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Plaisir du cheval/Pleasure of the horse

2 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Mes chevaux ont une vie la plus "naturelle" possible : ils sortent au pré 10 heures par jour à la mauvaise saison (ils sont en permanence dehors de début mai à fin septembre). Ils vivent en "horde" tous les 3, le vieillard de 27 ans commandant le "troupeau" sans faiblir. J´ai commencé la saison de cso avec le cheval de 9 ans, et suis en train de remettre au travail celui de 18 qui ne reprendra pas les terrains de concours avant début avril. Je soutiens que mes chevaux ont plaisir à être montés -pas forcément à travailler- mais ils manifestent clairement l´envie que je m´occupe d´eux (même le "vieux basard" fait des tentatives intempestives pour nous accompagner). Mais je peux rester 5 jours sans monter (c´est un maximum), et surtout, je ne les "gave" pas d´un travail routinier. Je sors fréquemment en extérieur (pas de carrière plus de deux fois de suite) et les séances d´obstacle se font généralement sur le rythme 2 par semaine espacées de 10 à 15 jours. Sur ces séances, les chevaux prennent visiblement plaisir à sauter -et font généralement d´excellentes séances. J´ai abandonné les longues séances fastidieuses de dressage "pur" à contre-emploi (oreilles couchées garanties), pour me concentrer sur l´essentiel : des chevaux légers (en équilibre!) et réactifs (précis dans leur réponse). Il m´arrive encore de demander quelques pas d´épaules en dedans ou d´appuyers pour "voir" : ils sont sans doute meilleurs que ceux que j´ai jamais pu "sortir" du temps de mes classements en C ! C´est l´interprétation que je fais du "garder au cheval sa fraîcheur".
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My horses have the most "natural" life possible: During the rough season, they are out in the field 10 hours per day (they are out 7/24 from early May to the end of September). The 3 of them live like a "herd", the 27 year old leads the "pack" without showing any weakness. I have started CSO (Jumping competition) with the 9 year old, and I am in the process of bringing the 18 year old back to work, he won´t go back to competition fields before early April. I maintain that my horses enjoy to be ridden - but not necessarily to work - but they make it clear that they like me to take care of them ( even the "old ?basard?" does everything he can to try to come with us). But I can stay days without riding (that is a maximum), and especially, I don´t "stuff" them with routine work. I go frequently outside (no arena work two days in a row) and jumping sessions take place at the cadence of 2 per week with 19 to 15 days in between.During these sessions, the horses seem visibly to enjoy themselves - and in general perform very well. I have given up on the long tedious "pure" dressage sessions they seem to resent (guarantied ears back) to concentrate on the essential: two horses light (in balance!) and reacting well (responding with precision). Occasionally I still ask for a few steps of shoulder in or half pass to "see": any doubt that they are better than those I had been able to compete with when I was competing at C level! This is my interpretation of "keeping a horse fresh".

(par Nathalie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

J´ai ressenti exactement la même chose que vous. Celà s´est fait par hasard. Mes chevaux avaient toujours été en Club: 23H de boxe par jour, 1H de travail, alternant avec 2 ou 3 sorties en forêt par semaine et parfois une longe.
Suite à une crise d´osteite qui ne guérissait pas, j´ai mis ma jument (agée alors de 11 ans) au pré. Premier résultat: au bout de 2 mois, elle ne boitais plus, sans aucune intervention que ce soit. Depuis elle est au pré le jour et au boxe la nuit. Je la monte 3 ou 4 fois par semaine. J´ai un cheval gai, heureux d´être monté (et souventde travailler), en décontraction totale. Elle progresse régulièrement, les tensions ont disparu. Je la travaille uniquement en dressage du fait de son problème de santé. J´ai maintenant un réel plaisir à monter et plus jamais je n´imposerai à un chevail une vie au boxe.
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I experienced the same feelings you have. Serendipity helped. In Summer, my horses were always at the Club: 23H per day in a box, 1H at work, alternating with 2 or 3 trail rides per week and sometimes lunging.
Following an osteitis attack that didn´t heal, I put the mare in pasture (she was 11 y.o.). First results: at the end of 2 months, she wasn´t limping, without any other assistance. Since she is in pasture during the day and in the box at night. I ride her 3 or 4 times a week. I have a happy horse, enjoying being ridden (and even worked), in complete relaxation. She progresses regularly, tensions have disappeared. With consideration with her health problem I work her only in dressage. Now, riding is a true pleasure for me and I will never impose life in a box on a horse.

(par Antoinette Roper)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

il est certain que disposer de paddock est un avantage indéniable pour le bien être du cheval: bien être moral, car le paddock correspond beaucoup plus à la condition de vie d´un cheval que 23 heures en boxe; mais la possibilité de mettre son cheval au paddock présente aussi l´avantage de lui permettre de faire disparaitre à sa valonté les tensions provoquées par le travail. Au même titre qu´un athlète, la gymnastique que l´on propose au cheval va faire naître en lui des tensions( tensions, nous en sommes tous convaincus, qu´il faut réduire le plus possible!)et c´est la liberté qui va lui permettre de se délier musculairement et psychologiquement.L´exemple est flagrant chez des chevaux qui passent la majorité de leur vie en boxe: il n´est pas rare qu´à un moment ou un autre, ils explosent: et ce n´est pas avec la volonté de se débarasser de leur cavalier, ce n´est pas toujours l´expression de la gaité; c´est souvent le besoin d´évacuer des tensions. Et lorsque l´on ne dispose pas de paddock, la variation dans le travail( sous la selle, à la longe, à pied, en liberté,....)ainsi que la liberté au manège, de même que les massages permettent la libération de ces tensions. L´ensemble, bien sûr allié à une judicieuse progression de travail. Et veillez à ne jamais brimer un cheval qui explose, sauf si cela devient trop dangereux pour l´humain.
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It is obvious that it is an unquestionable advantage for the mental well being of the horse to have a paddock available, since a paddock accommodates much more the needs of the horse than spending 2" hours in a box, but the possibility to put your horse in a paddock offers also the advantage to allow him to eliminate on his own the tensions caused by the work. Just like for an athlete, gymnastic that we put the horse through causes tensions (tensions, we all recognize, that must be reduced to the minimum possible!) and it is in freedom that he will be able to loosen his muscles and refresh his mind. The example is obvious with horses who spend most of their time in a box: it is frequent that at one time or another , they explode: and it is not because they want to get rid of their rider, it is not just to express their happiness; it is often the need to eliminate some tensions. And when we don´t have a paddock available, the variety of exercises at work (under saddle, on the lunge, on foot, on the loose,....) also on the loose in the indoor arena,as well as massages allow to release these tensions. Of course, with the whole thing going with a judicious progression of the work. And be aware to never scold the horse who explodes, unless it becomes too dangerous for humans.

(par yves katz)