changer d´équitation : le cheval aussi/Tr.
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En réponse à Olivier. Cette fois-ci, c´est l´histoire d´Uhlan. C´est le demi frère d´Hermès, que j´ai également acheté à 6 mois et débourré. Lui a eu la "chance" de ne pas passer par un "professionnel" et a évité les compétitions "jeunes chevaux". En revanche, je l´ai progressivement mis à une équitation de plus en plus "coincé entre les mains et les jambes", m´étant mise à sortir en concours complet, puis en dressage. Equitation trés "lourde" contre laquelle -au contraire d´Hermès- il ne s´est pas rebellé, obtenant même de bons résultats en compétition (classé une fois sur deux en moyenne en Dressage, et quasiment toujours en complet). L´équitation prônée par Jean d´Orgeix impliquait un changement radical de monte, mais impliquait aussi une éducation du cheval. Pour Hermès, c´était facile, pour Uhlan, habitué à s´appuyer trés fort sur le mors et complétement blasé aux jambes, la cure de désintoxication s´imposait. J´avais aussi un énorme problème, celui de définir la "juste tension" des rênes, le "contact". Je posais là dessus un tas de questions au Maître, qui me suggéra de lire alors de livre de Saint Fort Paillard, ouvrage ayant l´énorme mérite de décrire simplement les basiques de l´équitation. Sauf qu´au point où j´étais, j´avais également besoin de me désintoxiquer moi-même. Je suis alors repartie sur la base suivante "le cheval doit être en arrière du mors". J´ai travaillé dans un premier temps à conserver une main FIXE. J´ai utilisé une étrivière autour de l´encolure pour limiter les mouvements parasites, j´ai commencé à travailler avec un professeur de Technique Alexander. Main fixe interdisant l´appui (bing vers le haut dès que le cheval tendait au moindre appui), et cession immédiate dès que le cheval cédait dans sa nuque (sur le principe d´une rêne fixe). Certes, mon "contact" n´était pas idéal (rêne détendue) mais assez vite, Uhlan a appris à se tenir tout seul. J´ai aussi changé l´embouchure, délaissant le mors de filet pour un Goyoaga à passage de langue avec gourmette. Pour les jambes -que je le sollicitais sans arrêt, l´enserrant à chaque foulée - j´ai veillé à être sans contact (allant jusqu´à écarter mes jambes de ses flancs au pas), et me suis servie de la badine pour souligner toute demande non promptement obéie (je n´ai surtout pas durci la demande faite avec les jambes). Il a fallu a peu près 3 mois pour que le cheval intègre ces nouvelles règles, il en a fallu bien davantage pour affiner, retrouver ce merveilleux contact (rênes ajustée par le simple jeu des doigts qui se posent sur le cuir ...). Aujourd´hui je monte en filet double brisure (KK Sprenger), et il me donne des épaules en dedans comme il n´a jamais fait, en montant son garrot, sans perdre d´impulsion, et sans éperons (j´ai la badine par habitude, mais ne m´en sers plus guère sauf pour lui demander un peu plus de "rebond" en lui chatouillant le dessus de la croupe - ou pour menacer mon chien quand l´envie lui prend de jouer avec la queue du cheval !). J´ai aussi modifié les rythmes de travail, accordant fréquemment des pauses de quelques secondes et abandonnant définitivement les exercices répétitifs. J´ai travaillé à pied (apprentissage de choses simplissimes telles que arrêt, nez au sol, flexions latérales, reculer). En bref j´ai tout bonnement construit une autre relation avec mes chevaux. Et ce qu´Ulhan me donnait par "fidélité" autrefois (c´est un archi brave cheval obéissant), il me l´offre avec plaisir maintenant. Même au box, son comportement a changé. En fait, tout le monde a profité de cette évolution, les gens comme les animaux (chien compris !).
