "quite beautiful, quite new; when, besides, this "innovation" corresponds to a need which is not offered by the current teaching, when it allows to to bring in a lot of money, when everything is proposed on a tray, it is so easy to dive in the experiment;in time, sensible people will be able to remenber the good things and forget what is bad for the horse;" let us let make the time" and let us try to find our place in the demands which are daylight; friendly; yk

(par yves katz)

Bonsoir,

Yves a parfaitement raison = tout nouveau tout beau.

Je lis avec interet les échanges sur l´éthologie.

C´est certainement une méthode, comme dit Yves, ......pour rentrer de l´argent.

Je ne suis pas persuadé que tout cela aide à la légéreté... du cheval mais plutôt à la bonne conscience des cavaliers qui, eux, sont légers dans leurs têtes.

Les Anciens ne suivaient pas cette nouvelle méthode, mais ont développés l´equitation Française, basée sur la légéreté.

Je prouve ce que j´écris par une phrase célébre de François Baucher =

"" L´Ecuyer qui traite l´animal comme une machine soumise seulement à l´impression du moment, sans souvenir, sans conception, ne sera jamais qu´un mauvais Ecuyer ""

Déja à cette époque, on se doutait qu´il ne fallait pas traiter le cheval sans égards, qu´il fallait le préserver, etc

Cordialement

Serge

(par Serge)

Il est quand même à noter que le "bien traiter" d´il y a trois cent ans, et le "bien traiter" d´aujourd´hui, il y a un fossé.

Remontez trois cent ans en arrière, et promenez vous chez un écuyer, je pense que vous seriez choquée par certaines pratiques.

Tout est relatif à la morale du moment :

Mais je suis bien d´accord que les nouveaux maîtres sont un magnifique exemple du marketing à l´américaine

StephE

(par equideos)

Bonsoir,

Je ne suis pas si sûr que le "bien traité" d´aujourd´hui soit meilleur que celui d´il y a trois siècles.

Je pense que nous ne voyons pas les mêmes choses dans les reprises et les concours.

L´Homme a toujours trouvé un artifice pour se donner bonne conscience.
Mais le problème reste entier.

Cordialement

Serge

(par Serge)

Je ne suis pas une "groupie" du Haras de la Cense ou de M. Parelli. J´ai apprécié la démonstration d´Andy Booth avec sa jument, et au delà du "show", y ai vu un véritable homme de cheval, avec des principes rejoignant totalement l´art équestre classique. J´ai trouvé le livre de Pat Parelli plein d´humour, et de bon sens.
Qui d´entre vous a réellement suivi un enseignement Parelli ? Je ne parle pas du visionnement de cassettes, mais d´une pratique. Oui le "packaging" est bien fait. Oui, les modules "d´initiation" sont chers et sont trompeurs, car ils apportent un tel changement que la majorité des quidams seront persuadés de "savoir". Il faut aller au delà pour voir quel raffinement, quelle légèreté on peut gagner. Et ce n´est pas du "jeu", mais du travail. Un travail épanouissant car il permet en premier lieu d´apprendre à maîtriser ses propres défauts.
J´ai commencé par voir une démo, à la suite de quoi j´ai bricolé dans mon coin. Puis j´ai suivi les modules "initiation" et "perfectionnent" (qu´il vaudrait mieux appeler initiation au sol/initiation à cheval). Entre les deux, je me suis offert 2 heures de cours particulier qui m´ont permis de "recadrer" mes bases. Avant hier, j´ai repris un cours particulier de 2 heures et demi ... où j´ai travaillé au sol. Une fois de plus, j´ai été surprise par le degré de finesse qu´on peut obtenir ... et par le classicisme fondamental des exercices ("jeux") proposés. La forme est différente, le fond est identique : j´ai amené mon cheval à réaliser une belle flexion des hanches, tout en douceur, en le faisant reculer pas à pas par dessus une barre d´obstacle poséeà 15 cm du sol.
Au sol, les résistances (ou les fuites" deviennent plus faciles à voir. On en comprend mieux les mécanismes, et on peut ainsi mieux les corriger, puis les prévenir). Il sera temps ensuite de se remettre en selle.
C´est la seule critique que je formulerais sur la méthode : elle est trompeuse sur la vitesse d´évolution. Certes, la lenteur ne fait pas(plus) recette. C´est pourtant merveilleux de se dire qu´on a tout son temps, et que le secret d´une progression rapide réside dans la lenteur.
Sans aménité aucune,
Nathalie

(par nathalie)

Je profite de votre colère pour placer une réflexion sur cette nouvelle équition digne des sirènes d´Ulysse.
Celle-ci se tord le cou elle-même à travers son film larmoyant : L´homme qui murmurait à l´oreille des chevaux. Deux mots barbares sont absents de celui-ci: effort et galoper. Au lieu de cela , on nous offre le cortège du séducteur calmeur d´esprit dont le cheval se "fout" éperdumment puisqu´il profite d´une simple sonnerie de téléphone pour s´enfuir du marasme dans lequel il se trouve (l´eau)et faire ce qui est essetiel à sa nature : galoper.
Viens Ulysse, viens, suis nous Ulysse.
Regarder La quête du Saint Graal des Monty Python et notamment la scène de la sorcière en bois, du canard et de la balance ; prenez les méthodes des chuchoteurs et Horsemans, comparez et vous verrez, c´est tout aussi risible.

(par david)