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journée de la cense

5 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

prenez connaissance du compte-rendu des dernières journées du haras de la Cense sur le site Cavadeos;vous remarquerez que les gens qui s´intéressent à cette équitation ont les mêmes préoccupations que nous: apporter un meilleur bien être à leurs chevaux; mais rien n´est nouveau: plutôt que de vouloir mettre en place un championnat (la ffe ne voit-elle rien d´autre hors la compétition?)fixons les bases et,sans vouloir faire de chauvinisme, recherchons nos savoirs d´homme de cheval au lieu d´aller chercher quelque chose ailleurs; sachons emprunter aux USA leur marketing commercial, mais tout le reste ,nous l´avons déjà et le trouvons dans nos racines équestres; il ne nous faut pas une nouvelle discipline, mais un meilleur enseignement plus orienté vers une connaissance du cheval plus approfondie....

(par yves katz)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Vous avez raison quand vous dites que les préoccupations des "chuchoteurs" rejoignent les notres. J´ai commencé à m´initier à ces méthodes il y a environ 4 ans et c´est de cette façon que j´ai découvert la légéreté à cheval.
Imaginez dix chevaux de club et de compétition qui la 2ème journée de stage (avec toutefois des cavaliers niveau Galop 7) qui déroulentune reprise de dressage aux 3 allures sans rênes et avec une seule cordelette passée autour du cou. Ce fut pour moi une découverte primordiale qui a remis en cause ma façon de monter en privilégiant l´usage du bassin et du corps. J´ai alors senti une autre façon de fonctionner qui en plus libèrait le cheval.
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You are true when you say that the "whisperes" concerns meet with ours. I began to learn these methods 4 years ago and I discovered lightness that way.
Imagine 10 club and competition horses (with confirmed riders) who, after 2 days of training , made a dressage lesson, 3 paces, without reins, with only a cord around the neck. It was for me an essential discovery that challenged the way I rode, using more my body and nypelvis. I felt a new way to ride which lets the horse more free.

(par Antoinette)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous,

Quelqu´un parmi vous a-t-il assisté à ces journées?

(par catherine)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir,

Pour ma part en septembre 2001. En même temps, j´ai assisté aux démonstrations de Kelly Marks aux Bréviares. Puis j´ai passé 2 jours chez Elisabeth de Corbigny quelques semaines plus tard.

Claude

(par Claude)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Désolée, j´ai été très brève et pas explicite du tout. En dehors des démonstrations faites par les instructeurs PNH en travail à pied avec leur monture (cheval ou mûle), M.PARELLI a un poulain encore sous sa mère qu´il a manipulé avec ses stiks en obtenant tout ce qu´il lui demandait, malgré la présence de sa mère. Puis il a fait travailler un cheval de CSO avec sa cavalière qui était très émotif et sensible au bruit. Ensuite il l´a monté sans filet, avec une cordelette et lui a fait passer à plusieurs reprise un tonneau couché. Le lendemain, il y a eu trois séances de travail avec les propriétaires et leurs chevaux avec des niveau de difficultés. L´un des groupes faisait tourner les chevaux à la longe sans que le cavalier ne se déplace. Leçon de van: le cheval monte dans les vans sans que le cavalier ne le devance.

Avec Kelly MARKS, méthode Monty ROBERTS, changement de décor. Cheval non débourré et au bout de 1h30 un cavalier dessus. Chevaux jamais touchés, venant tout juste de leurs prés; il ne fallait faire aucun bruit pour ne pas les affoler. Puis 2 leçons de van; la dernière s´est terminée par un cheval dans le van avec KM et trois aides derrière des pans du roundpen démontable ayant cioncé le cheval pour le faire monter en refermant l´espace disponible derrière le cheval.

Avec Elisabeth de CORBIGNY, travail en liberté pour mobiliser le cheval dans le sens que l´on veut et la cadence que l´on souhaite, puis travail à pied avec mobilisation de la tête puis des hanches, puis des épaules, puis en les combinants. Ensuite la même chose à cheval. et leçon de van: même principe qu´à la Cense. La règle de base, c´est la sécurité avant tout, pour les hommes et pour les chevaux.

C´est avec Elisabeth que la notion de légèreté est ressortie le plus rapidement aussi bien à pied qu´à cheval.

Voilà mon vécu en la matière. Pour ma part, c´est le travail avec Elisabeth qui m´a séduit, car il est efficace rapidement à cheval et quand on prend le temps de mettre les choses en place d´abord à pied, c´est bingo à cheval !!!!

Un peu long, désolée, mais il me fallait être précise dans mes petits résumés. Merci à notre traducteur.

Claude

(par Auteur anonyme)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous,
Il n’y a pas mille équitations de légèreté, mais une seule à des fins différentes. Sans entrer dans des explications inutilement rationnelles, nous pouvons dire que l’équitation de légèreté vise avant tout, le bien être du cheval. Il faut bien comprendre que, quel que soit le pays où se pratique la légèreté, elle ne peut que se compléter elle-même et en aucun cas s’opposer. L’équitation des U.S.A. a été faite de quoi ? D’un côté d’un apport occidental et de l’autre, d’une vision tout à fait différente du monde, celle des Indiens, qui avant l’arrivée des occidentaux vivaient en parfaite osmose avec la nature et avaient un profond respect pour les animaux. Les premiers « chuchoteurs » dans cette région du globe ont été les Indiens. Du point de vue débourrage par exemple le résultat est excellent. Est-ce à dire que tous les Indiens étaient des chuchoteurs, non bien sûr, puisque, selon les tribues, les méthodes étaient bien différentes.
Ce qui m’a le plus marqué du point de vue débourrage c’est un monsieur argentin qui arrive avec son béret sur la tête et après très peu de temps de manipulation couche le cheval sur le dos puis se couche sur le ventre du cheval, tous deux les 4 fers en l’air. Chuchoteur anonyme.

Cordialement,

Alain

(par DEGRANGE)