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Position et enseignement/Position and education

1 réponse [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

M.le colonel Carde a présenté l\'article de M. d\'Orgeix sur la position du cavalier en notant que notre forum avait marqué, ces dernières semaines, la connexité du sujet avec celui de l\'enseignement équestre.
Tout le monde sera d\'accord.
Que se passe-t-il quand le cavalier débutant se présente dans un club pour " apprendre à monter à cheval " ? Lui indique-t-on l\'acquisition de l\'assiette comme le premier but ? Sauf exception, il me semble que la réponse est non. Je vois quotidiennement, dans les clubs provençaux, des cavaliers qui montent en concours complet, qui pratiquent l\'équitation depuis des années sans assiette : mettez-les au trot assis et ils sautent. Mais les mêmes moniteurs qui refusent de leur procurer l\'assiette indispensable les engagent à placer leurs jambes et leurs mains de telle ou telle façon : c\'est le sens de ce qu\'on entend en reprise d\'école où les élèves, tantum quantum, sont en avant, pendus aux rènes avec les jambes bien relevées dans une position de jockey : j\'exagère à peine. Tout cela tient de la simagrée mais les neuf-dixième des cavaliers en restent là.
Et le dernier dixième ? Sortis des griffes des moniteurs, et souvent obligés de compter sur eux-mêmes, ils cherchent en tâtonnant la bonne position dans leur situation. Un cavalier " d\'en bas " pour parler comme M. Raffarin, n\'a pas la position d\'un Jousseaume. Mais la position qu\'il adopte, hic et nunc, n\'est pas ne varietur. Au fur et à mesure de ses progrès, il la modifiera presque spontanément. La question est :" Comment commencer et selon quels critères "?
Il me semble que le cavalier de basse école doit chercher la position la plus neutre pour son cheval, celle qui lui permettra d\'user le plus du poids du corps et le moins des mains et des jambes. Avec les années, l\'expéience et même le tact viendront.La position se modifiera.
Comment définir une sorte de progression dans la position ? Merci de répondre à la question.
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Mr. the Colonel Carde introduced the article by Mr. d\'Orgeix about the position of the rider by observing that our forum had noted, these last weeks, its connection with the subject equestrian education.
Everybody will agree.
What happens when a beginner comes to a club to "learn to ride horses"? Is he shown that the first goal is to acquire a seat? Exceptionally, it seems that the answer is no. Daily, I see in Provençal clubs, riders who ride in eventing, who practice equitation for many years without a seat: put them at the trot and they bounce. But the same instructors, who refuse to provide them the essential seat, invite them to place their legs and their hands this way and that way: it is the meaning of what we hear in a schooling session where the students, tantum quantum, are forward, hanging on the reins with the legs highly elevated in a jockey position: I hardly exaggerate. All that relates to playacting but 9/10th of the riders do not go beyond that.
And the last 1/10th? Outside of the claws of the instructors, and often forced to rely on themselves, they grope their way into finding a position that fits their condition. A rider "from the bottom" to use M. Raffarin\'s way of speaking, doe not have the position of a Jousseaume. But the position he adopts, hic and nunc, is not varietur. Progressively, he will modify it almost spontaneously. The question is: "How to start and what are the criteria?".
It seems to me that the dressage rider must look for the position the most neutral for his horse, the position that will help him to use mostly the weight of the body and less the hands and the legs. Through the years, the experience and even the tact will develop. The position will change.
How can a progression of the position can be defined? Thank you for replying to the question.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Vous livrez nombre de remarques intéressantes sur la progression de la position.

Mon expérience me fait dire qu\'une bonne position de l\'ensemble du corps ne doit pas se figer et doit pouvoir évoluer avec les progrès de l\'équilibre(personnel à chaque cheval, comme j\'ai pu le lire chez un autre intervenant), pour bénéficier de la souplesse et s\'adapter à chacun de nos amis à 4 jambes.
En dressage, cela se remarque peu puisque la légèreté préconise et magnifie la finesse des aides (à moins que la finesse des aides magnifie l\'équilibre et la légèreté (la "grâce" dont vous parlez))et le poids du corps doit pouvoir jouer finement également. Ce sont là des paradoxes qui relancent si souvent les débats et les doctrines d\'"écoles".
En saut d\'obstacle, il est plus rare que l\'on "s\'embarasse" de la recherche d\'une bonne position,(ce qui importe, c\'est de rester en selle dans certaines circonstances difficiles et d\'assurer une impulsion sans faille fusse-t\'elle exagérée) et pourtant au niveau le plus haut, le style et le classissisme de la monte apporte un + qui peut faire la différence. C\'est seulement de la sorte que l\'on peut ressentir et contrôler la justesse de la cadence et des foulées, pour un abords correct, à une vitesse adaptée, etc...

Autre réflexion: selon la discipline pratiquée, j\'adopte une position qui diffère (avec le même cheval)et la monture n\'est pas du tout perturbée,je suis tenté de dire bien au contraire, comme si le cheval se trouvait "raffraichi" par cette "surprise". Comme nous, les poneys et le chevaux(+ les ânes) n\'aiment pas la routine.
Autre réflexion: au cours d\'une reprise à l\'entraînement, je suis souvent étonné que mon cheval n\'a pas la moindre réaction si par exemple j\'époussète l\'une de mes bottes, si j\'ajuste ma tenue en m\'abaissant en avant comme si son intelligence précédait ma volonté! Par le passé, j\'ai reçu des cours de la part d\'un instructeur qui soutenait que les équidés font toujours ce qu\'ils "veulent" et je ne peux le contredire complètement.
Conclusion: Pour autant qu\'un cheval soit bien "manipulé au début et dans la suite de son éducation", il voudra oeuvrer pour nous.
Question: Qu\'appelez-vous "souffle d\'air dans nos articulations" ?
Pierre C.
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Hello,
You present many interesting remarks regarding the progression of the position.
My experience makes me say that a good overall position must not be fixed and must be able to evolve with the progress of the balance (personal to each horse, as I read it in another message), to take advantage of the suppleness and to connect with each of our 4 legged friends.
In dressage, this is hardly noticeable since the lightness invites and magnifies the finesse of the aids (unless it is the finesse of the aids that magnifies balance and lightness (the"grace" you mention)) and the weight of the body must also be able to play with finesse. These are the paradoxes that trigger so often the debates and the doctrines of the "schools".
In jumping, it is less likely that we "bother" to search for a good position, (what matters, is to stay in the saddle under some difficult circumstances and to generate without failing some impulsion even if it is excessive) and anyhow at the highest level, the style and the classicism of the ride bring a + that can make the difference. It is only that way that we can feel and control the precision of the cadence and of the strides, for a correct approach at a proper speed,etc....

Summary of the 2 reflections:
My horses doesn\'t mind or even likes if I change position. Like us, all equines don\'t like routine.
My horse knows when not to respond to some actions.
Conclusion: As long as a horse is well "handled at the start and throughout his education", he will cooperate with us.
Pierre C.

(par Pierre C.)