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Response to Olivier. This time, it is Ulhan´s story. Half brother of Hermès, I bought him also when he was 6 month-old and started. He was "lucky" he wasn´t started by a "professional" and skipped the "young horses" competitions. But as I started to compete in CT and later in dressage, I progressively rode him more and more "cranked between the hands and the legs". A very "heavy" equitation against which -unlike Hermès - he didn´t object, and even obtained good results in competition (in the ribbons half the time in dressage , and always in CT). The equitation promoted by Jean d´Orgeix implied a radical change of riding, but implied also an education of the horse. For Hermès, it was easy, for Uhlan, accustomed to lean very easily on the bit and completely dull to the legs, a complete rehabilitation was in order. I had also an enormous problem in defining the "correct tension" of the reins, the "contact". I asked a lot of questions to the Master, who suggested that I read the book of Saint Fort Paillard, that has the enormous merit of describing in a simple way the basics of equitation. Except that where I stood, I had also the needs for rehab. Then I adopted the following principle "the horse must be behind the bit". At first I worked at keeping a FIXED hand. I used a stirrup leather around the neck of the horse to reduce unwanted movements, and I started to work with an Alexander Technique instructor. Fixed hand that didn´t allow any leaning (boom upwards as soon as the horse hinted any leaning), and giving immediately as soon as the horse gave at the poll (according to the principle of the fixed rein). For sure, my "contact" wasn´t ideal (slacked rein) but fairly quickly, Uhlan learned to carry himself on his own. Also, I changed his bit, substituting a Goyoaga with a chain to the snaffle. For the legs - that I was using all the time squeezing at each stride - I was careful to be without any contact ( going as far as spreading them away at the walk), and used a light whip to underline any demand that wasn´t obeyed promptly (I didn´t increase the use of the legs at all). It took about 3 months for the horse to assimilate these new rules, and even much more to refine, to regain this marvellous contact (reins adjusted with the simple small action of the fingers on the leather ...). Now I ride him with a double jointed KK Sprenger snaffle, and he gives me the best shoulder-ins ever, lifting his withers, without losing impulsion, and without spurs ( I carry the light whip as a matter of habit, but I don´t use it except to ask him a little more "spring" by tickling the top of his croup - or to threaten my dog when he wants to play with the tail of the horse!). Also, I modified the work patterns, allowing frequent pauses of few seconds and definitively giving up repetitive exercises. I worked in hand (using the most simple moves such as halt, nose to the ground, lateral flexions, backing). In short, I have simply built another relation with my horses. And what Uhlan gave me before out of "fidelity" (he is an unusually brave obedient horse) now he offers with pleasure. Even in the box, his behavior has changed. Actually , everybody has benefited from this evolution, the people as well as the animals (dog included!).
(par nathalie)
Ma main droite "tirait" en arrière au moindre prétexte (même lorsque je ne pensais que "fermer les doigts" elle reculait). En situation extrême, elle passait derrière mes fesses ! Je pense que s´efforcer de tenir un collier de chasse avec les rênes est un bon début : vous pouvez lever, mais le recul est limité (et vous sentez la traction). On peut aussi poser les mains sur l´encolure, ou sur les cuisses (cela oblige à avoir les rênes trés longues, mais ce n´est pas si mal). Autre conseil : abandonnez le trot et le galop assis dans un premier temps. Quand vous aurez la fixité des mains au trot enlevé ou en équilibre, il sera temps d´aborder le problème assis. Mais je vais me permettre une autre question : quel contact établissez vous avec la bouche ? Pouvez-vous l´estimez à peu près ? C´est qu´il n´est pas évident de percevoir le moment où l´on tire (recul de la main) quand on est habitué à porter 2 à 3 kg dans les bras. Et dès qu´on n´est plus au dessus de ses pieds, il est facile de tirer (oh trés peu, mais suffisamment pour que le cheval "léger" en soit dérangé). Il faut bien prendre cosncience qu´en développant la sensibilité du cheval, il ressent les actions les plus faibles, les involontaires comprises. Mais vous savez cela, puisque vous abordez le sujet ... Autre point qui me paraît important : ne fermez plus les doigts sur les rênes, tenez la rênes entre le pouce et l´index, les paumes des mains vers vous en arrondisant les coudes vers l´extérieur, le plat de la rêne contre votre paume. Les bras tombent naturellement, s´il faut bloquer, on ferme le pouce sur la base de l´index et on pose les mains sur les cuisses, devant la selle. Mais éviter de fermer les poings, faute de vous crispez dans tout le haut du corps. Et allez y petit à petit, quand on travaille un point particulier, on ne peut pas être parfait partout. Que votre unique priorité soit celle là ... le temps de maîtriser ce problème. Bien cordialement,
