Dressage pour humains
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Bonjour, j\'ai découvert votre site, et je trouve que le forum est une très bonne idée pour échanger des points de vue, surtout quand on se sent seul dans la pratique de l\'équitation de légèreté.
Jusqu\'à ce je m\'intéresse aux nombreux vices du poney que j\'ai acheté il y a 3 ans, je ne m\'étais pas intéressée au dressage (j\'ai 25 ans), car je n\'y voyais que la répétition de figures sans savoir à quoi elles servaient (c\'était comme apprendre des formules de maths sans les comprendre). Les enseignants que j\'ai eus n\'ont jamais expliqué le but ultime du cercle, de la mise sur la main, etc. J\'ai donc acquis ce poney qui avait une encolure à l\'envers, qui ne savait pas prendre le galop sans se croire sur les hippodromes, qui se couchait sur les cercles, qui chargeait à l\'obstacle; qui avait le nez en l\'air, et qui, pour couronner le tout, passait du pas au galop systématiquement même lorsque je le frôlais du mollet pour qu\'il prenne le trot. J\'avais alors le niveau galop 3 sur le papier. En 3 ans, j\'ai dû le redresser sans moniteur, sans maître, car je n\'avais pas les moyens de prendre des cours en plus de la pension de mon poney. Mais, étant d\'un esprit curieux, à force d\'observation, je me suis intéressée aux cavaliers qui ont des chevaux heureux de travailler. Malheureusement, ces cavaliers, je les ai découverts presque uniquement dans les livres ! Xénophon, La Guérignère, Baucher, Nuno Oliveira. Avec beaucoup de patience, de remise en question, et d\'écoute de mon poney, j\'ai su lui apprendre à faire des cercles, à prendre un galop lent sans accélérer, à savoir trotter aussi bien allongé que raccourci (mais pas étriqué), à lui redonner une encolure à l\'endroit. En effet, n\'ayant pas de prof, je ne supporterais pas d\'abîmer ma monture par péché d\'ignorance. Par conséquent, si je fais une erreur en lui demandant un nouveau mouvement, il me le fait savoir immédiatement, et j\'arrête. Je pars du principe qu\'il est de bonne volonté la plupart du temps et que s\'il n\'a pas envie de bosser, c\'est qu\'il s\'ennuie ou qu\'il a eu un mauvais souvenir d\'une précédente séance. Par exemple, au bout de 3 séances de dressage en manège effectuées avec motivation de sa part, si je l\'entends souffler avant même d\'entrer dans le manège, je le sors lui changer les idées dans une bonne ballade. On m\'a reproché d\'être trop gentille avec lui. Je ne suis pourtant pas laxiste, je pense avoir du bon sens, et je ne le punis qu\'en ayant vérifié systématiquement que la faute ne résultait pas de moi. Mais seule, il arrivait souvent que je me décourage et j\'ai décidé de prendre des cours de galop 5 dans un club. Je me suis dit, comme ça, j\'évoluerai sur des chevaux dressés, j\'aurai des sensations plus justes. Et bien je suis tombée des nues ! Je suis un peu naïve, mais sur les 4 chevaux qui m\'ont été attribués jusqu\'à maintenant, j\'ai eu un cheval froid à la jambe, un cheval (de concours !) qui tourne comme un paquebot, qui fait des carrés au lieu de faire des cercles, et un cheval qui tire comme un forcené même au pas, quand il se traîne... et la réputation des autres n\'est guère mieux. C\'est à se demander si je n\'aurais pas mieux fait de garder mon argent pour l\'investir dans un stage une fois par an par un bon maître, plutot qu\'une fois par semaine sur des chevaux désagréables ! Finalement, moi qui me croyais en retard, je trouve mon "vulgaire" poney sans origines de ballade que j\'ai redressé moi meme par la patience et par un peu de bon sens beaucoup plus agréable et léger que des chevaux de club... Je pensais qu\'ils étaient sensés être travaillés... Ce que je dis n\'est pas un scoop, je m\'en doute.
Je voudrais vous faire part à présent d\'une idée que j\'ai dans le cerveau et dans le coeur depuis pas mal de temps, sûrement qu\'elle existe déjà, mais alors je n\'en ai jamais entendu parler jusqu\'à maintenant : quand on a la prétention de demander des exercices comme l\'épaule en dedans, comme le placer, ne serait il pas utile de d\'abord se l\'enseigner à soi même en pratique ? Je m\'explique. Si je ne suis pas moi même placée, je ne peux pas demander à mon cheval d\'en faire autant. Il faut donc déjà comprendre de quoi résulte le placer. Dans beaucoup de cas, j\'ai observé que des cavaliers voulaient placer leur cheval en tendant les rênes, en pianotant... et je vois des chevaux qui s\'encapuchonnent, qui ne s\'engagent pas, mais ça au moins, ils ont la tête vers le poitrail ! J\'ai essayé moi même pour savoir si c\'était efficace. Je ne me suis pas mis de mors dans la bouche, mais j\'ai imaginé que j\'étais un cheval avec un cavalier sur le dos. Je l\'ai fait en marchant, et je me suis aperçue que tout cela sonnait bien faux... puisque cela entraînait des raideurs. Par contre, j\'ai moi même fait des recherches sur notre locomotion et celle du cheval, et j\'ai trouvé une technique dite "technique Alexander", qui ressemble étrangement à du Dressage pour humains ; c\'est à dire que l\'on apprend à prendre conscience de mauvaises habitudes de postures, de maintien et que l\'on apprend à laisser sa tête aller vers le haut et vers l\'avant, pour que le cou puisse s\'allonger, pour que le dos puisse s\'élargir... Le terme laisser prend toute son importance : si on veut "tirer" la tête vers l\'avant et vers le haut, on se contracte, on se met dans une attitude fausse. La patience et la conscience de son propre corps permet de "laisser" les choses se faire sans contraction. Je me suis donc dit que si ça marchait sur moi (j\'ai gagné quelques centimètres, je me tiens mieux, je respire mieux), cela pouvait marcher sur les chevaux ! Par conséquent quand on me demande de placer le cheval, je ne cherche pas à le placer en lui faisant prendre une courbure exagérée avec une cassure de l\'encolure au niveau de la 3e vertèbre comme je le vois trop souvent, mais en laissant le cheval se poser naturellement sur la main uniquement par l\'engagement de mon assiette, sans mains, sans jambes, sans contrainte. Je ne prêche pas pour la méthode que j\'ai trouvée, chacun a la sienne et chacun a son feeling avec son cheval. L\'important, je pense, est d\'avoir du bon sens, de l\'humilité, de l\'ouverture d\'esprit et beaucoup de patience. Cela devrait faire partie des programmes des galops. C\'est bien dommage que les moniteurs ne montrent pas l\'exemple : "rentre lui dedans ! fâche toi !". Du coup rien de bon n\'est obtenu dans l\'énervement. Un jour, quand j\'ai émis l\'idée qu\'il fallait d\'abord savoir se "placer" soi même avant de placer un cheval, on m\'a ri au nez. Autrement dit, se dresser soi même avant de vouloir dresser un cheval est utopique, c\'est une chimère ! Eh bien non j\'y crois quand même, même si cela paraît dur, voire impossible à appliquer. Pourtant quand je regarde la position d\'un cheval en mouvement et la position de son cavalier, c\'est pour moi évident. La preuve, j\'ai une raideur au côté gauche, mon cheval l\'aura aussi. Si je sens mon dos souple et dynamique, mon cheval prendra des allures de légèreté. Ce que je dis n\'est pas nouveau je pense, mais je tenais à apporter mon témoignage de l\'univers de l\'équitation dans lequel j\'évolue actuellement, mais je reste optimiste malgré tout !
