S-D'obstacles/Jumping
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Bonjour à tous.
En France ALLEGE est aujourd’hui une nécessité, une telle association à tout lieu d’exister et de se développer.
Il faut savoir cependant qu’aux portes de la connaissance, il n’y a jamais de bousculade, car c’est le pays de l’effort, mais surtout de l’effort sur soi même.
C’est certainement beaucoup plus facile lors d’un parcours d’obstacles, par exemple, de laisser un cheval avancer tête basse en tirant un coup à droite, un coup à gauche dans une vague trajectoire, en espérant qu’avant l’obstacle le cheval ne se présente bien et surtout qu’après l’on puisse être encore sur sa monture, l’essentiel étant de foncer, foncer. Heureusement que Dieu lui-même veille sur les bambins.
Cela peut faire sourire, mais c’est hélas le genre de spectacle que nous offrent trop souvent les clubs , alors que là devrait être fait un travail de base pour la sécurité des cavaliers et des chevaux.
Sur ce sujet, ce n’est pas notre conception de l’équitation qui doit changer mais notre conception des animaux en général et du cheval en particulier. Lorsque nous faisons l’effort de nous ouvrir, implicitement notre conscience évolue vers d’autres choses. Nous sommes prêts à ce moment à recevoir. L’inverse ne se fait pas. Autrement dit le Maître apparaît lorsque le disciple est prêt. Nous voyons à ce moment qu’ALLEGE existait déjà sous une forme ou une autre.
A partir de l’instant ou nous commençons à vouloir changer notre approche des animaux et du cheval en particulier, nous commençons à les considérer dans leur globalité, c’est à dire comme êtres vivants et pensants avec des états d’âme. Inversement on ne peut demander à un cavalier qui considère un cheval comme une mécanique de pratiquer la monte en légèreté, il faut un travail en amont.
On connaît bien les templiers pour les systèmes socio-économiques qu’ils ont laissés en Europe et dont elle s’en inspire toujours, mais ces templiers étaient aussi d’excellents cavaliers et avaient un profond respect pour les animaux.
Si cela devait arriver, un templier ne se battait jamais sur son cheval, il descendait de sa monture. Ils disaient qu’ils devaient devenir de véritables Cabaléros, c’est à dire ceux qui maîtrisent leurs montures mais qu’en fait par le cheval l’objectif était qu’ils arrivent à une parfaite maîtrise de leur vie.
Concernant le travail à l’obstacle, nous avons ma femme et moi recouru à la méthode de Mr. Jean D’ORGEIX pour la plus grande joie de notre cheval qui était mis à la disposition d’un club et ou la monitrice m’expliquait qu’il y une équitation de haut niveau qui n’était pas faite pour les cavaliers du club et une autre, que je suppose de bas niveau, tout juste bon pour nous.
Le travail que nous pratiquons maintenant en grande partie avec les casettes vidéo, nous apporte beaucoup de bonheur. C’est sentir les choses et les régler aux millimètres près.
Je tiens à préciser que ses livres ne sont pas à lire simplement et les cassettes à regarder simplement mais à étudier en détails, en revenant très souvent dessus, sans hésiter à revoir les premières.
ALAIN
////////////////////////////////////////////////////////////
Today in France ALLEGE is needed, the existence and the development of such an association is fully justified.
However one must be aware that at the gates of knowledge, there is no stampede, since it is effort territory, and requires above all a personal effort.
It is certainly much easier during a round, for a example, to let a horse go ahead his head down pulling sometime to the right, sometime to the left over a vague trajectory, hoping that before the jump the horse approaches well and mostly to remain astride, the essential being to rush, rush. It is fortunate that God watches himself over the kids.
This may bring smiles, but it is the type of display that clubs offer today, while there there is basic work to be done for the security of riders and horses.
On that subject, it is not our equitation concept that must be changed but our concept of animals in general and horses in particular. When we make the effort to open ourselves, implicitly our awareness evolves towards other things. Now we are ready to receive. The opposite doesn\'t occur. In other words the Master appears when the student is ready. We see now that ALLEGE existed already in a form or another.
At the instant we start to wish to change our approach to animals and to horses in particular, we start to consider them as a whole, i.e., as living and thinking beings with emotions. Conversely we cannot ask to a rider who thinks that a horse is a piece of machinery to practice lightness in riding, there is some preparatory work to be done.
