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Practical Help Please/Aide pratique SVP

6 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

The theory on Lightness in Riding is fascinating but we need practical help too. My question: how do you help retrain a horse that already has learned to take a strong contact. This must be a VERY common scenario. Do the experts recommend trot/halt transitions for a horse that has already learned to lean on his shoulders? Do the experts agree that driving into a fixed hand will eventually teach the horse to soften? What about flexions when (as in my country) there are hardly any practioners to give practical demonstrations. Please, please, ideas for practical exercises to help achieve lightness, and to help the many, many horse owners who have limited access to like-minded trainers. Thank you.
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La théorie de la légèreté en equitation est fascinante mais on aussi besoin d\'une assistance prtique. Ma question: comment aidez vous un cheval a se rééquilibrer quand il a déjà appris a s\'appuyer fortement sur le mors. Cela doit être un scénario TRES fréquent. Est-ce que les experts recommandent les transitions trot/pas pour un cheval pour un cheval qui a déjà à se mettre sur les épaules? Est-ce que les experts sont d\'accord que de le porter en avant sur une main fix lui apprendra eventuellemnt à s\'assouplir? Wue dire au sujet des flexions quand (comme dans mon pays) il y a presque pas de cavaliers qui peuvent faire des démonstrations pratiques.SVP, SVP, des idées d\'exercices pratiques qui permettent d\'obtenir la légèreté, et pour aider beaucoup, beaucoup ed propriétaires de chevaux qui ont un accès limité à des écuyers bien intentionnés. Merci.

(par Ruth Doyle)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Between two exercice, walk long reins, observe how the horse get relax, then adjust your rein, a signal to say him, that must be concentrate to restart working.
And repeat to yourself

"How to be more soft"

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Entre deux exercices, marcher rennes longues, voyez comme le cheval se relax, puis ajuster les rennes, un signal pour lui dire qu\'il faut se reconcentré pour travailler à nouveau.

Et se répéter à soi-même.

"Comment être plus doux"

(par Mick Hunter)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Il s\'agit de changer radicalement l\'éducation du cheval (de changer votre façon de faire si c\'est vous qui lui avez donné l\'habitude de s\'appuyer). J\'ai eu ce problème avec mon vieux cheval, qui avait une carrière en CCE et CD "poids et haltères". J\'ai commencé par rallonger mes rênes et apprendre au cheval à céder à la pression des doigts et à apprendre MOI MEME à céder à la flexion de nuque de mon cheval. Il m\'a fallu apprendre à monter les mains ouvertes (c\'est les doigts qui font appui sur les rênes et se relâchent à la flexion pour garder un contact subtil, léger). Il est primordial de fixer votre main pour être sûr de céder "mécaniquement"quand le cheval cède (c\'est lui-même qui détend la rêne). Donc dans un premier temps, aidez-vous : en posant les mains sur vos cuisses,avec un collier de chasse, ...). Et dès que le cheval cherche à s\'appuyer, sanctionnez-le avec un coup sec vers ses oreilles (vers le haut, sans tirer) et un "non" sonore. Exercez-vous d\'abord à l\'arrêt : demandez la flexion, lâchez tout, récompensez ... et recommencez 10 fois de suite. Il est aussi possible pendant les premiers temps de refuser tout appui en travaillant rênes longues (pendant l\'apprentissage de la flexion à l\'arrêt et au pas).
Personnellement, j\'ai mis environ 2 mois à faire passer mon cheval (16 ans à l\'époque) d\'une équitation "règlementaire" à une équitation légère. J\'y ai gagné un cheval sensible (il part au galop de l\'arrêt à la pression du mollet contre l\'action des Schulteiss auparavant), léger (au bout des doigts) et EN EQUILIBRE (il engage bien ; ses postérieurs restaient 20 cm derrière la traces de ses antérieurs, il tient son garrot et peut remonter sa nuque; il était complètement horizontal ou encapuchonné).
Nathalie.
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It implies a radical change to the education of the horse (to change your way of doing things if it is you who have given him the habit of leaning). I faced this problem with my old horse, who had been trained for CCE and CD "barbells and dumbbells". I started by letting my reins go long and taught to the horse to give to the pressure of my fingers and learning MYSELF to give when my horse flexed at the poll. I had to learn to ride with my hands open (it is with the fingers that we tighten the reins and give when in response to the flexion to maintain a subtle, light contact). It is primordial to fix your hand to be sure to give "mechanically" when the horse gives (he is the one who relaxes the rein). So at first, help yourself: by resting your hands on your thighs, with a hunting breast plate, ...). And as soon as the horse tries to lean, punish him with a jerking of the reins towards his ears (upward, without pulling) and voicing a loud "no". Practice first at the halt: ask for a flexion, let go of everything, reward ... and repeat 10 times in a row. It is also possible at the beginning to refuse any leaning by working with long reins (during the learning of the flexion at the halt and at the walk).
Personally, it took me about 2 months to get my horse (then 16 year-old) to go from a "regulatory" equitation to a light equitation. I obtained this way a sensitive horse (he starts at the canter from the halt with the action of the calves as opposed to the action of the Schulteiss before), light (at the tip of the fingers) and IN BALANCE (he engages well; his hind legs used to remain 20 cm behind the hoof prints of his front legs; he holds his withers and can elevate his poll; he was totally horizontal or overbent).
Nathalie