J\'ai une question à vous soumettre en bonus, si quelqu\'un veut bien m\'apporter ses lumières : mon poney ne prend contact avec son mors que lorsque je suis au trot assis assez lent depuis 20 minutes, mais il perd le contact au galop et au trot enlevé. Quant au pas, il cherche souvent à mettre la tête vers le sol après avoir fait quelques tours de galop. Est ce dû à un défaut de position de ma part, ou a-t-il une gêne quelque part qui le pousse à mettre l\'encolure et la tête en bas ? ou mauvaise habitude ? Je précise qu\'il n\'est pas gêné dans la bouche, car je ne tends pas les rênes, c\'est seulement lui qui vient les tendre au trot assis seulement.
Merci pour vos remarques et suggestions !
(par Caroline)
Hello, I discovered your site, and I find that the forum is a very good idea for exchanging points of view, specially when one feels lonely in practicing lightness in equitation.
Until now I pay attention to the many vices of the pony I bought 3 years ago, I was not interested in dressage (I am 25 years old), since I only saw the repetition of figures without knowing their objective (it was similar to learning mathematical formulas without understanding them). My instructors had never explained to me the ultimate objective of the circle, of placing the horse on the bit, etc. I bought that pony who had an inverted neck, who did not know how to canter without believing that he was on a race track, who leant on circles, who rushed to jumps; who had his nose up in the air, and, who, to top it all, went from walk to canter systematically even when my calf touched lightly to ask for the trot. I had then the \'galop 3\' level certificate. In 3 years, I had to straighten him without an instructor, without a master, since I did not have the financial means to pay for lessons in addition to the boarding of my pony. But, having a curious mind, I observed, I was interested by the riders who had horses happy to work. Unfortunately, these riders I mostly found them in the books: Xenophon, La Guérinière, Baucher, Nuno Oliveira. With a lot of patience, questioning constantly, and listening to my pony, I was able to teach him to do circles, to canter slowly without accelerating, to know how to trot as well long or short (without being confined), to regain a correct bend on the neck. As a matter of fact, without teacher I would not tolerate to damage my mount for lack of knowledge. Thus, if I make a mistake asking for a new movement, he tells me immediately, and I stop. I start from the premise that most of the time he shows good will and that
if he does not wish to boss, he is bored or he has a bad memory from a preceding session. For example, after 3 dressage sessions with good motivation on his behalf in the indoor arena, I hear him sigh before entering the indoor arena, I take him out to refresh his mind on a good trail ride. I have been criticized for being too nice with him. Even though I am not lax, I think I make sense, and before I punish I always make sure that I am not the cause of the fault. But alone, it often happened that I loose faith so I decided to take lessons for the \'galop 5\' level in a club. I told myself that, that way, I would progress on trained horses, I would get more correct feelings. I couldn\'t believe the outcome! I may be a little naive, but of the 4 horses that were assigned to me so far, I had one cold to the leg, one horse (used for competition!) who turns like a liner, who does squares instead of circles, and one who pulls frantically even at the walk, while he drags his hooves... and the reputation of the others is hardly better. I wonder if I would not have been better off saving my money to invest it in an annual training experience with a good Master, rather than once a week on unpleasant horses! Finally, while I thought I was lagging behind, I find that my "common" trail pony without origins that I straightened myself using patience and a little bit of common sense is far more pleasant and light that club horses... I thought they were supposed to be trained... I am aware that what I say is not a scoop.