We know well the Templars for the Socioeconomic systems they left in Europe that always inspire it, but these Templars were also excellent riders and had also a great respect for animals.
If the opportunity presented itself, a Knight Templar never fought on his horse, he would dismount. They said that they had to become real Caballeros, i.e., master of their mounts but thanks to training the horse the gaol was to reach a perfect control of their life.
Regarding the training for jumping, my wife and I had recourse to Mr. Jean D\'ORGEIX\'s method for the greatest satisfaction of our horse who had been used by a club where the instructor explained to me that there is a high level equitation that was not suitable for the riders of the club and another equitation, that I suppose low level, good enough for us.
The work that we practice now mostly with video cassettes, brings us a lot of satisfaction. It is about feeling what happens and adjusting them to the nearest millimeters.
I must add that his books must not be read and his cassettes must not be watched casually but studied in details, reviewing them very often, without hesitating to go back to the first ones.
ALAIN
(par Alain Degrange)
Merci Caroline.
Cela fait du bien de savoir qu\'on est pas seul.
Nous aurons très certainement l\'occasion d\'échanger à nouveau.
Concernant jean d\'ORGEIX, je souhaite très sincèrement et trés profondément que les francais seront à la hauteur de ce colossal travail qu\'il fait et qu\'il laissera à jamais.
/////////////////////////////////////////////////////////////
Thank you Caroline.
It feels good to know that we are not alone.
We will very likely have opportunities to exchange messages again.
Regarding Jean d\'ORGEIX, I very sincerely and very deeply hope that the French people will be at par with the monumental work he does and that will be his everlasting legacy.
(par Alain Degrange)
Et bien non vous n\'êtes pas le seul a resentir se que vous avez vécu. Je monte depuis des années, j\'étais à la recherche d\'une autre méthode que je ne trouvais pas. Et après tant d\'années, j\'ai rencontré un moniteur Belge (en Belgique) qui ma fait connaître la méthode de Jean d\'Orgeix. Il m\'a transmis quelques bases de la technique. Et en quelques mois tout a changé.
Je suis devenue une vraie mordue. Dans quelques semaines j\'ai prévus des stages avec Jean d\'Orgeix.
Soutenons ces Grands Messieurs ainsi que leur équipe. Parlons en autour de nous.
//////////////
No you are not the only one to have felt what you lived through. I have been riding for some years, I was looking for another method that I could not find. And, after so many years, I met a Belgian instructor (in Belgium) who introduced me to the method of Jean d\'Orgeix. He taught me some of the basic points of the technique. And in a few months everything changed.
I became really sold. In a few weeks I have scheduled some training courses with Jean d\'Orgeix.
Let\'s support these great Gentlemen and their team. Let\'s spread the word around.
Isabelle.
(par isabelle scalbert)
Bienvenue et félicitation pour votre clairvoyance ! Dans votre message vous illustrez malheureusement bien la triste réalité de ce qu\'est l\'enseignement dispensé dans bon nombre de clubs de même que le spectacle qu\'offrent bien trop souvent les parcours d\'obstacles.
Mais comme vous l\'avez également dit, tout dépend de la conception que l\'on a du cheval, des rapports que l\'on entretient avec lui et du travail que l\'on souhaite lui donner. Il est évident que dès lors que l\'on considère son cheval comme une mécanique, il importe peu qu\'on lui tire sur la gueule, qu\'on le fasse avancer à grands coups d\'éperons ou qu\'on le barre allègrement pour espérer faire un sans faute au prochain parcours. Mais alors où est le plaisir? Sans rentrer dans des considérations d\'ordre moral quant aux personnes qui utilisent toutes sortes de procédés, tous plus déplorables les uns que les autres, pour que le cheval par instinct de survie pallie à leur médiocrité technique, on peut franchement se demander ce qu\'est devenue la notion de plaisir. Outre le fait que je ne comprend absolument pas comment l\'on peut éprouver une quelconque joie en maltraitant de diverses façons de braves chevaux qui dans la plupart des cas ne demandent qu\'à comprendre ce que l\'on attend d\'eux, je pense en effet, qu\'il n\'y a pas de commune mesure en terme de satisfaction entre le cavalier se contentant de mettre le cheval devant les barres en lui laissant prendre toutes les initiatives concernant le saut et le cavalier qui prend la totale responsabilité de l\'abord en réglant l\'équilibrage du cheval en permanence selon l\'angle de la trajectoire, en réglant systématiquement l\'emplacement de la battue en fonction du profil de l\'obstacle à franchir. Dans l\'une de ses cassettes (n°6), Jean d\'Orgeix comparait cela, du point de vue du plaisir éprouvé, à une personne qui se contenterait de mettre en marche un piano