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Cheval rétif à la jambe / Horse resisting to the l

5 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

J\'ai récupéré il y a 2 ans une jument trotteuse de 2 ans 1/2, qui, après avoir connu un entraînement très brutal (citation de son propriétaire "en lui tapant dessus avec un manche à balai de chaque côté, elle courait un peu, mais cette carne ne se donnait jamais à fond"), et après avoir passé 6 mois à l\'abandon dans un pré pelé comme la lune, était promise à un destin funeste.
J\'ai consacré 6 mois à la remettre progressivement en état et en confiance, en lui consacrant bcp de temps et en la travaillant à la longe (sur le caveçon) et en liberté.
Ensuite, j\'ai repris son débourrage de zéro: les bases existantes (violence et courses) ne convenaient pas du tout à ma conception de l\'équitation, qui se fonde sur le respect mutuel, l\'harmonie et la légèreté.
Diverses crises plus ou moins violentes sont apparues: Kaoma se défendait à tout ce qui lui rappelait les courses et certains mauvais traitements subis (on l\'avait notamment fait cabrer sous une porte pour la dégoûter de cabrer, ce qui a occasoionné une phobie des espaces étroits: il m\'a fallu 3 semaines pour la faire franchir la porte de son box, et encore aujourd\'hui, elle refuse de la franchir avec certaines personnes).
La situation s\'est progressivement arrangée, et aujourd\'hui j\'ai une jument très franche en balade, capable de s\'équilibrer.
Seuls gros soucis persistants: une peur des hommes qui peut très rapidement se muer en agressivité, et une très forte résistance à la jambe.
C\'est pour ce dernier souci que je me pose le plus de questions: en effet, je réussis plus ou moins à compenser ce défaut par l\'assiette et la voix (elle est capable de passer une transition galop-pas de cette manière), mais cela empêche toute autre personne que moi de la travailler en piste (elle est idéale en extérieur), et cela me ferme la porte de tout travail plus poussé.
La désensibilisation ne donne pas gd-chose, les leçons de jambe non plus: elle vit véritablement la contraction des mollets comme une agression, qui donne lieu à une raideur avec moi, ou à des ruades, arrêts brutaux ou reculers intempestifs avec d\'autres.
Quelqu\'un aurait-il une idée?

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Hello!
Two years ago I have recovered a trotter mare of 2 1/2, who, after a very
brutal training (quote from her owner "hitting her on both sides with a
broom stick, she would run a little, but this nag would never give her
best"), and after spending 6 months in a pasture was scheduled for a
fatal destiny.)
I dedicated 6 months to rehabilitate her progressively, spending a lot of
time with her and working her on the longe (on the caveçon) et on the
loose.
Then, I started her training from zero: the existing experiences
(violence and racing) did not coincide with my concept of equitation,
that is based on mutual respect, harmony and lightness.
Several crises more or less violent took place: Kamoa would resist
everything that reminded her of races and some of the bad handling she
had been subjected to (they had made her rear under a door frame to
discourage her from rearing, this had triggered a phobia of narrow
spaces: it took me 3 weeks to get her to go through the door to her
stall, and still to this day, she refuses to go through with some
people).
Progressively conditions did improve, and today I have a mare very honest
on the trail, who can balance herself.
The only major remaining worries: a fear of men that can rapidely turn
into aggressivity, and a very strong resistance to the leg.
It is regarding this last worry that I have my major concerns: in fact, I
manage to compensate that fault with my seat and my voice (she can
execute a canter-walk transition that way), but this precludes any other
person besides me to work her in the arena (she is ideal outside), and
this closes the door to any more advanced work.
The desensitization does not produce much, leg lessons neither; she
peceives the contraction of the calves like an aggression, that causes a
stiffnes with me, or kicks, sudden stops or untimely backings with
others.
Does someone have a suggestion?


(par Jalisco)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour, je ne suis pas d\'un grand niveau équestre, mais j\'ai néanmoins une petite expérience en ce qui concerne les chevaux rétifs à la jambe. Mon poney étant du genre susceptible, il lui arrivait d\'ignorer complètement mes actions de jambes, et je pense qu\'il le faisait par contraction plutôt qu\'autre chose. J\'avais essayé les coups de cravache pour le remettre en avant, des éperons doux, mais rien n\'y faisait.

J\'ai alors essayé la chose suivante : j\'ai entendu dans un reportage que les chevaux qui étaient rétifs à la jambe étaient mis à la monte en amazone, et du fait qu\'une jambe est remplacée par une gaule atténuait de façon miraculeuses les tensions.

