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Position la plus efficace à l''abord de l''obstacl

16 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
Je monte depuis peu dans un nouveau centre équestre et l\'\'on me suggère de me mettre en "équilibre assis" sur mes étriers à l\'\'abord de l\'\'obstacle. Il s\'\'agit d\'\'être en suspension sur ses étriers en se rapprochant au maximum de la selle. Mais voilà, comment peut-on impulser son cheval avec l\'\'assiette dans cette position ? N\'\'est-ce pas mieux de se mettre assis dans la selle ? Qu\'\'elles sont les différences entre ces deux positions ?

(par Alizé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Alizé,

equilibre a l\'\'abord de l\'\'obstacle, oui dans certains cas.
equilibre assis ? on est en équilibre OU assis.
en se rapprochant de la selle, pommeau, trousquin ?
vous a-t-on donner d\'\'autres indications ?
vous a-t-on montrer ce que l\'\'on vous a expliqué ?

on peut donner des demandes impulsives dans cette position bien sûr, car le moyen de tenue est la hanche, la cuisse et le genoux que l\'\'on soit assis ou en équilibre sur ses étriers.
Le bas de la jambe reste libre pour ces demandes.

Je pense que pour débuter, il vaut mieux être assis dans la selle pour bien comprendre les mouvements du cavalier et "sentir" le cheval pendant les phases du saut.

les positions du cavalier dépendent du pre-abord, de l\'\'abord et de la manière dont ont "régle" la battue du cheval.
Mais, bien souvent, la position assise reculée, le cheval devant soi, est la meilleur position au debut de l\'\'enseignement du saut d\'\'obstacle.

Cordialement




(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Merci pour votre réponse,
Dans cette position, je doit me mettre en suspension en me rapprochant du pommeau le plus possible. Les talons, hanches et épaules devant formés une même ligne.
On me l\'\'a montré, et je \'\'ai essayé. Seulement je trouve que l\'\'on est "en avant". Ne faut-il pas reculer au maximum le centre de gravité à l\'\'abord, et cette position le permet-elle ?
On est assez près du cheval, sans être pourtant assis dans la selle.

Mais cette position exclue comme aide l\'\'assiette, qui me semble pourtant primordiale.

D\'\'après vous, qu\'\'elle est la position qu\'\'il faut adopté à l\'\'abord pour mettre le cheval dans les conditions favorables à un bon saut ?




(par Alizé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Ce que vous me dites correspond, malheureusement, à l\'\'enseignement actuel du saut d\'\'obstacle.
En effet, se rapprocher le plus possible du pommeau est une erreur. Pourquoi !

Vous n\'\'avez aucun moyens de tenue, aucun équilibre et vous charger l\'\'épaule de votre cheval, ce qui, lorsque vous serez sur des barres moyennes pourra mettre votre cheval et vous dans des difficultés certaines : barres, piles, sauts en catastrophes, etc..jamais de victoires...la mediocrité !

il faut, comme vous le dite, être reculé, mais il serait difficile de tout expliquer sur ce forum.
Vous trouverez la réponce à vos questions en vous procurant le livre de Monsieur Jean d\'\'Orgeix =

L\'\'Equitation
Une mèthode Française d\'\'instruction , angles et rythmes.
chez Robert Laffont.

Je travaille ma jument et sa cavalière de cette manière depuis peu, car il m\'\'a été difficile de convaincre les responsables du centre équestre qu\'\'il y avait un problème de monte, pour expliquer les mauvais résultats des chevaux et poneys du club. Je me charge donc de ma jument personnellement.

