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enseignement(suite): les remèdes

5 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

1er constat à faire: le niveau des élèves , à l\'\'entrée en formation, est nettement insuffisant, tant sur le plan équestre que pour la culture équestre( certains diront que cela n\'\'est pas propre qu\'\' à l\'\'équitation, mais ce n\'\'est pas une excuse!); il faut donc remonter ce niveau; à l\'\'origine, le fait que la ffe ait décidé de laisser aux enseignants le soin de faire passer eux même les examens: à partir de ce moment, ne pouvant se sanctionner eux même, ils ont été trop laxistes dans la délivrance des diplômes, ce qui a entrainé la baisse de niveau; effectivement, juger du niveau d\'\'une population de cavaliers est un des moyens de vérifier la qualité de l\'\'enseignement; il faut donc que les examens soient, comme cela se faisait par le passé, juger par des personnes au fait de l\'\'équitation, mais extérieures au centre équestre, afin d\'\'assurer neutralité et honneteté; je pense que c\'\'est une des fonctions que se doit d\'\'assurer le corps des ctr et ce dès le galop 1; il faut aussi donner une importance plus grande à la connaissance du cheval, qui devra être prioritaire sur la connaissance équestre au début.
2e constat: les professionnels, dans leur ensemble, ont failli à leur mission de formation:niveau de culture équestre des enseignants nouvellement promus inexistant(comme à l\'\'entrée), niveau équestre correspondant à peine à ce que devrait connaître un simple galop 7 amateur, faculté d\'\'évoluer, de progresser absente; la formation se doit donc d\'\'être assurer par des enseignants conscients de leur rôle et dans un cadre qui leur laisse entière disponibilité pour se consacrer à leurs élèves: c\'\'est une des missions qu\'\'avait et que doit retrouver l\'\'école nationale d\'\'équitation, en créant éventuellement des antennes décentralisées, soit au sein des établissements agricoles disposant de structures équestres soit en profitant du remaniement des haras nationaux pour y mettre en place des centres de formation.
Les élèves devront toujours faire des stages en entreprise, mais dans un cadre rigoureux et pour des missions définies( suivi en gestion financière, enseignement,gestion du personnel, des matériels et du cheptel,.....)
3e constat: le programme de l\'\'examen semble correspondre, dans son ensemble, aux connaissances de base que doit avoir un moniteur entrant dans la vie active; malheureusement, le contenu des différentes unités n\'\'est pas assez précis: il faudrait que la fédération , via l\'\'ene ou un collectif d\'\'enseignants,s\'\'investisse pour mettre en place ce contenu avec l\'\'aide de professionnels reconnus pour leur capacité pédagogique.
Et surtout, il faudra que les récipiendaires soient conscients, au plus profond d\'\'eux même que la délivrance d\'\'un diplôme n\'\'est que le début d\'\'une longue histoire, faite de recherches, de remise en cause permanente, de désir d\'\'apprendre, de se perfectionner , pour offrir toujours plus et mieux. A la ffe de mettre en place des rencontres régulières des enseignants pour confronter leurs expériences, à la ffe de donner comme mission aux ctr de visiter régulièrement les enseignants sur le terrain (où ils se sentent souvent très seuls!), ce qui était une d eleurs fonctions au départ.
Des esprits chagrins me reprocheront d\'\'être trop superficiel dans mes remarques: je ne pense pas que le forum soit un lieu pour débattre dans Le DETAIL de ces problèmes; je reste cependant disponible pour une grande table ronde réunissant tous ceux qui veulent que les choses changent; amicalement à tous les internautes.

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011


Si vous regardez un enseignant à l’œuvre, en général et je pense être généreux, après 5 minutes vous savez s’il va parler de légèreté ou pas. Les enseignants de club que j’ai eu l’occasion de voir pratiquer, semblent tirer leur connaissances du manuel « officiel », ceci à défaut de. Hors nous savons qu’avec son contenu, il n’y a pas de bonne équitation possible. L’un des grands vides de ce manuel, pour ne citer que celui la, c’est que l’aspect psychologique du cheval a été complètement occulté, Quant à la légèreté, nous repasserons. N’est-il pas possible aussi que ce manuel soit revu par des gens qui dans le domaine de l’équitation font référence. Au moins les enseignants auraient un support et se donneraient des objectifs. Hors on constate très souvent que reprise après reprise, ils se cherchent parce qu’eux aussi sentent le flou de ce manuel.