D\'autre part, je pense qu\'un cavalier n\'a pas besoin de ses jambes pour faire avancer un cheval. Il s\'agit essentiellement de mobiliser le bassin du cavalier, qui est à la base de la jambe. Par exemple, des handicapés qui ont perdu l\'usage de leurs jambes peuvent quand même pratiquer le dressage à haut niveau (voir exemple des Jeux Olympiques Handisport). Je pense qu\'à force de VOULOIR le faire obéir aux jambes, on provoque l\'effet inverse. Comme votre cheval a eu pas mal de pressions diverses dans sa jeunesse, il est préférable, mais malheureusement cela peut prendre du temps, de lui donner l\'envie de répondre à vos sollicitations de jambes.

Pour ce faire, il faut y aller progressivement.
Essayez d\'abord d\'oublier vos jambes et de vous concentrer uniquement sur la mobilisation de tout votre dos, qui engendre la mobilisation du bassin. Mais tout simplement, si ces notions vous semblent abstraites, pensez tout simplement à vous décontracter, à bien respirer calmement.

Déchaussez vos étriers, et, la jambe bien descendue, pensez à vos mollets, qui doivent être comme du beurre. La contraction des mollets empêche le cheval d\'obéir dans la décontraction.
Je ne sais pas dans quel contexte, à quelle occasion votre cheval refuse d\'obéir à la jambe. Le fait-il à l\'extérieur ou en manège ? Est-ce plus par peur d\'un objet extérieur ? Ou parce que vous êtes trop contracté dans vos mollets et dans vos jambes/Bassin en général ?

Essayez aussi ceci : demandez une action de jambe normale, comme vous le feriez avec des chevaux dressés. Dès que votre jument refuse d\'obéir, déchaussez les étriers, placez vos jambes par dessus les quartiers de la selle (comme on le fait quand on est débutant, en mise en selle), et redemandez lui la même chose, cette fois avec la voix, et si besoin est, avec un petit coup de cravache sec mais amical. Laissez passer quelques secondes. Si elle n\'obéit pas, remettez vos jambes dans les étriers, redemandez la meme chose, mais toujours dans le calme, sans énervement. Puis Déchaussez encore, recommencez l\'autre moyen. Si vous voyez qu\'elle s\'énerve, ou qu\'elle ne comprend pas ce qu\'on lui demande, remettez l\'exercice à plus tard.

Dans tous les cas, il faut lui apprendre à répondre à la jambe, non pas par la pression de plus en plus forte du mollet contre les flancs de votre jument, mais par petites touches du mollet, précises.

Je ne remets en aucun cas votre équitation en doute, si ça se trouve, son problème de rétivité à la jambe a une autre source. Mais je ne sais pas à quels moments votre jument est rétive. Et je me base sur mon expérience personnelle, donc la solution que je propose, si elle a marché pour mon poney, ne marchera pas forcément sur votre jument. Mais cela ne coûte rien d\'essayer ! Enfin, vous dites que cela passe mieux par la voix.. Peut-être que votre jument a besoin de votre voix qui l\'apaise pour obéir dans de bonnes conditions,surtout si elle a eu de mauvais souvenirs dans son ancienne vie dans les courses, d\'ailleurs je pense qu\'elle associe peut etre la dureté du mollet qui agresse au souvenir du manche à balai pour la faire avancer ! Vous avez le bon réflexe d\'associer la voix à vos actions, je vous conseille de continuer dans cette voie et de privilégier la voix dans un premier temps, alternée avec des actions de jambes toujours douces, mais sèches et précises.

(par Caroline Robin)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Jalisco:

Au cours des 30 dernières années j\'ai aidé beaucoup de chevaux qui ont étés maltraités au départ comme c\'est le cas de Kaoma. Je me souviens tout particulièrement d\'une paire de Tennessee Walkers qui avaient étés battus avec des planches (5x10) et montés avec des éperons électriques. L\'un était devenu cataleptique et l\'autre faisait le va et vient entre l\'indolence et la turbulence incontrollable. En un après midi, sous mes mains, les deux sont devenus normaux. Une semaine plus tard pour un check up ils étaient bien. Le fougueux a même été courronné 6 mois plus tard cheval de l\'année pour sa race après avoir gagné le plus de championnats de sa race.

Tous les chevaux qui ont étés soumis à la brutalité et la violence se contractent plus ou moins ou se ferment. C\'est là leur moyen de tolérer la douleur. Mais lorsqu\'on les force à réagir soient ils se ferment complètement comme une tortue soit ils explosent.

