Comment reconnait on la "vraie" légèreté ?
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Encore une question d'une débutante dans la matière... J'ai longtemps cru que la légèreté était simplement le fait d'avoir le cheval en place, rênes détendues, quelle grossière erreur... Je travaille depuis plusieurs années avec une enseignante digne de ce nom et nous avons beaucoup travaillé le contact et la tension. Ma question peut paraitre stupide mais lorsqu'on observe un cheval lambda comment voit on si la légèreté est réelle (obtenu par le travail, le cheval tendu) ou bien fictive ? En gros à quoi voit on la tension ? Uniquement au dos qui monte, aux postérieurs qui engagent ? Merci de bien vouloir éclairer ma faible expérience !
Bonsoir,
Je remarque en montant les chevaux des autres que la notion de souplesse semble échapper à leurs cavaliers. Cela limite bien l’évolution du cheval et du cavalier...
Un cheval juste permet à son cavalier de modifier son équilibre, selon le travail qui lui est demandé. Il s’agit de perméabilité...
Lors de l’essai d’un cheval, l’arrêt est un bon moyen de se rendre compte de sa souplesse, d’éprouver ses facultés à maîtriser son équilibre, et surtout de se rendre compte de l’appréciation que son cavalier habituel possède des mouvements des hanches et des postérieurs du cheval.
Or très souvent les effets de mains sont amortis par l’encolure du cheval qui « protège » son arrière main manquant de force et de souplesse. Ça ne passe pas vers l’arrière...
Si le cavalier perçoit dans sa main l’influence qu’il a sur les postérieurs, il a de forte chance d’avoir compris ce que représente le travail lui permettant d’entrevoir un jour « la légèreté ».
Amicalement.
merci pour cet éclaircissement philippe, je vois tout à fait de quoi vous parlez, ayant déjà eu l'occasion de monter des chevaux dressés correctement.
d apres Decarpentry voila ce que la vraie legereté n est pas:
" une reduction de l appui des chevaux provenant a la fois d un raccourcissement du bout de devant , et de la limitation des efforts de l arriere main , sans rassembler utile"
Baucher et son ecole ( Jeanmichel place 1987)
Bonsoir,
Vous confessez avoir été obnubilée (trompée) par les gravures... Bravo!
Méfiez-vous de la légèreté comme de la peste!
Appréciez plutôt le spectacle ordinaire d'un cheval qui s'emploie sereinement à sa tâche.
CC