Now, I would like to share an idea that sticks to my mind and to my heart for quite a while now, I am sure it already exists, but I have never heard yet: when we pretend to ask for exercises like shoulder in, roundness, wouldn\'t it be useful to first learn it and to practice it ourselves? I explain. If I am not myself in the position, I cannot ask my horse to do the same. It requires already the understanding of what causes the correct position. In many cases, I have observed that the riders wanted to position their horse by tightening the reins, tinkling... and I see horses becoming over bent, who do not engage, but that at least, they have the head towards their chest! I tried it myself to know if it was efficient. I did not put a bit in my mouth, but I imagined that I was a horse with a rider on my back. I did it walking, and I found that there was something wrong... since it caused some stiffness. In another instance, I have personally made some research on our motion and the motion of the horse, and I found a technique called "Alexander method", that resembles closely dressage for humans; i. e., we learn to become aware of bad habits regarding postures, carriage and that we learn to let the head move up and forward, to allow the neck to stretch, to allow the back to widen... The verb "let" carries an important meaning: if we want to "pull" the head forward and upward, we contract, we adopt a wrong attitude. Patience and awareness of our own body allow to "let" things happen without contraction. Therefore I told myself that if this worked for me (I gained some centimeters, my carriage is better, I breathe better), it should work on horses! Therefore when I am asked to position the horse, I do not attempt to position him with an exaggerated bend with a break at the 3rd vertebra as I see it so often, but by letting the horse get naturally on the bit only as the result of the engagement of my seat, without hands, without legs, without constraint. I do no preach for the method I found, to each is own, and to each his way of feeling his horse. What is important, I think, is to have some common sense, some humility, an open mind and lots of patience. This should be part of the educational \'galop\' programs. It is too bad that the instructors do not show it as examples: "Kick him! Get mad!". Result, nothing good happens. One day, when I presented the idea that the rider should know first how to "position" himself before positioning the horse, people laughed to my face. In other words, train yourself before willing to train the horse is an utopia, its a wild dream! In spite of it all I believe in it, even it seems too difficult, see impossible to apply. However when I look at the position of a horse in motion and the position of his rider, it is evident to me. The proof, if I have a stiffness on the left side, my horse will show a similar stiffness as well. If I feel my back supple and dynamic, my horse will adopt light gaits. What I say is not new I think, but I wanted to bring my testimony of the equitation in which I evolve actually, but I remain optimist after all!
I have a question to ask if someone is willing to enlighten me: my pony will go on the bit only when I have been at a slow trot for 20 minutes, but he loses the connection at the canter and at the posting trot. While at the walk, he often tries to lower his head towards the ground after he has done several rounds at the canter. Is that due to a fault in my position, or does he has a discomfort somewhere that pushes him to lower his neck and his head downwards? or a bad habit? I confirm that he is not bothered in the mouth, since I do not tighten the reins, it is only him who on his own comes to tighten them only at the sitting trot.
Thank you for your remarks and suggestions!
(par A-I / MK)
Merci pour vos conseils, ça fait longtemps que je me suis dit que des massages feraient le plus grand bien à mon poney, pour enlever les tensions qu\'il a à la nuque. Mais ayant moi même beaucoup de tensions dans la nuque, j\'ai peur de lui transmettre mes propres tensions en essayant de le masser. Sinon j\'avais aussi pensé à lui offrir une séance d\'acuponcture ou d\'ostopathie, quand mes moyens financiers me le permettront. Pour les oreilles, il n\'aime pas du tout que je les lui nettoie.. Mais il se laisse bien toucher à la nuque.
Pour l\'étape de la mise sur la main, j\'ai essayé plusieurs méthodes jusqu\'à maintenant :
la première, que je vois souvent dans les livres de "recettes de mise en main", est d\'ajuster les rênes sans tirer, et de provoquer l\'impulsion grâce aux jambes, jusqu\'à ce qu\'il prenne le mors. Mais sur mon poney, cette méthode est peu efficace, car il n\'y reste pas. Et en plus, il a tendance à s\'appuyer.
la deuxième, est d\'avoir les rênes ajustées mais de ne pas chercher le contact. C\'est à force de faire des cercles, des voltes à répétition, et cela l\'amène progressivement à se poser sur le mors. Mais cela semble beaucoup plus lent à se réaliser dans le temps, et je n\'ai pas encore assez de recul pour dire s\'il y a eu des résultats.
la dernière méthode que j\'ai essayée va contre les deux autres : celle de ne rechercher aucun contact avec le mors, partant du principe qu\'un cheval doit apprendre à s\'équilibrer lui meme sans l\'aide du mors, même pas au poids des rênes, mais uniquement grâce à l\'assiette du cavalier. Je trouve que l\'idée est bonne, et j\'arrive à certains résultats, comme galoper assez lentement sans qu\'il s\'appuie nulle part, il reste équilibré. Mais quand je reviens au pas, le défaut revient, c\'est-à-dire que son encolure s\'affaisse, la tête en bas... j\'ai l\'impression qu\'il ne se soutient plus.
La question que je me pose et que je vous pose, c\'est : Pour "tendre" un cheval, c\'est-à-dire tendre son dos de la 1ere cervicale à la queue dans la Décontraction, afin qu\'il puisse exécuter tous les mouvements avec aisance, (étant entendu que la bonne tension du cheval amène à le muscler "à l\'endroit"), est-on obligé de lui apprendre à prendre le mors, ou peut-on s\'en passer au profit d\'une meilleure assiette ?
Je pose cette question, car dans mes lectures, je vois souvent les maîtres dénoncer l\'attitude de cavaliers, qui, sous prétexte d\'équitation de légèreté, ne tendent plus leurs rênes, ne cherchent plus de contact avec le mors. La sensation de légèreté devient alors fausse, et le cavalier ne communique plus avec le cheval de façon harmonieuse. En théorie, j\'ai aussi lu que l\'on peut se permettre de "lâcher les rênes" que par une "descente de mains", résultant d\'un long processus de mise en main, passant nécessairement par l\'acceptation entière et décontractée du cheval pour le mors.
Mais alors, quand je vois par exemple de l\'équitation western, je constate qu\'il n\'y a aucun contact avec le mors, ainsi le contact entre cheval-cavalier passe-t-il par autre chose ? Ou alors, même dans l\'équitation western, le cheval reçoit d\'abord une éducation classique passant par l\'acceptation du mors ? Par exemple, dans le sliding-stop, tout se passe au poids des rênes, mais sachant que le cheval est éduqué comme cela, ou est l\'importance du mors ?
En définitive, peut-on obtenir la tension du cheval sans l\'aide du mors, ou n\'a-t-on rien trouvé de mieux ? Je prends toujours comme exemple la technique Alexander, où ce n\'est pas un mors qui m\'apprend à me tendre de l\'axis au coccyx, mais c\'est la main du professeur qui me guide, puis progressivement cette main se fait de plus en plus discrète jusqu\'à ce que je comprenne le mouvement et que je me passe de sa main ? Pour le cheval, le mors serait-il tout simplement le prolongement de la main qui guide ? Ou le cheval peut-il se guider tout seul dans la recherche d\'une bonne tension sans l\'aide d\'une main expérimentée ?