Cordialement

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

équilibre: état d\'\'une personne qui se maintient sans tomber, qui est stable( définition du dictionnaire hachette), cette qualité est à rechercher à tout moment en équitation; il ne faut pas la confondre avec les différentes positions que peut être amené le cavalier à prendre; les anciens ( pas si vieux que cela!) parlaient de position en suspension et de position assise: dans les 2 cas, il fallait savoir être en équilibre; la nouvelle dénomination, en équilibre ou assis, ne me semble pas très pertinente et prête à confusion.
La position en suspension, mise à l\'\'honneur par Caprilli(1868-1907) et développée par Danloux( 1878-1943) était un état que devait prendre le cavalier ,idéalement au dessus de l\'\'obstacle, pour soulager le cheval dans le jeu de son dos au dessus de l\'\'obstacle; entre les obstacles, le cavalier doit rester près de sa selle, pour gérer de la meilleure façon possible, donc en jouant avec son propre corps,l\'\'équilibre du cheval, afin de l\'\'amener dans les meilleures conditions à l\'\'abord de l\'\'obstacle;cette position en suspension consiste à alléger légèrement le poids du corps dans la selle, en redressant un peu(tout est dans les termes et dans la dicrétion des changements de position!) le haut du corps( dans la position assise, le haut du corps est droit avec les épaules dégagées vers l\'\'arrière; le cavalier va mainteant passer avec les épaules à la verticale, tel qu\'\'il se place pour passer au trot enlevé).
contrairement à ce que dit Serge, le cavalier qui débute à l\'\'obstacle doit d\'\'abord apprendre à se lier au cheval au dessus de l\'\'obstacle: il doit donc arriver en suspension pour faire travailler son bassin lors du saut( lequel bassin doit s\'\'avancer pour rester en accord avec le cheval) le haut du corps ne bouge pratiquement pas; lorsque le cavalier est lié à son cheval pendant le saut(sans se raccrocher ni à la bouche, ni par les jambes, donc à même de sauter rènes longues et jambes décontractées), il sera temps d\'\'apprendre au cavalier à arriver assis et de dégager son bassin dès que le cheval prend sa battue de départ. cete position en suspension , bien appliquée, enseignée au bon moment et correctement, lorsque le cavalier débutant a acquis cette qualité qu\'\'est l\'\'équilibre, ne perturbe en rien l\'\'équilibre du cheval et ne lui alourdit pas les épaules; par contre un cavalier trop en arrière, lourd dans la selle, gènera le jeu des portérieurs et leur détente; toute est en fait question de compétence du cavalier et de sensibilité dudit cavalier et de son enseignant. Il ne s\'\'agit pas de s\'\'éloigner ou de se rapprocher du pommeau: encore là, une confusion née du manque de calrté dans les explications que peuvent donner les enseignants; si il y a rapprochement du pommeau de la selle et du ventre du cavalier, c\'\'est lorsque le cheval fait un saut rond et remonte son garrot; ce n\'\'est pas au cavalier de se rapprocher du pommeau: cet état est le résultat d\'\'un saut idéalement exécuté: c\'\'est une sensation que perçoit le cavalier; à bientôt.

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Yves a bien expliqué pourquoi l\'\'abord en suspension est idéal en phase d\'\'apprentissage. Mais qui dit apprentissage dit également cheval dressé et petits obstacles : le cheval fait son métier et le débutant prend la crinière et laisse le cheval libre dans son saut. Petite réflexion sur le besoin d\'\'aides impulsives à l\'\'abord (Alizé) : on ne doit pas pousser sur la battue d\'\'appel (enfin, on ne devrait pas). Cela risque de jeter le cheval dans les barres. Gare aussi au recul des épaules dans la battue d\'\'appel : le recul de la main n\'\'est pas loin.
Personnellement -je monte à trés petit niveau (am4), je veille
1/ à conserver un galop "léger" (cheval en place et quelques grammes dans les doigts)
2/ à rester "au dessus de mes pieds" que je sois assise dans la selle ou pas. Je recherche un dos (le mien!) grand et large , j\'\'évite de pousser avec l\'\'assiette.
3/ mes mains sont à hauteur de mon nombril ; si j\'\'ai besoin de mettre le cheval davantage sur les hanches j\'\'agis pas petites touches des doigts vers le haut au rythme des foulées (Cf Méthode d\'\'Orgeix).
4/ mes jambes reviennent progressivement au contact (je ne les serre pas !) sur les 3 ou 4 dernières foulées et ... j\'\'attends.
Il faut être prêt à suivre le cheval. Si ça vient d\'\'un peu loin, on peut être en suspension à l\'\'abord ; d\'\'ailleurs, je pense que lors de la battue d\'\'appel, si je suis encore assise , le "taxi" n\'\'est pas loin !
La justesse du tracé est fondemmentale (personnellement j\'\'ai mis longtemps à comprendre la notion d\'\'axe de l\'\'obstacle), dans un premier temps il faut s\'\'obliger à ne plus intervenir dans la zone d\'\'abord (Jean D\'\'Orgeix explique cela trés bien : on se met au poste de commande et ... on attend), le gros du travail s\'\'effectuant ENTRE les obstacles -zones de "repos" comprises.

(par nathalie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous,

Si nous somme dans le cas d\'\'un débutant, il ne lui sera pas possible de travailler comme un cavalier qui monte en légereté, avec un cheval léger.

Voici, pour Alizé, ce que dit Jean d\'\'Orgeix sur l\'\'équilibre du cavalier à l\'\'obstacle =

page 140 :

"il suffit pour avoir durant le saut un équilibre parfait en restant souple, solide, sans aucun changement d\'\'assiette, de se mettre en équilibre, appuyer sur ses étriers, le poids dans le talon, sans sortir de la selle, et ... c\'\'est tout ! "

Du moment que le cavalier, au moment de la battue, penche légèrement son buste afin de mettre son centre de gravité dans la verticalité des étrivières, et qu\'\'il reste franchement appuyé sur ses étriers, que le cheval parte de loin, fasse un petit pied, saute n\'\'importe comment, si le cavalier ne bouge pas il restera dans un parfait équilibre.