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My right hand "pulled" back for a yes or a no (even when I thought I was only "closing my fingers" it would move back). In extreme conditions, it would go behind my buttocks! I think that trying to hold the reins and a brace plate is a good start: you can lift your hand but it limits the move backward (and you feel the pulling). It is also possible to rest the hands on the neck, or on the thighs (this calls for very long reins, but it works!). Another advice: at first give up the sitting trot and the canter. But I will raise another question: what contact do you have with the mouth? Can you estimate it approximately? When we are accustomed to hold 2 to 3 kg in the arms it isn´t obvious to perceive the moment when we pull (moving the hand back). And as soon as we are not above our feet, it easy to pull (maybe very little, but enough for perturbing the ´light" horse). It is important to be aware that while developing the sensitivity of the horse, he starts to feel the smallest actions, including the un voluntary ones. But you know that since you approach the subject ... Another point I believe important: do not close your fingers on the reins, hold the reins between the thumb and the forefinger,with the palms turned towards you and curling the elbows towards the outside, the flat of the rein against your palm. The arms fall naturally, if it necessary to block, we close the thumb against the base of the forefinger and we rest our hands on our thighs, in front of the saddle. But avoid to close the fists, to prevent tightening the top of the body. And go at it little by little, when we work on a specific point, we can´t be perfect everywhere. Make this your unique priority .. while you master this problem. Very cordially,
(par nathalie)
Merci.
Objection latérale : je ne pratique pas le trot enlevé ou le galop suspendu au manège et je me sens incapable d´avoir une action de mains ou de jambes sur le ton du dressage dans ces allures.
Mais cela est secondaire.
Le mouvement de mains que je dois supprimer est - à ce que m´en disent ceux qui regardent : en cette matière, les illusions du cavalier sur lui-même sont à redouter - faible, ténu car je monte sur les rênes longues, sans compression de l´animal entre mains et jambes Mais mes deux montures s´en aperçoivent; elles réagissent d´ailleurs avec modération car je ne tire pas : simplement mon contact est irrégulier et ne correspond pas à l´état du cheval dans l´instant T. Je m´en aperçois donc après ma monture, je me corrige, ou pense me corriger, et je recommence. Ainsi le cheval le plus avancé relève légérement sa nuque et du coup abaisse le dos en engageant moins. Vous voyez le cercle vicieux. L´autre animal, moins avancé, relève plus franchement l´encolure mais lui aussi, correction faite, se replace. Cela se compare à de montagnes russes et la stabilisation demande donc la fixité de la main. Si le défaut était majeur, ils serait plus facile à combattre peut-être. Les deux animaux n´ont pas la bouche abimée bien au contraire mais leur cavalier est au-dessous de ce qu´ils attendent de lui. Je vois donc profiter de vos avis pratiques sur la disposition des bras, de la main et des doigts. Je vous en reparlerai dans quinze jours.
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Thank you.
Lateral objection: I don´t practice posting trot or suspended canter in the arena and I don´t feel capable of having a dressage style hands or legs action at those gaits.
But this secondary.
According to what those who watch me say: on this matter, the illusions of the rider about himself are not reliable - the finger movement I must eradicate is weak, very small since I ride with long reins, without compressing the animal between the hands and the legs. But both my mounts notice it, besides they react moderately since I don´t pull: but it makes my contact uneven and offset from the way the horse is at the time it happens. Thus I notice it after my horse, I correct myself, or think I correct myself, and I do it again. So the most advanced horse lift lightly his poll and consequently lowers his back engaging less. You see the vicious circle. The other horse, less advanced, lift more obviously the neck but, after correction, he reposition himself as well. This compares with a roller coaster and thus fixing the hand is needed to achieve stability. If it was a major fault, it could be easier to adjust. None of the two animals has a damaged mouth au contraire but their rider is not at par to what expect from him. Therefore, I must take advantage of your practical advices concerning arms, hand and fingers. I´ll report the results in a couple of weeks.