Quoiqu\'il en soit la clef se trouve où toutes les branches du système nerveux se rencontrent, à la base de la nuque. Vu la manière dont on lui a appris à ne pas se cabrer, je suis sûre que Kaoma est très sensible à la nuque et autour des oreilles. Je vais donc vous suggérer de lui faire des compresses tièdes à la nuque pour commencer. Et, puisque vous aurez près de vous un saut d\'eau chaude vous pouvez en profiter pour lui appliquer aussi des compresses d\'eau tiède aux côtés, la où vos jambes s\'appliquent et là où elle a été battue. En fait, vous allez pouvoir sentir des tissus durs et contractés à cet endroit. Cela va bien la décontracter. Notre vrai but sera plus tard d\'obtenir une descente d\'encolure rien qu\'en la touchant à la nuque, ou autour des oreilles, ou le long de son cou. Et, aux côtés des tissus souples.

Faites nous savoir les résultats et si cela est possible envoyez moi par E-mail des photos de Kaoma (2 profiles , vue de face et de derrière d\'aplomb ou presque). Cela m\'aidera à vous guider pour la détendre complètement et de façon permanente.

Si vous comprenez l\'anglais allez visiter mon site: http://esoar.homestead.com/elsttst.html
et les sites associés.

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Over the last 30 years I have helped many horses who had been mistreated at the start like Kaoma.
I remember in particular a couple of Tennessee Walkers that had been beaten with 2x4\'s and ridden with electric spurs. One had become cataleptique and the other was going back and forth between indolence and uncontrollable turbulence. Over one afternoon, with my hands, both became normal. A week later they checked up OK. The spirited even got crowned 6 months later Horse of the Year after winning the most championships of his breed.

All horses that have been subjected to brutality and violence contract more or less or disconnect. That is their way to tolerate pain. But when we force them to react either they disconnect completely like a turtle or they explode.

Anyhow, the key is found where all the branches of the nervous system connect, at the base of the skull. Given the manner used to teach her not to rear, I am sure that Kaoma is extremely sensitive at the poll and around the ears. Therefore, as a start, I am going to suggest that you apply warm compresses at the poll. And, since you\'ll have a bucket of warm water handy you can take advantage and apply warm compresses on the sides where your legs make contact and where she has been beaten. In fact you are going to feel hardened and contracted tissues on those spots. This will relax her well. Our real goal will be later to obtain a lowering of the neck each time just from touching her at the poll, or around the ears, or along her neck. And, on the sides soft tissues.

Let us know the results and if it is possible send me by E-mail some photos of Kaoma (2 profiles , front and back views standing as square as possible). This will help me guide you to relax her entirely and permanently.

If you can read English visit my sites: http://esoar.homestead.com/elsttst.html
and the related sites.

(par M.Kaplan)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Caroline,

Merci de votre réponse.
Quelques précisions:
- Kaoma ne se défend qu\'en espace clos (piste ou carrière), et plus l\'espace est petit, pire c\'est. En balade, hormis sa phobie des passages étroits (qui a presque disparu), elle est véritablement charmante, si bien que j\'ai pu emmener un cavalier débutant sur son dos en balade nocturne aux 3 allures, juste en la guidant à la voix.
- Elle répond admirablement à la voix et à l\'assiette. Ce sont des aides que je privilégie, la voix parce qu\'il s\'agit d\'une aide douce avec laquelle il est difficile de se tromper, enviable avec les chevaux difficiles (ceux que je préfère: Kaoma fait partie d\'une longue série de "tarés" qui m\'ont tout appris) l\'assiette car elle est à la base de tout, et notamment de la fixité du cavalier qui est le préalable à la précision de ses aides. Je suis une grande adepte de Sally Swift, notamment... Mais le simple contact du mollet décontracté sur son flanc suffit à provoquer avec moi une raideur, avec d\'autres cavaliers un arrêt brutal avec ruade éventuelle ou reculer violent.
Pour vous donner une idée de la situation, à l\'heure actuelle et après près d\'une douezaine d\'essais avec des cavaliers confirmés sélectionnés sur leur douceur, une seule personne à part moi a réussi à la faire partir au trot en moins d\'1h... Mon professeur de dressage m\'avoue n\'avoir connu aucun cas aussi extrême, en 30 ans de métier!

