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Etats d´âme et émotions

7 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous,

Mon professeur disait qu´il y a deux étapes dans la vie du cavalier: la phase physique et la phase intellectuelle. Le cavalier doit d´abord acquérir la technique équestre: assiette, usage des aides, hippologie...dans le but de se sentir suffisament bien à cheval pour 1/ne pas le géner 2/ lui apprendre.
Quand le geste sportif deviend reflexe, l´esprit libéré peut alors écouter le sentiment et notre action physique prend le chemin de l´art.
"Délaissez un peu la technique et montez avec votre coeur.Il faut sentir et aller jusqu´à l´émotion" (N.Oliveira)
Je compare l´art équestre à des étages qu´on atteind à la suite en passant par l´escalier, marche par marche, lentement: ne pas en sauter un en utilisant l´ascenceur!
Et j´ajoute le troisième palier: aprés technique et sentiment et parce que notre activité, à la différence des autres sports, se pratique avec un être vivant, recherchons la fusion, "le centaure" en trouvant le lien d´esprit à esprit.
Nos sautes d´humeur ne proviennent-elles pas de notre impatience à "trouver" sans mode d´emploi?

Amitiés

(par Catherine Poder)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Chère Catherine,

Votre professeur avait raison. On peut enseigner la technique et la théorie. Ensuite, pour les sentiments et les émotions, la sensibilité, la légèreté et la patience, on peut aider jusqu´à un certain degré suivant la relation qui existe entre cheval, cavalier et enseignant. Mais , il appartient surtout au cavalier de faire son chemin pour que son travail devienne un art après avoir fait ses devoirs de base. Si toute communication est bloquée au départ et que le cavalier tente dans ses débuts à ne pas vouloir apprendre et comprendre, alors oui, comme vous le dites, les frustrations deviennent si intenses par ce manque de savoir, que les sautes d´humeur deviennent de plus en plus fréquentes au détriment de l´être vivant avec lequel il travaille. Dans ces cas là, il n´y a pas d´état fusionnel et les émotions ne seront jamais ce qu´elles devraient être!

Amitiés

Frédy

(par Frédy Merçay)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous

Je ne suis pas tout à fait d´accord avec la chronologie que vous proposez, Catherine, placant la recherche de la fusion, le sentiment de faire un avec sa monture, en troisième étape.

L´accès à la première que vous caractérisez, (se sentir suffisamment bien à cheval pour ne pas le gêner, l´enseigner), peut-il se concevoir réellement sans chercher (avec des orientations techniques précises...) à faire un avec sa monture dès le départ ?

Cordialement
PK

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Hello to all

I don´t completely agree with the chronology that you propose, Catherine, placing the looking for the fusion, the feeling to make one with his horse, in third floor.

Is it really possible to have access to the first one that you characterize, (in order to feel good on a horse to not bother him, teach him), without looking for (with precise technical orientations...) to make one with the horse since the start ?

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Peteris,

Je me souviends que mon professeur nous disait quand nous étions débutants que "nous étions sourds à cheval": mals à l´aise dans notre corps de "piétons", inquiets de la masse et de la force du cheval que nous ne savions pas encore gérer nous n´avions pas l´ESPRIT libre pour l´écouter.
J´ai débuté à 22 ans, obtenu le galop 7 deux ans aprés: mais il m´a fallu 5 ans pour , à un instant précis, me dire: "Je ressends enfin ce liant qui va me permettre d´accéder au tact et de vivre la légèreté."
Question d´enseignement? je pense (nos enseignants d´A.I y répondront mieux que moi)qu´il est temps d´y intégrer des approches telles que sophrologie, méthode "Alexander"( que je ne connais pas), respiration e.c.t
La troisième phase est celle ou je pense "galop", sans utiliser d´autres aides que mon intention et mon cheval "monte" dans son galop,en équilibre et ce même avec un poulain au débourrage.

A vous, Peteris, Fredy, Yves et d´autres de traduire mon ressenti par une mise en forme plus pédagogique!

(par Catherine Poder)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

P.S :rajouter "simulateur equestre" avant "sophrologie"

Navrée de cette omission, Peteris, d´autant plus que j´ai beaucoup apprécier votre site!
Me pardonnerez vous?

C.P

(par Catherine Poder)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Pas de problèmes, Catherine, et merci pour le complément.
Cordialement
PK

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No problems, Catherine, and thank you for the complement.
Cordially
PK

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Chère Catherine,

Désolé de répondre si tardivement à vos questions. J´ai déjà parlé sur le site de sophrologie. En bref, cette technique qui nous mène aux " portes du sommeil " nous permet d´approcher la relaxation la plus complete: c´est la modification de la conscience. Cette approche augmente, dans la pratique, nos performances et nos capacités de ressentir les choses. Pour ceux qui s´y intéressent, la littérature sur le sujet est vaste et nombreux sont les cours qui sont proposés, surtout pendant la mauvaise saison. J´utilise constamment cette technique quand je travail un cheval, que ce soit à pied ou monté. Si la sophrologie s´adresse à tous les domaines ( travail, concentration, sports etc..) il existe, comme vous le dites d´autres pssibilités propres à l´équitation comme la technique Alexander. Il faut choisir ce qui vous convient le mieux.

Etre conscient de son corps dans l´espace est un des problèmes que tout le monde rencontre, et pas seulement à cheval, mais dans le quotidien.

Le "feeling" est la seule chose que l´on ne peut pas vraiment enseigner. Si la technique et la théorie peuvent être appliquée, la légèreté dans sa plus noble expression, découlera de ce que l´élève aura appris correctement. Mais il la découvrira par lui-même en faisant un travail sur lui-même.

Amicalement.Frédy

(par Frédy Merçay)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Conscient d´être animé par une certaine raideur physique risquant d´entraver mon évolution équestre je songe depuis un an à m´orienter vers une activité complémentaire qui pourrait m´aider à progresser mentalement et physiquement. J´ai pensé à des activités comme la sophrologie, le yoga, le qi gong, le tai ji quan. Je pense également qu´une activité comme la danse serait bien indiqué mais pour cette dernière je crains d´avoir un frein psychologique m´empêchant de l´aborder pour l´instant.

J´aimerais avoir le témoignage de personnes pratiquant ce genre de disciplines et éventuellemnt quelques conseils pour bien choisir sachant que pour chacune de ces disciplines on se retrouve souvent confronté à des centaines de branches différentes et qu´il n´est pas facile pour un néophyte de trouver son chemin dans un univers inconnu où circule parfois des personnes peu recommandables.

Merci

(par Marc)