pb de bouche
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pensez-vous qu\'un cheval sorti des courses puisse retrouver une sensibilité au niveau de la bouche ? cela fais plsrs mois qu\'il est travaillé avec un mors en cuivre mais je n\'ai pas l\'impression qu\'il y ait une amélioration. Faut-il continuer dans ce sens ou est-ce peine perdue ?
(par magali clique)
Merci bcp pour tous ces renseignements. C\'est la 1ere fois que j\'entends parler d\'un déprésseur de langue ! Au niveau de la nuque il est très contracté à droite et il ne cède pas du tout. Je fais beaucoup d\'assouplissements de ce côté mais j\'ai vraiment l\'impression de me heurter à un mur. Il n\'a aucune sensibilité au niveau de la bouche à droite. J\'avais envisagé de mettre un mors à double brisure pour avoir un appui plus ferme sur les barres. Le problème est surtout à droite et à l\'obstacle où les vieux réflexes de cheval de courses prennent le dessus. Au niveau de l\'equilibre c\'est en progrès et c\'est ce qui est paradoxal avec cette dureté de la bouche. C\'est comme si le cheval avait "peur" de se lâcher. Merci encore pour ces renseignements.
(par magali clique)
Vous vous heurtez probablement à un mur. Ce mur est le moyen par lequel votre cheval bloque la gêne qu\'il ressent quand vous lui demandez de céder.
A pieds, est-ce qu\'il vous laisse toucher facilement sa nuque? Il a peut être besoin d\'un ajustement. Pour moi un cheval est prêt à travailler dans la légèreté seulement lorsqu\'il satisfait certains critères: marche libre régulière et articulations libres. Je décris ces critères pour le cou dans mon site: http://esoar.homestead.com/elsttest.html
Mes sites sont en Anglais. Faites moi savoir si vous avez besoin d\'une traduction ou de guides pour le cas spécifique de votre cheval. La liberté de la nuque et du cou sont plus faciles à obtenir par des massages et des manipulations simples que sous la selle. Faites moi confiance, pendant 30 ans je l\'ai fait sous la selle et ces dernières 30 années je les obtiens rapidemant avec mes massages et manipulations.
(par Michel Kaplan)
merci mr Kaplan pour l\'adresse de votre site. Je ne sais pas pourquoi mais je n\'ai pas pu acceder à la page que vous m\'aviez indiqué. A chaque fois je suis renvoyé sur "homestead". J\'ai fini par y arriver, mais je n\'ai pu trouver les massages spécifiques pour les chevaux ?
Sinon oui le cheval se laisse toucher à la nuque, aux oreilles etc....et puis oui j\'aimerai bien avoir une traduction, j\'ai bien peur que mon anglais soit insuffisant.
Envisagez vous une traduction de votre site en français ?
(par magali clique)
J\'ai vérifié, l\'URL que je vous avais donné était correct. Sans erreurs de typographie il aurait du vous conduire à mon site sans difficulté.
J\'ai environ 100 pages publiées dans l\'Internet. J\'ai l\'intention de les remplacées petit à petit par des publications bilingues. Mais cela va prendre beaucoup de temps.
Puisque votre cheval se laisse toucher à la nuque et autour des oreilles, essayez de détecter la forme du sillon qui sépare le crâne du devant de l\'Atlas. Faites attention, car il peut y avoir des tissus souples sensibles, palpez et comparez la symétrie de ce sillon au haut de la nuque et derrière la mâchoire inférieure.
Il est très probable que trouverez une asymétrie. Dans le côté le plus fermé, essayez de décontracter les muscles qui créent la fermeture.
La réponse à votre toucher sera soit indifférente soit sensible. Pour bien palper cette région, il faur garder en tête son anatomie et reconaître dans les mouvements du cheval les muscles qui se contractent ou qui refusent de s\'étirer. Il faut aussi garder en tête le schéma général du système nerveux.
Si la réponse à votre toucher est indifférente déplacez vos doigts vers un point ou les tissus sont plus sensibles à votre toucher.
Si le point que vous touchez est sensible. La réaction peut être négative ou positive:
Si elle est négative essayez d\'identifier la raison: spasme, contusion, inflammation, infection, calcification, fracture, etc. Calmez la gêne ou la douleur dans la mesure de votre compétence. Le toucher de la mère qui apèse son enfant est le toucher naturel le plus thérapeutique. Touchez, massez, manipulez jusqu\'à ce que la réction devienne positive.
La réaction positive, c\'est la détente. Elle s\'accompagne souvent de mâchonnement, de frélissements, de secousses, ou de soupirs qui reflêtent le soulagement et la satisfaction du cheval.
A mon avis, quand on touche un cheval à la nuque ou le long de son cou il devrait détendre son encolure. Il y a une bonne raison pour cela. Je vous laisse, ainsi que les lecteurs, la deviner.
(par M. Kaplan)
merci mr kaplan pour vos judicieux conseils.
Le fait que le cheval étende son encolure quand on lui touche la nuque, serait peut-être en rapport avec la mère qui lèche le poulain après la naissance pour enlever le placenta ? comme les caresses de l\'homme sur le chanfrein qui rappelle au cheval les "léchouilles" de la maman ? on dit tjrs que l\'impregnation est primordiale. Suis-je sur la bonne piste ?