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Thank you for your advices, for a while I told myself that massages would
help my pony, to eliminate the tensions he has at the poll. But holding
myself much tension at the nape of the neck, I am afraid to transfer my
own tensions while trying to massage him. I had also thought I would
offer to him a session of acupuncture or osteopathy, when my financial
means would allow it. For the ears, he does not like that one cleans
them.. But does not mind being touched at the poll.
To put him on the bit, I have tried several methods up to now:
The first, that I see often in books of "recipes for putting on the bit",
is to adjust the reins without pulling, and to provoke the impulsion with
the legs, until he takes the bit. But on my pony, this method is not
efficient, since he does not stay on the bit. And, in addition he tends
to lean on it.
The second, is to have the reins adjusted but not to look for the
contact. It is through riding on circles, repeated voltes, that he is
brought positively "on the bit". But this tend to require a long time to
happen, and I don\'t have enough practice yet to tell if it gives some
results.
The last method that I tried goes opposite to the two others: by not
looking for any contact with the bit, starting from the principle that a
horse must learn to balance himself without the help of the bit, not even
the weight of the reins, but just thanks to the seat of the rider. I find
that the idea is good, and I obtain some results with it, like cantering
fairly slowly without him leaning on anything, he stays balanced. But
when I return to the walk, the fault reappears, his neck drops, the head
low... I have the impression that he does not carry himself any more. The
question that I ask myself and that I ask you, is: To "connect" a horse,
i.e., to connect his back from the 1st cervical to the tail without
losing decontraction, so that he can execute all the movements with ease,
(being understood that the good connection of the horse leads to muscling
"properly bent") do we have to teach him to take the bit, or can we omit
it and substitute a better seat?
I ask this question, since in my readings, I see often the masters reject
the behavior of riders, who, pretending to practice light equitation do
not tighten their reins, do not seek anymore contact with the bit. The
feeling of lightness then becomes false, and the rider does not
communicate anymore harmoniously with the horse. In theory, I have also
read that we can "drop the reins" and that through a "lowering of the
hands", resulting from a long process of putting the horse on the bit,
going necessarily through the total acceptance and decontraction of the
horse about the bit.
But then, when I watch for example some Western equitation, I observe
that there is no contact with the bit, thus the connection between the
horse-rider goes through something else? For example, in the sliding
stop, all happens through the weight of the reins, but knowing that the
horse has been trained that way, where is the importance of the bit?
Finally, can we obtain the connection of the horse without the help of
the bit, or haven\'t we found anything better? I always take for example
the Alexander method, where it is not the bit that teaches me to stretch
from the axis to the coccyx, but it is the hand of the professor that
guides me, and then his hand becomes more and more discrete until I
understand the movement and I don\'t need his hand? For the horse would
the bit be only the extension of the hand that leads? Or can the horse
guide himself searching for a good tension without the help of an expert
hand?
(par Caroline Robin)
Bonjour Caroline (et M. Kaplan !). Si je puis me joindre à vous, je souhaiterais apporter mon témoignage sur la notion de "tendre un cheval" et sur mon expérience de la Technique Alexander.
J\'ai passé des années à me torturer les méninges sur le notion de "contact". Pendant mes années de dressage "règlementaire", j\'ai suivi différents stages (toujours avec mon cheval) et plus ça allait ... moins ça allait : je faisais des poids et haltères, mon cheval était de plus en plus froid et engageait de moins en moins. Il vieillissait, sans doute ! Puis ayant découvert Jean d\'Orgeix, grande remise en question ... et à nouveau grosses interrogations quant à la définition du "contact". Dans un premier temps, j\'ai d\'abord compris que le mors devait représenter une barrière absolue pour le cheval. D\'où la nécessité de le lui faire respecter, et pour le cavalier de respecter infiniment la bouche de son cheval. Du coup, je me suis mise à monter avec une embouchure plus sévère (goyoaga), et avec des rênes "en guirlande" (je rapprocherais ça de la monte Western -sans l\'avoir jamais pratiquée). Mes interventions étaient brèves, parfois brutales. Puis petit à petit j\'ai appris à garder une main FIXE, indépendamment des mouvements du cheval, et j\'ai appréhendé progressivement le fameux contact : la tension des rênes s\'obtient avec le simple appui des doigts sur la rêne (d\'où la nécessité de monter la main ouverte). Et puis quand le cheval cède ... il faut céder aussi ! Quand la nuque se fléchit, il faut lever le doigt. Ca a l\'air tout simple ... j\'ai mis plus d\'un an à comprendre que je ne cédais pas de mon côté.
Un article avait attiré mon attention sur l\'intérêt de la Technique Alexander en équitation. L\'auteur était à la fois monitrice et professeur de TA. Elle proposait de reprendre l\'équitation à partir de la TA.
Après avoir lu le livre de Pedro de Alcantara sur la TA, j\'ai pris la décision de prendre des cours de TA pour moi-même ... et de ne pas limiter cet enseignement à un moyen technique de plus. La TA permet une meilleure perception de son corps, et surtout nous enseigne à ne pas faire plutôt de faire mal. En ce sens, votre conduite par rapport à votre poney est parfaite.
Pour ce qui est de la mise en main, je pense qu\'il faut revenir au travail à l\'arrêt et au pas. Quand le poney restera placé à l\'arrêt (10\'!), puis au pas, il sera temps de travailler au trot. Pour cela, il suffit de lui donner une "tension" des rênes et d\'attendre. Placer vos mains sur vos cuisses, faites un appui de vos doigts et attendez. Dès que le poney cède, si votre main est fixe, la rêne se détendra : vou souvrez alors les doigts en le félicitant de la voix. Dès qu\'il s\'ouvre, fermez les doigts. De petites touches légères du bout des doigts peuvent décontracter la bouche. Apprenez lui aussi les extensions d\'encolure : rênes dans une main, donnez une tension franche vers le haut et laissez filer les rênes quand il plonge vers le bas. C\'est à faire à l\'arrêt, puis au pas, au trot ...