(par olivier Collomb)
Je suis tout à fait d\'accord, lorsqu\'un cheval a été soumis à une équitation de force, le cheval et le cavalier ont pris de mauvaises habitudes qui sont "ancrées/imprimées" en eux.
A mon avis, le meilleur moyen de faciliter le changement vers une équitation dans la légèreté est d\'abord d\'éliminer toutes les "mauvaises empreintes" du cheval et du cavalier par des massages et des manipulations appropriées pour les remplacer par de "bonnes empreintes".
Ensuite, le changement, même sous la selle, devient très facile.
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I am in full agreement, when a horse has been subjected to an equitation using force, the horse and the rider have adopted bad habits that are "anchored/imprinted" in them.
IMO, the best way to help the change towards an equitation in lightness is first to eliminate all the "bad imprints" from the horse and from the rider with appropriate massages and manipulations in order to replace them by "good imprints".
Then, even under saddle, the change becomes very easy.
(par Michel Kaplan)
Je voudrais repondre au commentaire de Michel Kaplan. Si les massages sont benefiques ( pour le cheval et...le cavalier )ils n´effacent pas la memoire du cheval. Un defaut prit peut ressurgir tot ou tard, meme avec la meilleure des techniques. Pour essayer de remettre les pendules a l´heure, il faut tout reprendre a zero, soit retablir la codification des aides. L´outil pour cela est le travail a pied. Outil en or si bien utilise car il peut creer autant de dommages que de resultats positifs.
Avec un cheval abime en reeducation, cette technique donne des resultats excellents pour autant que le travail soit judicieusement dose et continu: demander peu pour obtenir beaucoup!
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I would like to anwser to Michel Kaplan. If massage are very good ( for horse and...rider ), it does not erase the memory of the horse. A bad habit can come back at any time. To try to put the clocks in the correct time, we have to start right from the beggining by restablishing the code of the aids. The work in hand is the tool. A golden tool if well applied because it can also create dammages as well as positive results! With a horse in reeducation, this technic gives excellent results if the work is well manage into continuity: to ask a little to get a lot in return!
(par Fredy Mercay)
Vous avez raison!
J\'ai seulement suggérer des massages et des manipulations pour cavaliers et chevaux comme je les préconisent dans mes sites pour préparer le cheval et le cavalier et faciliter la rééducation.
Ils doivent être suivis par du travail en main et une équitation dans la légèreté "judicieusement dosée et continue: demander peu pour obtenir beaucoup!"
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You are right!
I only suggested massages and manipulations for riders and horses siùimar to those I preconise in my sites to prepare the horse and the rider and facilitate the reeducation. They must be followed by some work in-hand and an equitation in lightness based on a work that is "well managed into continuity: asking a little to get a lot in return!"
(par Michel Kaplan)
Cherchez aussi sur cette piste :
En peaufinant l’équilibre latéral des épaules du cheval, on obtient une orientation de la ligne du dessus qui rend le cheval plus autonome dans le soutien du garrot. Cela donne plus de marge au niveau du contact (de la main) ce qui permet d´avoir le temps d´intervenir avant que l’équilibre soit détruit.
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Look also in that direction:
While refining the lateral balance of the horse´s shoulders, we obtain a better position of the top line that helps the horse carry the withers more autonomously. This gives more margin at the contact level (of the hand) that gives the time to intervene before balance is destroyed. [Literal translation].