(par Degrange)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

personnellement, j\'\'estime que le manuel officiel(?)brille par son absence auprès de nos jeunes diplômés; on se doit, si la fédération ne le fait pas, de réfléchir et de mettre sur le papier un manuel de progression du cheval et du cavalier amateur; le 1er chapitre se devra de traiter des compétences d\'\'homme de cheval( avec tout ce que cela sous entend de connaissances sur le cheval-mécaniques, psychiques, physiologiques-); le 2e de la progression à donner au cavalier pour qu\'\'il puisse gérer son corps et ainsi sentir les indications de son cheval;le 3e chapitre parlera de la progression à donner à un cheval dans un travail de base pour arriver à ce qu\'\'il travaille avec légèreté dans tout le travail de basse école; quant une majorité sera arrivée à ce stade, on pourra parler alors du rassembler et des airs relevés; sans oublier un paragraphe important sur l\'\'historique de nos équitations.... travail passionnant, auquel je pense m\'\'attaquer prochainement....

(par yveskatz)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

excellent Yves

le gros éceuil c\'\'est la FFE.

c\'\'est elle qui doit imposer les régles.

le fait de donner les galops par les enseignant , voir les donner par complaisance, à descendu immèdiatement le niveau.

c\'\'est le principe de Peter.

si nous voulons plus d\'\'engagés dans les compétitions, il faut plus de galops 7, donc on baisse le niveau, c\'\'est obligatoire .

c\'\'est pareil pour les eleves dans les écoles.

cordialement




(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Yves, je vous suis à 100% dans vos analyses et dans les remèdes préconisés. Il faut certainement aller encore plus loin.
De nombreux moniteurs font ce métier par passion de monter à cheval (= concours, sauter des barres) et non par passion du cheval et encore moins de l\'\'enseignement.
Des efforts ont été entrepris au niveau de la sélection des élèves moniteurs par leur motivation mais je ne suis pas certaine du résultat. On trouve ainsi des jeunes moniteurs qui sont de bon animateurs, mais qui sont incapables de transmettre un savoir puisqu\'\'ils ne l\'\'ont pas. Il faudrait aussi sélectionner les formateurs de ces élèves moniteurs sur leur motivation et compétence à former des moniteurs.
Le problème est très difficile à résoudre pour notre discipline car la population des cavaliers est vaste et diversifiée. Je comprends qu\'\'il soit très difficile de trouver un enseignant pouvant répondre aux attentes d\'\'un cavalier de 30 ans (d\'\'équitation) ayant monté dans les trois disciplines majeures, et ce 5 fois par semaine (c\'\'est mon cas). C\'\'est pour cela que l\'\'intervention de Nathalie m\'\'a interpellée.

(par Antoinette Roper)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Face aux constats des lacunes culturelles et techniques influant sur la qualité de l\'\'enseignement équestre et puisqu\'\'il est question de remèdes, il m\'\'apparait pour ma part toujours plus évident que les matériels de simulation équestre en général, et celui que j\'\'ai personnellement élaboré en particulier, représentent la ressource technique moderne la plus pertinente, dans le cadre des formations initiales mais surtout prioritairement à mon avis dans celui de la formation continue, pour compenser de façon rationnelle et rapide l\'\'instauration passée d\'\'un certain nombre de lacunes fonctionnelles se révélant des plus préjudiciables, notamment en perspective de l\'\'évolution vers la Légèreté.

Cordialement
PK

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Hello

Facing the acknowledgements of cultural and technical shortcomings influencing the equestrian teaching\'\'s quality and as it is question of remedies, it seems to me ever more obvious that equestrian simulators in general, and particularly the one I have personnaly worked out, represents the most pertinent modern technical mean, in the frame of initial formations but especially in priority IMO in continuous training, to compensate for in rational and rapid way the passed establishment of many functional shortcomings proving themselves very prejudicial, notably in prospect of the evolution to Lightness.

Cordially
PK

(par Peteris Klavins)