Je pense que l\'essentiel est d\'avoir une main fixe (pouvez-vous vous faire filmer ?). Dans un premier temps, posez les mains sur vos cuisses, prenez un collier de chasse. Une main fixe, qui mollit dès que le cheval cède. Et puis, il faut arrêter de tirer (le biceps durcit, la main recule) et apprendre à résister (la main se ferme, l\'épaule se fige).
C\'est difficile de se débarrasser des vieux réflexes, mais si cela peut vous encourager, sachez que le cheval s\'en débarrasse plus vite que le cavalier. Si vous saviez la jeunesse que mon "vieux" a attrappé !
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Hello Caroline (and M. Kaplan!). If I may join you, I would like to bring
my testimony on the notion of "connecting a horse" and on my experience
with the Alexander Technique.
I have spent years torturing my mind about the notion of "contact".
During the years I spent on "regulation" dressage, I attended several
training programs (always with my horse) and the more we accomplished ...
the less we accomplished: I was pumping the irons, my horse was getting
colder and colder and engaged less and less. He was aging no doubt! Then
after discovering Jean D\'Orgeix, I questioned everything... and again
important questions regarding the definition of "contact". In a first
step, I first understood that the bit had to be an absolute wall for the
horse. Thus the need to make him respect it, and for the rider to respect
infinitely the mouth of his horse. Then, I started to ride with a more
severe bit (goyoaga), and with "loose" reins (I associated that to the
Western way of riding- without ever practicing it). My interventions were
short, sometimes brutal. Then little by little I learned to hold my hands
FIXED, independently from the movements of the horse, and I have
apprehended progressively the famous contact: the tension of the reins is
obtained with the simple support of the fingers on the reins (from which
comes the need to ride with the hand open). And then when the horse gives
... we must give as well! When the poll flexes, we must lift the finger.
It seems so simple... it took me a year to understand that I did not give
on my side.
An article had gotten my attention about the Alexander Technique in
equitation. The author was both a riding instructor and a teacher of AT.
She proposed to relearn equitation from the AT.
After I read the book of Pedro de Alcantara about AT, I decided to attend
a class on AT for myself... and not to restrict this education to one
more technique. The AT allows an improved perception of your body, and
above all teaches us to do nothing rather than do harm. With that in
mind, your approach with your pony is perfect.
Regarding putting your horse on the bit, I think that one must go back to
work at the halt and at the walk. When the pony will stand positioned at
the halt (10\'!), then at the walk, it will be time to work at the trot.
To get that, it is enough to give him a "tension" of the reins and to
wait. Place your hands on your thighs, press the reins with your fingers
and wait. As soon as the pony gives, if your hand stays fixed, the rein
will loosen: then you open your fingers congratulating him with your
voice. As soon as he stretches, close your fingers. Some small tapping
with the tips of the fingers can relax the mouth. Teach him also neck
extensions: reins in one hand, give a definite upward tension and let the
reins slide when he dives his head downwards. This must be done at the
halt, then at the walk, at the trot...
I think that the essential is to have a fixed hand (can you have someone
to film you?) In a first period, place your hands on your thighs, hold on
to a breast collar. A fixed hand that softens as soon as the horse gives.
And then, one must stop pulling (the biceps hardens, the hand goes back)
and learn to resist (the hand closes, the shoulder freezes).
It is difficult to get rid of the old reflexes, but if this can encourage
you, be aware that the horse gives them up faster than the rider. If you
only could know the youth my "old" horse gained!
(par nathalie)
Merci Nathalie pour vos conseils.
J\'ai essayé depuis longtemps de placer mon poney à l\'arrêt. Mais que signifie pour vous "faire un appui des doigts" ? On m\'a appris à mobiliser mes doigts (un peu comme pianoter) pour faire céder un cheval. Malheureusement ça ne marche pas, ça laisse mon poney indifférent et ça l\'agace en plus. Et au pas, ça marche encore moins, et le fait que je résiste pour qu\'il cède le freine plutôt qu\'autre chose. Et si je résiste moins, il ne cherche pas à prendre le mors.
Et les rares fois où il veut bien prendre le mors, il a tendance à se mettre sur les épaules.
De plus, s\'il est facile de le faire passer du galop au trot, et du trot au pas, il se fait souvent prier pour passer du pas à l\'arrêt. J\'ai beau me grandir dans ma selle et résister dans mes doigts sans tirer, il faut que je recommence pas mal de fois avant qu\'il ne s\'arrête. Et encore, il effectue souvent un arrêt ouvert, le dos creusé. Ou alors il s\'encapuchonne. Je précise qu\'avec les autres chevaux que je monte, ce problème n\'existe pas, donc j\'en déduis que je demande l\'arrêt correctement.
Par contre, quand je fais du travail à pied, il se place et s\'arrête beaucoup plus facilement, mais là encore, comment savoir s\'il se contente juste de placer son encolure, ou de placer sa colonne vertébrale toute entière ?
On dirait qu\'il a pris le mors en aversion et quand je veux l\'arrêter à partir du pas, il se débat, alors que je ne tire même pas ! Il se contracte en tous cas. J\'ai pourtant le mors le plus doux possible (Filet à olives). Et comme je l\'ai dit, je n\'ai aucun mal à le faire passer à l\'allure inférieure du galop au trot, ou du trot au pas, même en extérieur il obéit bien. Mais il a vraiment du mal à s\'arrêter.
Est-ce qu\'il faut que je change de mors pour qu\'il obéisse enfin à la seconde à la demande de l\'arrêt sans se contracter ?
Ou avez-vous d\'autres solutions qui pourraient le réconcilier avec le mors ? Ou dois-je lui mettre un hackamore et lui demander de se tendre par un autre moyen que l\'acceptation du mors ?
Merci pour votre aide.
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Thank you Nathalie for your advices.
I tried for a long time to position my pony at the halt. But what does
mean to you "give a support from the fingers"? I have been taught to move
my fingers (a little like playing piano) to make a horse give.