(par nathalie)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

J\'oubliais un point à mon avis important : le cheval doit rester DERRIERE la main et DEVANT les jambes. Donc attention à bien respecter "main sans jambes" et "jambes sans main" ; il peut être aussi nécessaire de chnager d\'embouchure temporairement, c\'est à dire de prendre un mors plus sévère, pour que le cheval le respecte, à condition aussi que votre main soit attentive à céder dès que le cheval l\'a fait. Je montais en Baucher, je suis passée au Goyoaga (mors espagnol avec gourmette), et je suis désormais au filet simple "KK Sprenger" à double brisure.
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I forgot an important point in my opinion: the horse must stay BEHIND the hand and IN FRONT of the legs. So be sure to respect well "hands without legs" and "legs without hand"; it may also be useful to change temporarily the bit, i.e., to use a more severe bit, so that the horse respects it,, providing that your hand be ready to give as soon as the horse gives. I used to ride with a Baucher, I changed to a Goyoaga (Spanish bit with a curb), and I am now using a simple double link "KK Sprenger" snaffle.

(par nathalie)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonjour, pour répondre à votre question, j\'ai découvert depuis quelques semaines un exercice radical pour que le cheval ne s\'appuie plus exagérément sur le mors : c\'est de lui apprendre à se tenir tout seul par lui-même et de lui apprendre à gérer lui même son équilibre avec celui du cavalier !

Pour cela, je ne l\'aide plus à trouver son équilibre (dans les cercles au pas, au trot, au galop), en l\'aidant de mes mains. Les rênes sont en guirlandes, ma main n\'a plus aucun contact avec le mors, donc le cheval comprend que c\'est à lui de chercher une position qui porte le cavalier le plus efficacement.

Pour illustrer mon idée, j\'ai tiré un exemple dont je ne me souviens plus de l\'auteur : "quand un adulte marche le long d\'un mur, avec un enfant sur ce mur, l\'adulte tient la main de l\'enfant, de peur qu\'il tombe. On peut dire que l\'enfant représente le cheval et la main de l\'enfant représente le mors, et que la main de l\'adulte représente les rênes et le cavalier. Si l\'enfant est habitué à ce que l\'adulte lui tienne la main en permanence, l\'enfant ne va pas chercher à trouver et gérer son équilibre seul, sur le mur. Donc l\'enfant va s\'appuyer sur la main de l\'adulte. Par conséquent, si l\'adulte lui lâche la main d\'un coup, l\'enfant va perdre son équilibre subitement et aura peur.

Par contre, si l\'adulte dessert la main de l\'enfant progressivement, l\'enfant va comprendre qu\'il lui est POSSIBLE de marcher sur le mur sans se TENIR à la main de l\'adulte, ainsi, il sera rassuré et gèrera son équilibre de mieux en mieux, seul."

