JUger du dressage ?
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Dans le calme et presque le silence de notre forum, je me réfere au message de M. Boiret et à l\'\'article qu\'\'il nous a signalé. Cette opinion très sévère m\'\'autorise à proposer quelques réflexions sur le problème entier.
Depuis quand note-t-on et classe-t-on les cavaliers de dressage ? Je n\'\'en sais rien mais cela est récent. Imaginons-nous Baucher, noté et classé ? Les spectateurs du cirque où il s eproduisait appréciaient, commentaient, s\'\'opposaient - il y a eu très probablement des duels lè-dessus - mais ne notaient ni ne classaient. je me demande si l\'\'art du dressage peut supporter des formes aussi grossières d\'\'appréciation : en course, en concours hippique, en cross, les critères objectifs existent : vitesse, passages réussis des obstacles, désobéissances des montures.
Mais en dressage, il y a des apprèciations seulement. Pourquoi ne pas organiser non des compértitions mais des présentations ? Un collège d\'\'hommes de cheval donnerait, pour cha
(par Auteur anonyme)
Voilà les lignes sur lesquelles j\'\'ai personnellement percuté :
"D’autant que l’attitude est très belle (nuque le point le plus haut, chanfrein droit voire très légèrement en avant de la verticale] car le père de Karen avec lequel travaille le couple est de formation très classique et insiste beaucoup sur la force de la ligne du dessus « Tout l’hiver nous avons travaillé assez bas et très rond de manière à muscler la base de l’encolure pour que Falada ait la force nécessaire au maintien de cette attitude ».(Site cavadeos.com du 15/07/2004)"
J\'\'aimerais comprendre "anatomiquement parlant" comment le fait de travailler "assez bas et très rond" (c\'\'est à dire précisemment ?) permet de muscler la base de l\'\'encolure pour conserver l\'\'attitude correcte décrite au dessus (nuque et chanfrein).
Merci d\'\'avance.
(par Philippe BOIRET)
Je ne sais pas vous répondre "anatomiquement parlant", mais sur les conseils d\'\'une amie allemande, je travaille ma jument comme cela depuis novembre. Je lui demande de s\'\'engager tout en restant dans cette attitude, en ligne droite et sur des cercles (10 à 15 mètres). Depuis un mois (soit 6 mois de travail dans ce sens), je constate qu\'\'au bout de 30 à 40 minutes (en général après l\'\'échauffement au galop, sachant que je débute par 20 min. de travail au pas), la jument se rassemble naturellement. Dos et abdominaux remontent et tout se met en place. Dans la légèreté absolue cela va sans dire.
(par Antoinette Roper)
Quelle est l\'\'attitude de travail ? Est-ce celle bas et "enroulé" (presque nez au poitrail) qu\'\'on voit beaucoup sur les détentes actuellement ou bien celle que donne un chambon à la longe ... ou encore autre chose ?
Merci
(par Philippe BOIRET)
Pour ma part je travaille bas (encolure dans le prolongement du garrot, légèrement en dessous de l\'\'horizontale), le cheval en aucun cas enroulé. Je la laisse dans un attitude naturelle, surtout pas enfermée et ne cherche pas à avoir un chanfrein vertical, elle est même légèrement ouverte, sur une main qui reçoit mais ne contraint jamais. Par contre, je demande toujours beaucoup d\'\'engagement des postérieurs. Je cherche un travail musculaire naturel, tout finit par se mettre correctement en place. Un seul critère: la patience. Je travaille aussi beaucoup les transitions (pas/trot notamment, allongements/ralentissements) en conservant cette attitude, sans oublier les épaules en dedans.
(par Antoinette Roper)
Dans ce nouveau dressage
l\'\'idée de la beauté
viendrait de la santé
physique
psychique
ne serait-ce pas un beau message ?
à tenir comme langage
////
In the new dressage
the idea of beauty
would come from health
physics health
psychic health
could it be a great message ?