Unfortunately it does not work, it leaves my pony indifferent and in
addition it upsets him. And at the walk, it is even worse, and the fact
that I resist for him to give slows him down more than anything else. And
if I resist less, he does not try to get on the bit.
And in the rare occasions where he is willing to go on the bit, he has
the tendency to go on the shoulders.
In addition, if it is easy to get him to go from canter to trot, and from
trot to walk, he need often insistance to go from walk to halt. In spite
of me getting tall in the saddle and resisting with my fingers without
pulling, I have to repeat this several times before he stops. And still,
he often execute an open halt, his back hollow. Or he overbends. I
confirm that with the other horses I ride that problem does not exist
thus I conclude that I ask correctly for the halt.
In the other hand, when I do work in hand, he positions himself and stops
more easily, but there again, how do we know if he postions only his
neck, or if he positions his whole spine?
It sems that he has an aversion for the bit and that when I want to stop
him from the walk, he sruggles, while I don\'t even pull! Any how he
becomes contracted. Though I have the softest bit (Snaffle with olives).
And as I said, I do not have any difficulty to make him go to the lower
gait from the canter to the trot, or from the trot to the walk, even
outside he is very obedient. But he has a hard tim to halt.
Do I have to change the bit for him to obey finally instantaneously to
the demand to halt without contracting?
Or do you have other solutions that could help him adjust to the bit? Or
should I use a hackamore and ask him to connect through another mean than
accepting the bit?
Thanks for your help.
(par Caroline Robin)
Je n\'ai pas précisément d\'aide à apporter dans ce fil de discussion qui est très intéressant sinon, que pour la question du mors, il faut parfois essayer plusieurs modèles du même type pour en trouver un qui convient.
Je souhaite plutôt apporter une précision quant aux rênes longues en équitation western. Voir les chevaux évoluer en compétition, rênes longues laisse croire à une absence de contact. En reining, les arrêts glissés rênes longues, les demi-tours au poids de la rêne d\'appui, etc. sont remarquables, mais il s\'agit de présentation, de "finition". Le débourrage et l\'entraînement se font normalement en filet; le levier va servir sur un cheval déjà fait ou pour le confirmer dans son entraînement par rapport à la présentation en compétition. La notion de contact est différente de celle du classique dans le sens où en western on ne maintient pas le contact en permanence, du moins un contact aussi serré". Un bon cavalier de dressage peut laisser aussi penser que le cheval évolue tout seul au gré de l\'assiette et des indications discrètes des jambes, mais il aura pourtant fallu amener le cheval à ce stade de dressage et d\'équilibre.
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I do not have exactly something to contribute to this type of discussion
> that is very interesting except that on the subject of bit one must
> sometimes try several models of the same type of bit to find the one that
> fits.
>
> I rather offer some clarification regarding long reins in Western
> equitation. Seeing the horse perform in competition, with long reins lets
> one believe that there is no contact. In reining, the sliding stops with
> long reins, the half spins with the weight of the leaning rein, etc. are
> remarkable, but that is the presentation of a finished product. The
> braking and the training are done usually with a snaffle; the lever will
> be used on a horse already trained or to confirm his training for
> competition requirements. The notion of contact differs from the
> classical notion, in Western one does not maintain a permanent contact,
> at least not as "tight" a contact. A good dressage rider may also give
> the impression that a horse performs on his own in response to the seat
> and to discrete actions of the legs, although it has been necessary to
> bring the horse to that level of dressage and balance.
(par Christine)
Vous écrivez: "comment savoir s\'il se contente juste de placer son encolure, ou de placer sa colonne vertébrale toute entière?" Autrement dit : « Comment savoir s’il se creuse un peu ou pas du tout ? »
La réponse est simple: "Il ne se creuse que lorsqu\'il est gêné par des tensions indues. » Ces tensions peuvent être d’origine physique: douleur ou gêne. Mais elles peuvent être aussi d’origine mentale: appréhension.
Pour pouvoir monter lèger et surtout entrainé un cheval sans avoir recours à la force il faut pouvoir reconaitre la présence de tensions indues et savoir les éliminer. Comme dans la techniqe d’Alexandre cela peut se faire par le mouvement ou par des manipulations subtiles.
Pendant les 56 dernières années de mes 60 ans d’expériences équestres ceux qui m’ont vu travailler des chevaux m’appellent souvent le psychiâtre des chevaux. Pourtant, que je les monte ou que le les manipule je ne fais que détecter la présence de tensions indues et je les élimine. Il y a 30 ans j’ai découvert que pour les entrainer sans avoir recours à la force, même pour une très courte durée, il était préférable de les manipuler et de ne les monter que lorsqu’ils sont libres de tension indues.
Sauf pour les cas sévères vous avez rarement besoin d’un acupuncturiste ou d’un Docteur en Ostéopathie. D’abord, il est impératif que votre horse se laisse caresser autour des oreilles au point que si vous pressez au sommet de sa nuque il réagit avec une descente d’encolure sans contorsion. De même, si vous pressez l’un des muscles supérieurs de son encolure il devrait descendre son encolure sans contorsion. Enfin si vous pressez le long de son dos à environ 5 cm. de l’épine dorsale il devrait se détendre, et descendre son encolure, sans contorsion.
Tout cela s’obtient facilement en carressant d’abord la nuque, l’encolure, ou le dos et en appuyant avec le pouce sur la partie choisie. Pour obtenir de bons résultats il faut rester calme et décontracté car votre tension risque d’engendrer la tension de votre poney. Entrainez vous d’abord à vous décontracter en répètant le mot « Relaxe. » Ensuite répètez « Relaxe» en massant votre poney. Il se détendra rien que de vous sentir vous détendre.
Si vous obtenez ces descentes d’encolure votre poney répondra mieux aux commandes légères de vos aides sans se creuser.
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You write: “how do we know if he positions only his neck, or if he positions his whole spine?" In other words: “How do we know if he hollows a little or not at all?”
