Equitation de légèreté et clubs
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Bonjour,
La question a déjà été posée et elle mérite très largement d’être reposée, même si certains d’entre nous se sont déjà exprimés sur ce sujet et ont porté de manière plus générale des solutions mais, que faudrait-il faire, que pourrions-nous faire pour que la légèreté soit enseignée dans les clubs.
A contrario, un cavalier souhaitant monter en légèreté et montant en reprise un cheval de club, comment peut-il faire, comment peut-il évoluer ? Si encore il a le choix de changer de club ou d’aller là où la légèreté se pratique, c’est bien, mais ce n’est pas toujours possible !!!!
Si nous voulons faire évoluer les choses, je pense qu’il faut aujourd’hui réellement trouver des solutions.
Dans un premier temps, ne pourrions-nous pas établir une carte de lieux où il est possible de pratiquer une équitation de légèreté pour ceux qui le souhaitent.
Amateurs de casse-tête chinois, à vos claviers !!!
Cordialement.
Claude
(par Claude)
Bonjour à tous,
La légèreté permet le respect de l´intégrité physique et morale du cheval.Or, la plupart des professionnels (enseignants et cavaliers) ont une méfiance à l´égard des chevaux: un cheval avec un caractère affirmé passe pour caractériel, un cheval gai ( ruades et saut de mouton) pour dangereux, un cheval émotif pour c.. sans parler des juments!
Souvenez vous: en club, quand on viend de vous donner le nom du cheval que vous allez monter, c´est à qui vous inquiétera en vous faisant la liste de ses vices.
Ces gens là passent leur temps à faire des procés d´ (mauvaise)intention aux chevaux et on dirait que les problèmes des chevaux, qu´ils créent eux mêmes, les valorisent.
Je vous demande (moi même en étant convaincue, exemples à l´appui) si vous ne pensez pas que beaucoup de professionnels ont PEUR des chevaux?
L´usage des enrênement et autres (muserolles trop serrées, mors coercitifs ect)ne servant qu´à réduire locomotion, amplitude et impulsion pour leur petit confort.
Ils n´ont comme seule ambition de réduire les chevaux en esclavage au lieu d´en faire des partenaires de danse.
Comment analyser ce type de comportement? Ethologie humaine, psychanalyse?..
A suivre
(par Catherine)
Bonjour,
Je me rendais hier dans un grand club des environs de Dunkerque pour transporter des chevaux pour la route du littoral pour un ami. Pendant que ce dernier s’occupait de ses montures je me suis baladé dans le club et suis tombé par hasard sur une reprise de niveau intermédiaire donnée par une jeune éducatrice sportif du premier degré (moniteur).
Elle parlait de communication, de la main qui doit être a l’écoute de la bouche du cheval, de l’importance de la légèreté dans l’efficacité du travail… Et cela pour une reprise de galop 4 !
Simple coïncidence ? Peu être.
On peu également y voir la marque d’un virage qui commence à se s’engager dans nos clubs.
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Hello,
I went yesterday in a big club around the city of Dunkerque to transport horses for the “route du littoral” for a friend. Since he was occupied with the horses. I walk around in the club and discovered on an intermediate level lesson given by a young teacher of the first degree (monitor).
She spokes about communication, about the hand which must be listening to the mouth of the horse, about the importance of lightness in the effectiveness of work... And that for a simple gallop 4 session!
Simple coincidence? Maybe.
We can also see in it the mark of a beginning turnover.
(par julien gouz)
Effectivement, ces derniers mois, j´ai entendu parler de légèreté durant un stage d´équitation western et un autre d´équitation éthologique: dans les deux cas, les intervenants demandaient aux élèves des chevaux avec une nuque ouverte, un balancier libre et des rênes flottantes avec des aides (mains et jambes) le plus discrètes possibles mais en utilisant la respiration et un dos actif.
Le résultat? Des cavaliers, pourtant débutants pour la plupart, décontractés et ne génant pas l´équilibre et la locomotion de leur cheval.
Cordialement.
(par Catherine)
La première question est de savoir qui va décider de quel club pratique la légèreté et quel club ne la pratique pas.
Par ce qu´aujourd´hui, des gens biens pensant au niveau de la fédé ont écrit et codifiés des livres sur comment on monte à cheval (les galops) et pourtant ces livres sont pleins de ce que moi j´appelle des inepties.
Ensuite, il faut former des moniteurs et éduquer les clients des clubs hippiques.
Mais le travail doit se faire depuis le haut. Que les grands pontes de la fédé se remettent à monter à cheval et arrêtent de faire de la politique à trois sous. Après, ils pourront nous donner des leçons sur ce qu´on doit faire et ne pas faire avec nos chevaux.
Personnellement, j´ai trouvé que l´enseignement manquait de profondeur. Sorti de pas, trop, galop et on saute, y´a plus grand chose dans les clubs que j´ai fréquenté. Dès que j´ai grandi et que j´ai commencé à demander pourquoi, comment, etc... les réponses se font évasives.
On n´apprend pas à devenir propriétaire, on apprend à tenir à cheval. Sortie de mon club, je ne savais juger d´un bon ferrage, longer un cheval, travailler un cheval dans la durée, alimenter un cheval, dioganostiquer une colique, une boiterie, enfin la base pour un propriétaire...
M´enfin, ça c´est que mon expérience :)
StephE
(par stephe)