to hold as langage
(par Mick Hunter)
si l\'\'on admet comme postulat de base que le développement des masses musculaires du cheval résulte d\'\'une succession de phases d\'\'allongement et de raccourcissement musculaire, le travail en allongement musculaire dans une attitude horizontale de l\'\'encolure , sur des cercles exécutés aux deux mains, le travail de transitions dans les allures visant à obtenir des foulées plus ou moins allongées et permises par un allongement plus ou moins important des masses musculaires( dans la décontraction physique du cheval qui est une condition sine qua non)va permettre cette musculation de la base de l\'\'encolure; les muscles de l\'\'encolure s\'\'attachent sur les apophyses des premières vertèbres dorsales en avant du garrot; il est normal que le développement musculaire soit plus important à proximité du point d\'\'attache des masses musculaires; ceci permet donc la musculation dont parle Karen. Si vous étudiez correctement la musculation d\'\'un cheval correctement travaillé, vous remarquerez aussi un développement plus important des masses musculaires situées au niveau du rein du cheval et de la croupe: ceci est le résultat du travail d\'\'engagement des postérieurs naturellement obtenu par un long travail de décontraction musculaire des articulations supérieures du membre postérieur et préparatoire au rassembler. Ce développement s\'\'apparente un peu à la croupe double que l\'\'on retrouve chez les chevaux de trait( chez qui le travail des postérieurs est dominant et essentiel); et si les enseignants prenaient la peine de s\'\'informer et d\'\'inculquer ces ntions de physiologie équine, comme l\'\'&quitation serait plus agréable à enseigner, plus facile à expliquer et à comprendre, plus douce à pratiquer; des élèves recherchent ce type d\'\'enseignement, des enseignants cherchent à l\'\'expliquer; comment faire pour qu\'\'ils se rencontrent( propos final quelque peu désabusé d\'\'un enseignant ,bees 2 auquel on reproche son expérience et son âge lors de démarches de recrutement); ceci étant, je tacherai toujours de répondre le plus clairement possible à ce type de questions; amicalement à tous les internautes d\'\'allege. et tout ce travail de musculation peut s\'\'obtenir, il est vrai avec beaucoup de patience, de réflexion sur les réponses que donne le cheval aux demandes du cavalier, SANS L\'\'UTILISATION D\'\'AUCUN ENRENEMENT.
(par yves katz)
Ce qui est dit precedemment est excacte. On peut encore preciser que le travail dans la descente d\'\'encolure et sans enroulement, oblige le cheval a transferer fortement son poids vers l\'\'arrière d\'\'ou une surcharge de travail pour notre ami. Le dos monte et les abdos se raccourcissent. De plus, la nuque est soutenue par les muscles superieurs. Cete musculation, si elle est bien menees et sans exageration ( Je travaille souvent mes chevaux dans cette attitude pendant les 10 premieres minutes des seances ), en font des chevaux " athletes heureux " car, si la progression est lente et judicieusement travaillee, cette musculation offre deux avantage principaux: 1) Le cheval peut porter son cavalier avec plus d\'\'aisance, donc sans courbature dorsale a long ou moyen terme. 2) comme le cheval peut " pousser ) son cavalier des lors que son arriere main et son dos sont solides, la monte devient un un vrai confort,un plaisir partage. J\'\'ajouterai que le vrai rassembler est donne par le cheval lui-meme quand il se sent a l\'\'aise et en pleine forme. Il se grandira de lui-meme. C\'\'est la l\'\'ultime recompense du cavalier.
What was said before is very correct. I would like to add that working the horse down but not behind de legs oblige him to work strongly his back and his hindlegs because of the transfer of the weight behind. To built up the horse like that, when it is not too long, lift their back and reinforce the muscles of the upper neck. I do that often while starting to work my horses for about 10 minutes but no more than that. If the work is hard at the beggining, it does allow the horse to work better and with more pleasure. It becomes an " happy athlete " because it is more easy then for him to carry his rider. And, for the rider, because the horse can push him forward, the horse is much more confortable as well. We can talk then about sharing pleasure. When the horse is really well built, he will give by himself the collection by lifting his neck and lowering the hindlegs. This is the ultimate reward for both of them.
(par Fredy mercay)
C\'\'est aussi mon expérience.
Mais c\'\'est aussi la raison pour laquelle je ne m\'\'explique pas pourquoi on voit beaucoup de cavaliers de dressage, y compris des champions olympiques, détendre leurs chevaux l\'\'encolure basse et enroulée.
Quels avantages attendent-ils ?
Merci
(par Philippe BOIRET)
Karen Tebar parle d\'\'une attitude de travail "très bas et très rond" : est-ce bien l\'\'attitude que vous décrivez avec une nuque à hauteur du garrot et un chanfrein en avant de la verticale ?
Pour des chevaux qui sont faits en descendant, fortement sur les épaules, est-ce que l\'\'attitude nuque basse et chanfrein en avant de la verticale est aussi préconisée ? N\'\'accentue-t-elle pas le chargement des épaules ? Comment avoir ces chevaux actifs sans avoir la sensation de les précipiter sur l\'\'avant-main ?
(par Pascale)
Il y a catuellemnt un article intéressant sur le site de CAVADEOS où Karen Tebar explique comment elle a travaillé sa jument et quelle attitude elle recherche. J\'\'aime beaucoup cette analyse qui me renforce dans ma conception du travail du cheval de dressage et qui est très éloignée du travail effectué par certains cavaliers français. Je pratique d\'\'une façon similaire avec ma jument depuis novembre et commence à avoir de très bons résultats, notamment au niveau de son attitude.
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I am sorry not to translate, but it refers to a document in french on a french riding website. It would be necessary to translate the whole document...
(par Antoinette Roper)