The answer is easy: “He will hollow only when he feels discomfort from undue tensions.” These tensions may have a physical origin: pain or discomfort. But they may also have a mental origin: apprehension.
To be able to ride light and specially to train horses without having to resort to force one must be able to recognize the presence of undue tensions and know how to eliminate them. Like with the Alexander technique this can be achieved through motion or through subtle manipulations.
During the last 56 years of my 80 years of equestrian experiences those who saw me work horses often call me a horse psychiatrist. However, whether I ride them or I manipulate them I only detect the presence of undue tension and I eliminate them. 30 years ago I have discovered that to train them without resorting to force, even for a very short time, it was preferable to manipulate them and to ride them only when they are free of undue tension.
Except for severe cases you have seldom need for an Acupuncturist or an Osteopath. At first, it is compulsory that your horse allows you to caress him around his ears to the point that if you press at the top of the poll he reacts stretching his neck down without contortion. As well, if you press one of the crest muscles of his neck he should stretch down without contortion. Finally, if you press along his back about 5 cm. from the spine he should relax, and stretch downs his neck without contortion.
All that can easily be obtained by caressing first the poll, the neck, or the back then pressing with the thumb on the selected spot.
To obtain good results one must stay calm and relaxed otherwise your tension risks to cause the tension of your pony. Train yourself first to relax while you repeat the word “Relax.” Then repeat, “Relax”, while massaging your pony. He will relax just from feeling you relaxing.
If you obtain these neck stretches your pony will respond better to the light commands of your aids without hollowing.
(par M. Kaplan)
Je tiens à remercier tous ceux qui ont répondu à mes interrogations équestres. Grâce à vos conseils, je débroussaille peu à peu des points qui sont restés longtemps obscures. Je pense que cela sera plus dur de passer de la théorie à la pratique, mais une meilleure compréhension de la locomotion du cheval me redonne de la motivation, qui me manquait, faute d\'être entourée dans ma quête de la bonne équitation.
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I want to thank all those who have replied to my equestrian questions.
Thanks to your advices, I sort out little by little some points that have
been obscured for a long time. I think that it will be harder to go from
theory to practice, but an improved understanding of the motion of the
horse, that I was lacking since I don\'t have the right support group for
my quest for a good equitation, restores my motivation.
(par Caroline)
Hello Nathalie, I keep you posted about my experiences pursuing your advices. In the mean time I read the reflection about the half halt, and something clicked all of a sudden when I read the comment "lifting a cobblestone onto the following step" or something like that. It was the first time that I heard that if was necessary to move the hands forward to halt a horse! Usually, either we learn to the beginner to pull, or in the better case, that the hands resist on the spot! Therefore I tried that very thing, on the trail. The result was very convincing, in spite of lack of concentration of my pony (engine noises from cars and motor bikes...), he stops much better and goes on the bit more easily.
I think that unwillingly, in spite of all the readings that brought me so much, I had still a tendency to bring the hand towards me to slow or stop my horse. However I had the impression to do the right thing by resisting on the spot, i did not have the impression that I pulled on the reins. But the hands went anyhow towards the back in an imperceptible way, without me being aware of it.
Now, I keep always in my head the image of the "cobblestone" so that the movement is always upwards and forward.. that seemed a paradox to me for stopping a horse.. Finally I notice that this works much better. My pony does not move his head as much in all directions and I feel that now he takes his bit when I trigger the upward movement of my hands.
Next to that fortunate discovery, I had the opportunity to ride a horse trained to a good level of dressage, and in addition with a dressage saddle, experience that I never had. I was pleasantly surprised by the fact that I found very rapidly my balance on my seat bones, while usually I have a harder time. I think that the training of the horse had a lot to contribute to it, and the fact that he had a back that moved well helped me find a good position. When I rode my pony again, I still had the reflex associated with that position and i had the impression that he was "downhill". I immediately looked for a position that allowed to get correct feelings, and to place him over his hips. Being more aware of my position, I was able to modify a little his balance. After about 15 minutes, I found that his neck was much rounder and less tense than usual. That shows that I was really lucky to ride a "trained" horse, with a saddle that helps the position ( for the moment I have a combined Wintec 500, and the Dressage saddle was a Wintec as well...) Without this horse that I was able to "try", I would probably not be aware so soon that I had been accustomed to the balance of my pony without questioning that he was on the shoulders (he was not heavy in the hand).
I would add only one reflection regarding the notion of contact and placing a horse on the bit. In addition of the example of the "cobblestone" of Général Decarpentry, I found another one, that I hope is a good illustration of what I look for in placing horses on the bit: It is the "passing of the baton" when I was running relays at school, the runner who had to pass the baton to his team mate (Who starts to run in front of him at the time he arrives) ADVANCES his hand while he continues to run so that his team mate could RECEIVE and TAKE the baton. That seemed evident that when the runner passing the baton did not advance the hand, the one receiving the baton had all the difficulties in the world to grasp the baton by stretching his arm backward to try to catch it. I think that the baton corresponds simply to the bit for the horse, and the rider must advance his hand for him to receive it. I hope that I did not confuse things in what I just said, otherwise someone will have the good will to correct me. Me who thought for so long that I had to "resist" for a horse to seek the contact... I try to imagine the same thing in relay racing: it would not work...
I think that beyond theory, "images" in a figurative way like the "cobblestone" or the "passing of the baton" help me understand more easily what is a correct move (putting it into practice remains). I would enjoy very much if I could learn other fortunate expressions in the same vein, I think that there would never be enough of them!
See you soon
(par caroline (translation))
C\'est trés important que vous ayiez pu ressentir la différence d\'équilibre entre ce cheval et votre poney, et apprécier l\'efficacité d\'une simple montée de la main. Cela vous donne une idée de ce qu\'il faut rechercher. Et savoir attendre. Attention cependant à ne pas demander à poney plus qu\'il ne peut donner ... pour le moment (chose que je n\'ai pas su faire, cherchant comme tout un chacun à foncer droit au but avec des conséquences désastreuses pour l\'un de mes chevaux). Soulever le pavé vers le haut sans reculer la main, oui, mais n\'oubliez pas la suite : le reposer délicatement. Descente de main.