(par Josette Bleschet)
[Réponse à Olivier]
Pourriez-vous vous faire filmer ? La vidéo seule pourra vous permettre d´objectiver vos ressentis. Il est important que vous puissiez voir ce que vous faite réellement, et comment réagit le cheval dans son ensemble (on voit/ressent les choses différemment à pied et à cheval). Ce que vous évoquez me laisse penser que vous êtes "proche" de la phase où le cheval est bien derrière le mors, mais que vous n´avez pas encore établi/trouvé le "juste" contact. Vos rênes sont longues et il semble que parfois elles se détendent puis se tendent, provoquant un petit choc sur la commissure des lèvres. La tenue des rênes paumes ouvertes permet aux doigts de servir d´amortisseurs, et c´est leur jeu sur la rêne qui évite cette rupture de "tension de base" (je parle de grammes). S´il n´y a plus d´à coups (si légers soient-ils), vos chevaux devraient rester en place. Personnellement, la phase "d´abandon de la position assise" a été une étape nécessaire ; je n´ai bien sûr pas demandé d´épaule en dedans ou d´appuyer ou de pirouette comme cela. Mais tant que je ne pouvais travailler "juste", il aurait été idiot de vouloir traficoter des pseudo-épaules en dedans ou autre chose (mais je gardais cette pensée dans la passage des coins, par exemple). Aujourd´hui je réaborde l´épaule en dedans au pas avec Hermès, et m´offre quelques "fantaisies" avec le vieil Uhlan de temps en temps, uniquement pour le plaisir (il y a des fois où on dirait qu´il veut montrer tout son répertoire !). Donnez-nous des nouvelles de votre tenue de rênes ...
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[Answer to Olivier]
Could you have someone film you? The video will allow you to make objective observations of what you felt. It is important that you could see what you are actually doing, and how the whole horse reacts (we see/feel things differently on foot and on the horse). What you mention makes me think that you are "close" to the phase where the horse is well behind the bit, but that you haven´t yet set/found the ´right" contact. Your reins are long and it seems that sometimes they become slack and taut again, causing a small shock against the corners of the lips. Holding the reins palms open allows the fingers to play the role of shock absorbers, and it is their action on the rein that avoids that interruption of "basic tension" (I am speaking of grams). If there is no more interruption (as small as it is), your horses should stay on the bit. Personally, the phase "of giving up the sitting position" has been necessary; of course I didn´t ask for shoulder-in or half pass or pirouette that way. But as long as I could work "right on", it would have been stupid to want to mock shoulder ins or other moves (but I kept that thought going through the corners for example). Today I start again shoulder in at the walk with Hermès, and once in a while enjoy some "fantasies" with the old Uhlan, only for pleasure (there are times when it looks like he wants to show all he knows!). Let us know how you do in holding your reins ...
(par nathalie)
Voici une autre piste à explorer parmi d´autres : ne cherchez pas une position de main particulière, par contre, les rênes en guirlande dans les deux mains ouvertes, paumes vers le ciel(pas de poings fermés), essayez de ressentir la bouche du cheval à travers le poids des rênes seulement, et avancez vos mains comme si vous offriez un cadeau dans chaque main à quelqu´un. Progressivement le cheval viendra sur le mors.
L´esprit, c´est d´amener le corps tout entier, à travers la main, à se décontracter. Une main qui se crispe recule fatalement. Sinon pour faciliter la décontraction, vous pouvez aussi essayer de monter avec les rênes détendues en ayant une boule chinoise dans chaque main, en les faisant tourner au creux de la main en jouant avec vos doigts (essayez déjà à pied sans les rênes pour repérer la sensation, puis faites la même chose avec une rêne dans chaque main, puis quand le mouvement est bien intégré, faites la même chose avec des boules chinoises imaginaires. Au bout d´un moment vous n´aurez plus besoin de l´imagination.
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Here is another way to explore among others: Don´t look for a specific position of the hand, instead, hole the reins slack in both open hands, palms towards the sky (no clinched fists), try to feel the mouth of your horse only through the weight of the reins, and move your hands forward like for making an offering of a gift in each hand to someone. Progressively the horse will go on the bit.