C\'\'est clair et net.

Cordialent

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

si l\'\'enseignement est bien conduit, si le cavalier a acquis correctement les notions d\'\'équilibre dans les diverses positions, si le cheval, fut-il d\'\'instruction, est correctement géré, pourquoi ne serait-il pas possible à un débutant de travailler dans la légèreté, que ce soit dans du travail sur le plat comme sur une séance d\'\'obstacles? bien sûr, la légèreté que l\'\'on cherche à faire ressentir à un cavalier et son degré dépendent du niveau du cavalier, mais c\'\'est une notion que doit comprendre le cavalier dès le début, et non pas quand il aura pris de mauvaises habitudes.

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je confirme que la légèreté n\'\'est pas réservée qu\'\'aux cavaliers expérimentés. Mon professeur d\'\'équitation enseigne aussi l\'\'équitation à ses enfants. Ses enfants ont commencé à apprendre l\'\'équitation il y un an ou deux, ils sont âgés de 7 et 9 ans, et ils montent en légèreté. Aujourd\'\'hui, ils font du piaffé (en légèreté) tout seuls avec les chevaux de papa.

(par Laurent)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je vois que nous ne parlons pas de la même chose

Il ne faut pas que l\'\'aboutissement du travail cavalier - cheval soit systhématiquement des réponses dans cet axe ( la légéreté ).

Je vous renvois à la question d\'\' Alizé, première intervention de nos échanges.

Je suis d\'\'accord pour que les cavaliers et les chevaux aient ce but, mais les débutants, comme Alizé si j\'\'ai bien compris, doivent, pour cela avoir un enseignant qui pratique la légereté et qui ai prouvé qu\'\'il monte ainsi sur des parcours avec des résultats .

Cordialement

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

J\'\'ai repris le premier message d\'\'Alizé, après avoir relu toutes les réponses qui ont suivies. Pour établir un consensus, on pourra dire que la position la plus efficace dépend du niveau du cavalier et qu\'\'avant toute chose, il faut être capable d\'\'aborder un petit obstacle en suspension, sans que le cavalier se préoccupe d\'\'autre chose que d\'\'accompagner le cheval (ce qu\'\'Yves a défini pour le débutant). Ensuite, il a deux choses distinctes : la zone d\'\'abord (disons les 3 ou 4 dernières foulées) et la battue d\'\'appel. A la battue, le cavalier est déjà en appui sur ses étriers (les fesses ne portent plus sur le siège). Dans la zone d\'\'abord, si le cavalier est assis, il doit veiller à ne pas reculer ses épaules et à rester "droit" au dessus de ses pieds. Les problèmes d\'\'impulsion doivent avoir été résolus avant, dans la zone d\'\'abord on "contient" ou on "ouvre". Comme l\'\'a dit Yves, il faut pouvoir accompagner le cheval sans surcharger le rein. Ayant sans doute mal assimilé les conseils de Jean d\'\'Orgeix, je m\'\'étais mise, à un moment, à "acculer" mes chevaux sur les hanches au lieu d\'\'aller avec. Je restais trés en arrière, raccourcissant les battues et venant m\'\'enrouler au pied des obstacles. Quand le cheval sautait, les sauts étaient magnifiques avec une grosse marge. Mais cela demandait beaucoup d\'\'efforts et mon vieux cheval a fini par s\'\'arrêter de plus en plus souvent, les pieds dans les barres. Aujourd\'\'hui, si viens en "poussant dans l\'\'assiette" (de plus en plus rarement), c\'\'est souvent un mauvais saut : la main recule (=tire), j\'\'accompagne mal au planer et le cheval saute à plat (ou fonce dedans si c\'\'est Hermès). Peut être qu\'\'Alizé a encore besoin de venir sauter en suspension pour acquérir ce fameux équilibre qui permet de garantir la liberté d\'\'encolure et l\'\'aisance du saut au cheval. Pourquoi pas ? Il suffit qu\'\'elle s\'\'impose de remettre en équilibre, de régler le rythme, l\'\'impulsion (gare aux développements sur le sujet !) AVANT ces fameuses 3 dernières foulées où elle se mettra en suspension près du siège pour attendre le saut. Et à cette distance (10 m), il est toujours temps de faire une volte pour remettre en ordre si besoin est.

(par nathalie)