Bref, sans jambes, j\'y arrive, mais il manque qqch....
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Hello Caroline,

Thank you for your reply.
Some precisions:
- Kaoma resists only in a closed space (track or arena), and the smaller the space, the worse it gets. On the trail, besides her phobia for narrow pathways (that is almost gone), she is really a delight, such that I have been able to take a beginner on her back in a night trail ride at the 3 gaits, guiding her only with my voice.
- She responds beautifully to the voice and to the seat. These are aids I prefer, the voice because it is a soft aid and does not lead to confusion, desirable with difficult horses (that I prefer: Kaoma belongs to a series of "horse with defects" who have taught me everything). The seat because it is the foundation of everything, and particularly of the stability of the rider that is a prerequisite for the precision of his aids. Actually, I am a strong disciple of Sally Swift..... But the simple contact of the relaxed calf on her flanks is enough to provoke with me a stiffness, with other riders a brutal stop with occasional kicks or violent backing.
To give you an idea of the situation, at this time and after a dozen of trials with confirmed riders selected for their softness, only one person besides myself has managed to get her to trot in less than one hour... My dressage teacher confesses that in 30 years of professional experience he has never seen a case like this!

(par Auteur anonyme)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Cher M. Kaplan,

Kaoma présentait effectivement des raideurs généralisées mais plus particulièrement aux endroits que vous mentionnez.
Toutefois, de longues séances de massages par effleurement et la construction d\'une relation de confiance entre nous ont résolu le problème: Kaoma est désormais détendue, elle cède à la pression du doigt à pied et me donne volontiers son encolure.
Malheureusement, sa raideur à la jambe subsiste...

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Dear M. Kaplan,
Kaoma presented effectively overall stiffness particularly at the spots you indicated.
However, long sessions of massage by effleurage and building up confidence in each other have resolved the problem: Kaoma is now relaxed, she yields to the pressure of the finger on foot and gives me willingly her neck.
Unfortunately, her stiffness to the leg remains....

(par Jalisco)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Jalisco:

Les massages par effleurement semblent avoir eu de bons résultats. C\'est un bon présage.

Kaoma reste décontractée tant que vos jambes ne se rapprochent pas de ses côtés. Cela veut dire qu\'elle a le réflexe de se crispée dès qu\'elle perçoit de la pression sur ses côtés. Cela est pire dans un enclos fermé parceque dans les tournants fréquents les jambes du cavalier ont tendance à se rapprocher et faire plus ou moins consciemment pression sur les côtés.

Sans en savoir davantage sur sa condition je pense que Kaoma est très sensible à la pression de la selle sous les genoux du cavalier. En général, les cavaliers qui montent un cheval difficile sans les toucher avec leurs jambes serrent les genoux. Il serait donc bon que vous étudiez ses réactions à la pression de vos doigts et de la selle dans ces endroits. Il est possible qu\'elle se ferme en contractant les muscles attachés à sa cage thoracique. Si au contraire elle a tendance à garder ces endroits contractés et les relâche sous la pression des doigts ou de la selle cela peut aussi entrainer le reflexe de contracter les muscles du thorax. En tous cas cela va gêner sa respiration et justifier ses réactions violentes.

Je vous conseille donc de masser en profondeur les endroits où la selle presse en arrière de ses épaules. Une fois bien décontractés vérififiez qu\'elle reste bien décontractée tout le long des côtes de l\'épaule jusqu\'aux flancs. Vue la confiance qu\'elle a en vous elle devrait être réceptive à ce genre de soin.

Ensuite,laissée là courir en liberté (avec des guêtres de protection)et respirer pronfondémment avant de la monter de nouveau.
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The massages using effleurage seem to have given good results. It is a good omen.

Kaoma stays relaxed as long as your legs do not get closer to her sides. This means that she has the reflex to tense up as soon as she perceives some pressure against her sides. This gets worse in a closed arena since in the frequent turns the legs of the rider have a tendency to become closer and to create more or less consciously some pressure on the sides.

Without knowing more about her condition I think that Kaoma is very sensitive to the pressure of the saddle under the knees of the rider. In general, riders who ride difficult horses without touching them with their legs tighten their knees. Therefore, it would be desirable that you study her reactions to the pressure of your fingers and of the saddle on those spots. It is possible that she blocks feelings through contracting the muscles attached to her thoracic cage. Otherwise if she has the habit of holding these spots contracted and relaxes them under the pressure of the fingers or of the saddle this could also engender the reflex of contracting the muscles around the thorax. Anyway this will interfere with her breathing and justify her violente reactions.

Therefore I suggest to massage deeply the spots where the saddle presses behind the shoulders. Once well relaxed verify that she stays well relaxed all the way along the ribs from the shoulder to the flanks. Given her trust in you she should be very responsive to that type of care.

Thereafter, let her run lose (with protective wraps)to breathe deeply before you ride her again.

(par M. Kaplan)