The meaning, is to bring the whole body, through the hand, to relax. A hand that is tight fatally moves back. Otherwise to facilitate the relaxation, you can try also to ride with slack reins holding one Chinese ball in each hand, and rotating them with your fingers against the palms of your hands (try first on foot without the reins to get an idea of the feeling, then do the same thing with one rein in each hand, later when the motion is properly integrated, repeat the motion with imaginary Chinese balls). After a while you won´t need the help of imagination.
(par Caroline Robin)
Les mains: avant de s´occuper des mains, si le probleme est trop important, il faut d´abord que l´assiette soit etablie et que l´equilibre du cavalier confirmees. Sans cela, il y a toujours des risques d´accrochage ou le cavalier se rattrape sur le renes et/ou en mettant le poids de son corps sur les etriers, donc plus dans la selle. La bonne coordination et dissociation des aides est desormee perdue. Le remede est le travail a la longe aux 3 allures, sans renes et sans etriers ou l´eleve, en executant des exercices d´assouplissement et de dissociation des mouvements, pourra ameliorer sa posture: " La position est la premiere et derniere lecon que recoit l´ecuyer ". ( Dupaty de Clam, Pratique de l´equitation, 1769 ).
Enfin, pour en venir a la bonne tenue des renes, il faut effectivement que celles-ci soient tenues entre le pouce ( dont l´ongle regarde le ciel )et l´indexe. La pointe des trois derniers doigts viennent au contact de la paume de la main. Ainsi, ils n´y a pas de crispation et cette position offre plus de mobilite, de souplesse et de sensibilite= legerte! Les coudes doivent descendre naturellement pour se placer legerement le long du corps, les avant-bras releves pour former un angle d´environ 45 degres.
Les epaules decontractees sont abaissees.( On ne compte plus les auteurs qui expliquent regulierement dans leurs ouvrages la position correcte du cavalier).
Pour terminer, afin de savoir si vous etes capable de garder un contact lege et egal, le maitre Nuno Oliveira propose ce qui suit: attachez les renes a un dynamometre attache a un mur. Prenez vos renes, mesurez les tensions puis constatez.
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The hands: if the correct position and action is too dificult, the rider should work on his seat in order to establish a good balance, which has to be confirmed. Without that, there is always the risk of gripping where the rider hangs in to the reins and/or putting all his weight into the stirrups and not anymore into the saddle. Therefore, the coordination and dissociation of the aids are lost. The only remedy to correct that is to get some lessons on the lunge at the 3 gaits, without reins and no stirrups. The rider can work his posture by doing appropriate exercices to restablish his suppleness and coordination of his movements: " The position is the first and last lesson the rider should receive ". ( Dupaty de Clam, Pratique de l´equitation, 1769 )
Finally, to come back to the good position of the hands, They should be held between the thumb ( the fingernail looking at the sky ) and the forefinger. The tip of the last 3 fingers are in connection with the hand´s palm to avoid any contraction. This position gives more suppleness and feeling= lightness! The elbows are in soft contact to the the body, the forearm slightly up, to form a 45 degrees angle with the upper arms. The shoulers are relaxed and down. ( Many authors are describing the correct position in their books regularly ).
If you wish to know more about equal and light contact you think you have while riding, the late Master Nuno Oliveira suggests to attach the reins to an dynanometre which can be fix to a wall. Take your reins and compare the tensions and see for yourself.
(par Fredy Mercay)
Merci de votre complaisance à me répondre.
Une précision encore sur la "main FIXE". Les mouvements parasites étaient vers l´arrière ?
J´en souffre : ils sont brefs et de peu d´amplitude mais bien réels et fort génants. Pour fixer ma main, j´ai tendance évidemment à bloquer le coude et à figer les doigts. Vous jugez du résultat. C´est la cause de ma curiosité
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Thank you for your willingness to answer me.
Some precision regarding the "FIXED hand". Were the unwanted movements towards the back?
I have this problem: they are short and with a small amplitude but very real and extremely bothering. To fix the hand tends to block my elbow and to freeze my fingers. Evaluate this result. It´s what triggers my curiosity.
(par Olivier Collomb)