Petite suggestion de travail : poney sait-il reculer ? Lorsqu\'il est bien exécuté, le reculer provoque un report de poids sur les hanches (d\'où les exercices arrêt/reculer/départ au galop). Pourquoi ne pas lui apprendre à "reporter du poids derrière" en demandant arrêt/reculer de 2 ou 3 pas/arrêt/marcher au pas 3 foulées et ainsi de suite 3 ou 4 fois dans votre séance ?
Bon week-end.
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It is very important that were able to feel the difference in the balance between the horse and your pony, and to appreciate the efficiency of a simple lift of the hand. This gives you an idea of what to seek. And knowing to wait. Warning however not to ask too much from your pony more than he can give... for now (I did not know how to do that, trying like everyone else to rush straight to the target with catastrophic consequences for one of my horses). Lifting the cobblestone upwards without backing the hand, yes, but don\'t forget afterwards: laying it down delicately. Lowering of the hand.
A small working suggestion: does pony know how to back? When it is properly executed, the backing causes a shift of the weight on the haunches (through the exercises halt/back/canter depart). Why not teach him to "shift some weight behind" while asking halt/backing 2 or 3 steps/halt/walk 3 strides and so on 3 or 4 times in a session?
Have a good week-end
(par nathalie)
Toute mes félicitations Caroline vous avez découvert par vous même la voie de la légèreté à cheval et la méthode de l’appliquer à l’entrainement des chevaux. Comme vous le soupçonniez c’est une voie déjà fréquentée par des cavaliers adeptes de la méthode d’Alexandre et de méthodes similaires basée sur la prise de conscience de l’équilibre et de la liberté du mouvement. Si vous ne lisez pas l’anglais je crois que le livre de Sally Smith « Centered Riding, 1985 » a été maintenant traduit en français. Sally a été profondément influencée par la méthode d’Alexandre qui l’a aidée à combattre les déficiences de son corps. Le 2ème chapitre de son livre a pour titre « Prétendez que vous êtes un cheval ». Vous avez donc suivi une voie similaire. Si vous lisez l’anglais je pourrais vous donnez d’autres titres de livres qui pourront vous intéresser.
Vous êtes consciente des difficultés d’obtenir des résultats. Votre remède c’est la patience. Toutefois, il faut discerner entre l’équitation de plaisir et l’équitation sportive. Dans l’équitation de plaisir il suffit d’être conscient des contraintes que les contractions créent pour s’arrêter, et respecter la légèreté; cela consiste à éviter les difficultés. Dans l’équitation sportive (artistique ou competitive) il faut obtenir des résultats; il faut faire face aux difficultés. Si je vous comprend bien vous faites cela dans vos séances de dressage en minimisant le recours à la force comme Nuno Oliveira le recommande.
Cela nous conduit à la fin de votre message où vous demandez des conseils pour aborder des difficultés dont vous êtes consciente. L’histoire des vices de votre poney m’indiquent que vous avez surmontez de grosses difficultés grâce à la patience. Toutefois, votre poney à l’air d’avoir encore une tolérance très limitée. Il ne supporte pas le contact même léger du mors au trot enlevé et au galop. Toutefois après 20 minutes de travail et un bon temps de galop votre poney cherche à étendre son encolure jusqu\'à prendre contact au trot assis lent et faire des descentes d’encolure au pas.
Sans en savoir davantage, je suis certain que votre poney a encore beaucoup de tension au niveau de la nuque, aussi entre la 4ème vertèbre cervicale et la base de l’encolure. C’est pour se libérer des contractions causées par ces tensions qu’il cherche à étendre et descendre son encolure dès qu’il a été suffisamment échauffé par son travail. Hélas, il n’arrive pas à se libérer complètement de lui même. Il a besoin de massages en profondeur. Si vous voulez apprendre à le masser par vous même, je peux vous guider. Faites moi d’abord savoir si votre poney se laisse facilement toucher à la nuque et autour des oreilles?
Si vous pouvez lire l’anglais visitez :
http://esoar.homestead.com/elsttst.html
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All my congratulations Caroline, you have discovered on your own the way to lightness on a horse and the method to apply it to training horses. As you guessed it is a way already traveled by riders disciples of the Alexander Technique or of similar methods based on the awareness of balance and freedom in motion. If you can’t read English I believe that the book of Sally Smith “Centered Riding, 1985” has been now translated in French. Sally has been deeply influenced by the Alexander Technique that has helped her overcome the deficiencies of her body. The 2nd chapter of her book has for title “pretend you are a horse”. Thus, you have followed a similar way. If you read English I would be able to give you the titles of other books that may interest you.
You are conscious of the difficulties to obtain results. Your remedy is patience. However, we must differentiate between pleasure equitation and sports equitation. In pleasure equitation it suffices to be aware of constraints that contractions cause to stop, and respect lightness; this consists in avoiding difficulties. In sports equitation (artistic or competitive) one must obtain results; one must face difficulties. If I understand you well you achieve that in your dressage sessions while minimizing the resort to force just like Nuno Oliveira recommends.
This leads us to the end of your message where you ask advices to tackle some difficulties that came to your awareness. The account of the vices of your pony indicates to me that you have overcome big difficulties thanks to patience. However, your pony seems to still have a very limited tolerance. He does not support even the lightest contact with the bit at the posting trot and at the canter. However after 20 minutes of work and a good time of canter your pony tries to stretch his neck up to making contact with the bit at the slow sitting trot and stretches his neck down at the walk.
Without knowing more, I am sure that your pony has still a lot of tension at the level of the poll, and between the 4th cervical vertebra and the base of the neck. It is to free himself of the contractions caused by these tensions that he tries to stretch and lower his neck as soon as he has warmed up enough from work. Unfortunately, he cannot free himself entirely on his own. He needs deep massages. If you wish to learn how to massage him yourself, I can guide you. First, let me know if your pony can be touched easily at the poll and around the ears?
If you can read English visit: http://esoar.homestead.com/elsttst.html
(par M. Kaplan)