Eperons
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Serge, vous dites aimez les citations des grands maîtres. Croyez-vous qu\'\'un Oliveira ait employé bride et éperons pour imposer à ses chevaux des figures qu\'\'ils ne comprenaient pas ? L\'\'usage de la bride et des éperons permet d\'\'élargir la gamme, le répertoire et le degré de finesse dans le dressage du cheval (à condition évidemment d\'\'être correctement employés). On éduque avec le filet, on affine avec la bride. C\'\'est un peu comme s\'\'il y avait un outil "généraliste" (et avec lequel on peut faire de l\'\'excellent travail, et peut suffire en basse école), et un outil "spécialisé". Pour ma part, j\'\'ai travaillé en filet et en bride, en ne présentant Uhlan (avec qui je suis longtemps sortie en 3ème cat dressage) en bride que lorsque c\'\'était obligatoire (C2). Pour votre question sur les molettes des Schulteiss, ce sont de grosses molettes (donc c\'\'est doux : ça roule et ne "pique" pas), sur de longs éperons (logique avec une jambe trés basse...). Quand au terme "poser", il est clair : poser les pointes des éperons à la sangle (juste en arrière, quoi). On met au contact, point. Puis on cède dès que le cheval va répondre. Appuyez votre doigt sur un point précis du flanc de votre ponette : elle devrait réagir sans que vous y ayiez mis une grande pression. Vous dites que le cheval doit répondre à la pression du mollet. Oui pour aller en avant. Mais si je souhaite arrêter, gagner en rebond, remettre sur les hanches, demander un départ au galop ... je ne me sers pas de mes mollets. Quand à mon "coup de talon", il veut dire que mon action de jambe, selon qu\'\'elle sera faite au niveau de la malléole interne -ou du talon (si, si) sera interprétée par le cheval encore différemment de la pression du mollet. Et je n\'\'ai qu\'\'un modeste répertoire !
Mais sans doute basez-vous vos propos sur l\'\'utilisation abusive qui est faite de la bride et des éperons, où on embouche la bride pour "mettre en place" (et ou du coup, il faut la paire de"lardoirs" pour activer la bête). De ce point de vue là, vous avez raison.
(par nathalie)
Vous avez raison Nathalie.
J\'\'ai pensé aux utilisations abusives.
Amicalement
(par Serge)
Et bien que de réactions !
Pour ma part, je ne sors pas en compétition, je fais du dressage juste pour le plaisir de me sentir bien avec le cheval (et pas seulement sur le cheval), donc pas de problème de règlement !
Comme Nathalie, je travaille en filet. Avec les autres chevaux, je mets des éperons, sans trop me poser de questions, pour les usages que Nathalie a décrits dans son message.
Mais avec ce cheval, monté depuis peu de temps et par deux ou trois cavaliers seulement (bien que d\'\'un tempérament calme, il a quelquefois des réactions de poulain : sauts de gaieté ou envie de suivre le copain qui passe au galop à côté de lui, ce qui impressionne les éventuels volontaires !), j\'\'obtiens pour l\'\'instant avec le talon l\'\'équivalent de ce que je pourrai obtenir avec l\'\'éperon.
Du coup je me suis posé la question de savoir si on pouvait se passer de l\'\'éperon comme on pouvait se passer de la bride, ou si l\'\'éperon apportait toujours un plus aux aides naturelles.
(par Nicole Chanal)
Bonjour Nicole,
Si vous ne sortez pas en compétitions, si vous monter pour votre plaisir et pour votre bien, ne metter pas d\'\'éperons. Je continue a dire, dans votre cas, travailler en lègéreté sans éperons, sans bride,. Si votre cheval a des réactions de poulain, IL EST HEUREUX !
De grace, laissez le ainsi.
Par contre, si vous décidez de sortir à un relatif bon niveau de dressage, alors, il est peut-être, nécessaire de mettre des aides complèmentaires.
Amicalement
(par Serge)
En basse école, on peut se passer des éperons. Et leur emploi nécessite que le cheval ait bien compris les bases. S\'\'il a encore des réactions de poulain, ce serait dommage d\'\'entrer en conflit parce que les éperons le chatouillent de manière inopportune ! Je patienterais encore un peu si j\'\'étais vous ...
(par nathalie)
de nombreuses remarques intéressantes; et beaucoup sont justes, à compter du moment où on sait de quoi on parle; le jeune cheval doit se travailler en filet et sans éperons durant toute la phase de basse école, où le travail est essentiellement une gymnastique qui prépare au travail du rassembler; et même lorsque l\'\' on aborde le travail de haute école avec les airs rassemblés, il peut être intéressant de commencer de la manière la plus simple possible; bride et éperons seront utilisés quand le cheval saura tout exécuter de la manière la plus simple qui soit, pour obtenir plus de finesse , de justesse et d\'\'à propos dans les indications; et il est vrai que bride et éperons permettent d\'\'augmentre la gamme des indications que peut donner le cavalier; en autorisant une plus grande précision, bride et éperons autorisent à plus de légèreté; mais il est vrai que leur utilisation demande une éducation et que ces aides ne doivent JAMAIS ËTRE CONSIDEREES COMME UN MOYEN POUR METTRE EN PLACE. Malheureusement, on retrouve alors le problème de l\'\'enseignant et du cavalier mal formé pour qui ces utilisations compensent un faible niveau d\'\'éducateur.
(par yves katz)
Je crois que Yves à parfaitement résumé.
Ne pas oublier que mettre des éperons ne sert simplement qu\'\'à " aider " une demande de manière à ce que l\'\'on voit le moins possible cette demande.
Au lieu de voir une action du mollet ou du talon qui ferait mauvais effet, l\'\'éperon sert à minimiser cet effet. Même chose pour la bride.
C\'\'est mon opinion
Cordialement
(par Serge)
Monsieur Collomb, à quel degré doit-on prendre votre question?
(par sylvie anduze-acher)