J\'ai fait la même chose avec mon poney, depuis quelques semaines. Le plus efficace est de travailler au galop, mais attention, il ne s\'agit pas de l\'essoufler. Le galop doit être exécuté dans le calme. Le cheval est assez intelligent pour comprendre le but du jeu au bout de deux grands cercles au galop le plus lent possible. Donc inutile d\'enchaîner 10 tours de cercle d\'un coup.

Voila comment j\'ai fait : j\'ai d\'abord détendu au pas (pas au sens d\'échauffer, mais dans le sens de le décontracter pour le travail qui va suivre), et un peu au trot, avec beaucoup de cercles, et travaillé à le ralentir dans les cercles puis en ligne droite, SANS contact aucun avec le mors, même pour ralentir. Cette fois, c\'est le cavalier qui doit faire l\'effort de ralentir son cheval par le seul déplacement de sa masse corporelle (par exemple, sentir comme un "coussin d\'air" circuler dans ma colonne vertébrale, et reculer ce coussin d\'air). C\'est dur les premières fois, mais on y arrive à force de chercher.

Puis après la détente, je lui demande un petit trot dans la longueur pour le remettre un peu en impulsion, ou un pas actif s\'il l\'est ce jour là, et je lui demande un galop à droite, toujours, les rênes en guirlande. Je galope pendant une longueur et une largeur, en pensant EXCLUSIVEMENT à mon propre équilibre. Je ne m\'occupe pas de l\'équilibre du cheval, c\'est lui-même qui doit le trouver. Je repasse ensuite au pas, même s\'il n\'a pas encore compris le nouvel exercice. Je le laisse respirer, le temps qu\'il retrouve son calme, et cette fois, je lui redemande un galop à droite, à partir du pas,dans le premier tournant, et je le mets en cercle (un grand cercle pour commencer). Là, c\'est pareil, je gère uniquement mon propre équilibre, sans me soucier ni de mes mains, ni de la tension des rênes. Le cheval suivra.

S\'il se met sur les épaules, ou qu\'il prend appui sur le mors ou qu\'il retombe dans le trot, je le remets au pas. Je le laisse respirer deux secondes à nouveau, et je lui redemande l\'exercice, en veillant à ce qu\'il ne soit pas blasé. Dès qu\'il y a un petit progrès qui montre que le cheval a compris l\'exercice, je félicite, et je confirme juste une dernière fois, sur un seul tour de cercle, et j\'arrête la séance.

J\'ai aussi une variante pour qu\'il apprenne à s\'équilibrer tout seul, c\'est de lui demander un cercle, toujours au galop, et de lui faire agrandir le cercle à chaque tour. Repasser au pas et féliciter dès qu\'il a compris (qu\'il s\'est équilibré sur ses postérieurs).

Quand on demande l\'exercice pour la première fois, le cheval va être étonné ou dérouté de ne plus avoir de tension dans la bouche. Mais il va vite comprendre qu\'il est plus confortable et plus facile de galoper en engageant les postérieurs, et tenir son dos, sans tension dans la bouche. Pour que la transition ne soit pas trop brutale, on peut commencer à le familiariser avec cette sensation juste au poids du cuir (surtout si le matériel est neuf et plus rigide).
Vous allez voir d\'ailleurs, et je l\'espère, que le cheval va visiblement prendre goût à l\'exercice, car les chevaux aiment en général montrer ce qu\'ils savent faire.

Pour finir, je peux vous affirmer que j\'ai eu de véritables "treuils" dans les mains, des chevaux qui essoraient les bras des cavaliers au galop. En deux tours de galop, ils ne s\'appuyaient plus sur le mors, car je ne leur offrais plus aucun point d\'appui (s\'il n\'y a plus de main, il ne peut pas s\'appuyer). Résultat, le cheval apprend à se tenir tout seul, comme un grand.

Je rappelle que pour aider le cheval à se tenir tout seul, il faut déja que le cavalier sache se tenir tout seul , qu\'il ne soit pas lui-même "sur les épaules", c\'est en essayant souvent, que le cavalier va trouver un équilibre "rassemblé", qui ne gêne pas le cheval dans son galop.

Le galop est pour moi l\'allure la plus radicale pour faire comprendre l\'exercice au cheval. Il convient ensuite de le confirmer, au trot, et en dernier, ce qui est le plus dur, au pas.