mécanique qui ensuite jouerait tout seul et à un artiste qui jouerait des gammes effleurant à certains moments les touches puis à d\'autres frappant dessus. Il s\'agit de deux mondes totalement différents. Il est peut-être en effet bien plus facile "de laisser un cheval avancer tête basse en tirant un coup à droite, un coup à gauche dans une vague trajectoire" mais il est encore beaucoup plus facile d\'incriminer le cheval quand les choses ne vont pas comme on voudrait. C\'est bien là que se situe à mon avis le problème car prendre à sa charge l\'entière responsabilité du saut revient à accepter que l\'on puisse être à l\'origine d\'une faute. Or que constate-t-on la plupart du temps ? Quand on gagne on pense que l\'on a une certaine valeur et quand on perd on pense que c\'est le cheval qui n\'en a pas assez. L\'analyse des fautes en parcours et la remise en question permanente de soi-même avant le cheval est la seule clé de la réussite qui vaille. La compétition est un miroir aux alouettes dans lequel il ne faut pas se laisser prendre faute de quoi les désillusions ou déceptions peuvent être grandes. Désillusion pour ceux qui s\'aperçoivent un jour s\'être laissés piégés ; déception pour ceux qui recherchent en vain le cheval merveilleux qu\'ils ont eu par le passé et qui leur a permis d\'obtenir des victoires.
Je finirais en disant que vous avez fait un excellent choix en travaillant selon la méthode de Jean d\'Orgeix qui, outre le fait que ses principes sont basés sur une analyse quasi scientifique des faits et une étude méthodique des parcours des grands cavaliers, est un homme admirable dont le profond respect des chevaux en particulier et des animaux en général devrait être un exemple pour tous.
////////////////////////////////////////////////////////
Welcome and congratulation for your insight! In your message you illustrate unfortunately well the sad reality about the instruction provided in a large number of clubs and also about the jumping performances too often in display.
But as you also said, all depend on how we see horses, we relate to them and how we wish to work them. It is evident that when one sees his horse as a machine, it does not matter much that one pulls on his mouth, that one bangs him with spurs to get him going or that one bars them joyfully in the hope to get a clear round the next time around. But then where is the satisfaction? Without considering the morale issues of the people who use these kinds of methods, each more regrettable than the other, so that the horse guided by his instinct for survival compensates for their technical mediocrity, we can honestly wonder what happened to the pleasure of riding. Besides the fact that one can get any satisfaction from mistreating so many ways brave horses who in most cases try only to understand what is expected from them is absolutely beyond my understanding, I actually think that there is no common ground satisfaction wise between the rider that leads the horse to the jumps letting him decide how to jump and the rider who takes all the responsibility for the approach by monitoring permanently the balance of the horse according to the angle of the trajectory, by adjusting systematically the place of the stride according to the profile of the obstacle to be cleared. In one of his cassettes (#6), Jean d\'Orgeix compares this, as it relates to the satisfaction obtained, to a person who enjoys turning on a mechanical piano that plays by itself with an artist who would play scales touching lightly the keys at times then striking them at other times. These are two totally different worlds. It maybe much easier "to let a horse go forward head low pulling here to the right, there to the left in a vague trajectory" but it is even easier to blame the horse when things don\'t go like we wish they had. IMO, it is there that the problem lies since taking the whole responsibility of the jump equates to accepting that we may be the cause of the fault. And yet what do we observe most often? When we win we think that we have a certain merit and when we lose we think that it\'s the horse who failed. The study of errors in a jumping round and the permanent questioning of our own performance before the horse\'s is the only valid solution for success. Competition is a mirror to the larks in which we must not get trapped if we wish to avoid possibly great disillusions and deceptions. Disillusion for those who realize they have been trapped; deception for those who seek in vain the wonderful horse they had in the past who helped them obtain some victories.
I will end saying that you have made an excellent choice working according to Jean d\'Orgeix\'s method who, besides the fact that his principles are based on a quasi scientific analysis of facts and a methodical study of the performances of great riders, is an admirable man whose deep respect for horses in particular and animals in general should be an example for all.
(par Caroline C.)