(par magali clique)
Oui, Magali, vous êtes sur la bonne piste pour les carresses superficielles. Pour certains chevaux très sensibles il est bon d\'utiliser une serviette mouillée avec de l\'eau tiède qui rappelle le comfort intra-utérin et le récomfort des lèchages de la mère.
Mais dès que votre toucher s\'affirme et va en profondeur ce sont les muscles et leurs réflexes qui réagissent. Le cheval éveillé se tient debout et garde sa tête élevée en contractant les muscles de son encolure attachés à sa nuque. De plus, s\'il y a des gênes ou des douleurs dans le corps du cheval il contracte ces muscles pour les bloquer. Votre toucher en décontractant ces muscles invitent la détente.
Cette détente c\'est une descente d\'encolure en main. Je m\'en sert comme test q\'un cheval est prêt à travailler ou à être receptif à des massages et à des manipulations du reste de son corps.
(par Michel Kaplan)
J\'ai personnellement récupéré plusieurs chevaux de réforme que j\'ai réussi à rendre légers et très agréables à utiliser. Sachez qu\'en général lorsqu\'un cheval a ce que l\'on appelle une mauvaise bouche c\'est que son cavalier a une mauvaise main ! L\'obéissance à la main tout comme celle à la jambe est le résultat d\'un dressage et n\'est absolument pas innée chez le cheval. Il est évident que les chevaux de course n\'ont pas reçu l\'éducation nécessaire pour une utilisation à la selle vous devez donc en quelque sorte rééduquer votre cheval et lui apprendre à respecter votre main. Mais avant toute chose êtes vous sûre que votre main est parfaitement fixe ? Si cela n\'est pas le cas votre cheval ne pourra pas comprendre. En effet, comment pourrait-il différencier les mouvements de votre main disons "normaux" et ceux destinés à lui demander quelque chose ?
(par caroline)
Bienvenue au club (très restreint). Bravo, merci d’être descendue du chariot (voir fil rouge). Vous êtes sur un chemin que j’ai pris il y a longtemps. Afin que vous gagniez le temps que j’ai pu perdre, pratiquez, si ce n’est déjàs fait, le travail à pied (selon Kerbrech), avec votre meilleur cheval, le plus léger, il vous apprendra bien mieux que n’importe qui, la façon dont il interprète votre main. Une fois le travail et les conséquences de ce travail bien compris et admis par vous, lors du prochain redressage que vous entreprendrez, vous pourrez gagner, ainsi, un temps considérable sur le travail à faire et une qualité plus prononcée sur le résultat à obtenir.
Jacques
(par Jacques)
Je tiens tout d\'abord à vous remercier pour votre chaleureux message de bienvenue. C\'est avec beaucoup d\'intérêt et de plaisir que la brebis égarée du saut d\'obstacles que je suis vient grandir les rangs des descendus du chariot ! Au fond, ce chemin je crois que j\'ai toujours voulu l\'emprunter mais ce n\'est que récemment que j\'ai réussi à me défaire réellement de toutes les mauvaises habitudes que l\'on m\'avait appris à avoir. Je vous rejoins tout à fait lorsque vous dites que les chevaux nous apprennent mieux que quiconque. C\'est en effet quand j\'ai été confrontée à des chevaux présentant des défenses suite notamment à une mauvaise utilisation par un cavalier malhabile que j\'ai été amenée à chercher une solution ailleurs que dans l\'installation d\'un rapport de force. Mais je suis également convaincue (comme vous semblez l\'être aussi)que ce sont les chevaux bien mis qui nous montrent ce vers quoi nous devons tendre.
Pour vous répondre, je n\'ai pas encore eu l\'occasion de connaître les subtilités du travail à pied mais je suis bien entendu ouverte à tout ce qui peut améliorer le dressage ou redressage d\'un cheval tant en terme de gain de temps qu\'au niveau qualitatif. A ce propos, qu\'auriez-vous à me proposer pour prendre contact avec ce type de méthode ?
(par Caroline)
La plupart des chevaux de courses apprennent à prendre appui sur le mors au niveau des commissures des lèvres. Souvent, lorsqu\'ils prennent appui ils contractent leurs mâchoires.
La sensibilité au niveau de la bouche doit être rechercher au dessus de la langue au niveau des barres avec des mâchoires décontractées.
Pour convertir un cheval de course en cheval de selle léger il faut tout d\'abord lui apprendre à se ré-équilibrer. Cela peut se faire facilement avec l\'aide de rênes attachées à une muserolle.
Et, si le cheval a tendance à grincer des dents avec des soins dentaires et le massage des muscles des joints temporo-mandibulaires.
http://EC2002.homestead.com/INKTMJ.html
L\'action sur la muserolle permet d\'obtenir la cession de la nuque sans faire intervenir le mors. Il ne faut donc pas en abuser. Dès que le cheval commence à cèder à la nuque il faut rendre et y substituer une connexion moëlleuse avec le mors.
Si le cheval a une langue trop affermie il faut se servir temporairement d\'un dépresseur de langue. Un dépresseur de langue c\'est une languette en caoutchouc qui s\'attache autour du mors et se repose en arrière du mors sur la langue pour la décontracter.
(par Michel Kaplan)