Je tiens à préciser que la méthode que j\'ai trouvée (et qui existait peut-être déja avant) fonctionne en manège ou en carrière. En extérieur, j\'ai remarqué que ça marchait aussi, sauf dans le cas où les chevaux s\'énervent les uns les autres, et dans ce cas, ils ne sont plus assez à l\'écoute du poids du cavalier)... Je tiens aussi à affirmer qu\'en abandonnant le contact avec le mors, je n\'abandonne pas le cheval pour autant.

Tenez-moi au courant et posez-moi des questions si je n\'ai pas été assez claire...
A bientôt

(par Caroline Robin)

Anonyme
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Voici comment Nuno Oliveira résoudrait le problème que vous avez avec votre cheval déjà cité page 4 du forum et dans la page 115 du livre "30 ans de notes et correspondances avec Maître Nuno Oliveira" de M.Henriquet. (Vous trouverez le descriptif de l\'ouvrage dans la rubrique "Bibliothèque" du site)

"Le Maître monte un cheval de propriétaire qui n\'est pas encore rassemblé, tombe sur les épaules et pèse lourdement à la main.
Il commence en poussant le cheval en avant au pas sans mains, puis le reprend progressivement sans jambes. Dès que le cheval commence à se retenir, la jambe intervient à nouveau, la main se faisant neutre, mais basse.
Le but poursuivi est apparemment d\'obtenir la cession de la nuque et de la mâchoire inférieure, c\'est à dire la préparation à la mise en main.
Même travail au trot énergique, d\'abord enlevé puis assis, mais toujours les mains basses. Ensuite, arrêts du pas et du trot sur le filet avec recherche de la mise en main, c\'est à dire cession de la nuque et de la mâchoire sans inversion d\'encolure. Le Maître procède en place à ce qu\'il appelle des petites attaques qui sont plutôt des vibrations de la jambe jusqu\'au toucher frôlant de l\'éperon. Dès qu\'il obtient la cession, il reporte en avant dans la descente de main. Il applique là un des exercices bauchéristes parmi les plus intéressants pour les chevaux contractés.
Ensuite, au trot, il remonte sa main extérieure sur des rênes qu\'il dit "molles". L\'encolure est plus soutenue et la cadence du trot aussi. Aussitôt qu\'elle se perd, il revient aux transitions précédents."

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Here is how Nuno Oliveira would resolve the problem you have with your horse already quoted page 4 of this forum and from p.115 of M.Henriquet\'s book: "30 years of notes and letters with Maître Nuno Oliveira"
(you\'ll find a description of this book in our site\'s "Library" section.)

"The Master rides a horse in training who is not yet on the bit, falls on his shoulders and weighs heavily on the hands.
He starts by driving the horse forward at the walk with no hand, then he progressively brings him back without legs. As soon as the horse holds back, the legs are applied again, the hands remining passive, but low.
The apparent purpose is to obtain a small relaxation at the poll and of the lower jaw, i.e. the preparation for a light connection on the bit.
Same work at a working trot, first posting, then sitting, but always with low hands. Then halts from the walk and from the trot on the snaffle looking for that light connection, i.e. the relaxation at the poll and of the lower jaw without inverting the neck. The Master proceeds on the spot with what he calls small attacks that are more like vibrations of the legs going as far as the effleurage of the spurs.
As soon as he obtains a small relaxation, he moves the horse forward opening the hands.
He applies there one of Baucher\'s exercises among the most interesting for contracted horses.
Then, at the trot, he raises his outside hand on the reins that he calls "soft". The neck is better supported and the cadence of the trot as well. As soon as the cadence lessens, he returns to the softening transitions."

(par M. Kaplan)

Anonyme
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Thank you for your replies; unfortunately my French is too basic to understand the full message from Caroline Robin but I am grateful nontheless for all the French translations throughout the forum.

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Merci pour vos réponses. Malheureusement mon français est trop élémentaire pour comprendre tout le message de Caroline Robin mais je vous suis reconnaissante néanmoins pour toutes les traductions données sur le forum.

(par Ruth Doyle)