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Lettre ouverte au Président

35 réponses [Dernière contribution]
CHABILLON Alain
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bruno dLB. écrit:

vous nous parlez de "notre inculture" et cependant, LA Culture est multiforme. En posséderiez-vous qu'une, elle seule ne fera de vous qu'un infirme ou un nain équestre.

Doit-on en rire ou en pleurer ?

Message édité par: CHABILLON, à: 2011/06/01 08:51

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Bruno dLB. écrit:
vous nous parlez de "notre inculture" et cependant, LA Culture est multiforme. En posséderiez-vous qu'une, elle seule ne fera de vous qu'un infirme ou un nain équestre.

“LA Culture” est “ce sur quoi tout repose”…
Je pense qu’il faut ni en rire ni en pleurer…

Il ne faut pas oublier qu’en équitation, il y a culture et culture.

Je tiens à rappeler Nuno Oliveira dans ses réflexions qui tout en admettant "qu’il n’y a pas de méthode infaillible" reconnait qu’il y a un système d’équitation d’élite dites sensible où l’on monte avec "l’appui d’un léger contact que donne la pesanteur des rênes" et cet autre système que l’on pourrai qualifier de barbare contre laquelle il s’insurgeait et qui consiste à obtenir la sujétion du cheval seulement par un cheval appuyé en permanence.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

« L’appui d’un léger contact que donne la pesanteur des rênes. » Viviane.

Cette phrase serait la partie visible de l’iceberg.... Et la condition pour que le cheval comprenne serait la partie cachée du travail quotidien de préparation, où le cheval apprend à faire lui-même sans contrainte particulière.

En fait le cavalier qui oppose ses mains à la bouche - consciemment ou inconsciemment et dans les 2 cas par erreur- intervient pour créer les sensations qui lui manquent. Il pense devoir agir (faire à la place, pour obtenir) au lieu de mettre le cheval en situation de répondre.

C’est à la fois une autorité mal placée et un manque de confiance envers le cheval.

Deux constatations, alors :

Il me paraît important, de faire remarquer (et de surprendre quelques personnes) que les qualités d’un cavalier ne se situent par forcément dans ses compétences à intervenir...

Et, de reconnaître par ailleurs que l’emprise mécanique et systématique du cavalier empêche le cheval de pouvoir montrer ses propres qualités...

Les deux sont dans le faux, dont un malgré lui.

Un jour, j’ai cru bon de parler de Catherine Henriquet avec des amis montant en dressage :
- Ah, oui ! Il s’agit de la personne qui monte en mettant ses chevaux dans le vide ?

Les polémiques naissent par défaut de culture...

La confiance envers le cheval peut se retrouver chez le cavalier dont la main donne parfois l’impression d’avoir le temps d’agir. Un peu comme si elle allait rater l’occasion d’agir...

Cette retenue, qui montre une forte autorité de la part de ce cavalier observateur des réactions de son cheval, serait le « tact inversé » mais le tact tout de même de la non-intervention permettant au cheval de mettre en place ses qualités...

Amicalement.

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

« L’appui d’un léger contact que donne la pesanteur des rênes. »
Cette phrase de Nuno Oliveira serait la partie visible de l’iceberg....
Effectivement l’auteur de cette phrase a peut-être bien passé près de 5000 heures en selle!
Sans compter les heures à méditer sur les chevaux ou l’art de monter !

“…la personne qui monte en mettant ses chevaux dans le vide ? “ Philippe
Ah! Mais que diraient vos amis si lors d’une entracte dans un concours d’équitation ils avaient vu comme j’ai vue apparaitre un indien d’Amérique qui montait sans bride et à cru sur son cheval lui faisant faire des changements de pieds au galop à 2 temps tout en abordant un saut de 2 pieds ?

Il y a encore des cavaliers qui peuvent enlever leur chevaux avec leur assiette…

Depuis quelques jours je monte ma jument d’abord avec le filet dans le manège avant de la monter en extérieur dans une sorte de licol sans mord attachant les rennes sur les côtés… je constate qu’il n’y a rien de tel qu’un bain de liberté pour lui rendre la confiance en la bouche afin qu’elle ne mastique plus son mords de cette façon un peu nerveuse qu‘elle a tendance à avoir…(tendance qu’elle a gardée depuis un incident où quelqu’un sans: “ La Culture “ qui croyant bien faire, ceci sans ma permission lui a forcée le mord dans la bouche 10 fois d’affilée…)

Enlevez-moi ce mors et on enlèvera cette polémique qui nous endort !

CHABILLON Alain
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Pardon, chers amis, mais il faudrait revenir au sujet qui portait sur l'importance de la culture littéraire dans nos existences équestres.

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Vous nous excuserez Alain de notre bavardage qui ne ressemble qu'à des coups de manchettes… eh oui, comme vous me mettez en situation de répondre, je vais tacher de le faire en revenant au pas d’école…

Ainsi vous avez raison revenons à la littérature équestre, un sujet qui demande d’autant plus de discipline qu’il est vaste!

Eh oui La Culture se réfléchit , elle se boit même poliment, sans jouer des poignets, ni de coups de gueules!

En tout les cas, La Culture équestre pour moi, a commencé dès l’ âge de 7 ou 8 ans avec la lecture de “Crin-Blanc” et de “Pauvre Ane”…Oh combien j’ai soupirée et pleurée avec ça… Ca ne vole pas très haut vous devez penser…

Ensuite est venue le temps de rêver avec Pégase ou même avec Alexandre Dumas, et oui qui ne se souvient pas de ces sujets aussi épique qu’hippique avec ces RDVS galants qui se conduisaient à cheval ou avec ces espèces de jeux de décathlon aux reflexes rapides auxquels se livraient ensembles d’Artagnan et Porthos?

Ce fut une période de transition ou de transe-ition qui n’a jamais cessé … Ainsi depuis l’image de Pégase je n’ai cessé de rêver que de chevaux…
Eventuellement il est bien possible que votre livre finira par peser sur mon bureau ou ajouter encore quelques grammes de rêves de plus dans mon cartable, qui sait?

PS.
Et cher Philippe,
En référence à Catherine Henriquet vous direz à vos amis qu’elle ne monte pas son cheval dans le vide…mais qu’elle flotte en cadence sur son magnifique trakhener rouge!

Post edited by: monfeal, at: 2011/07/03 16:09

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

... culture équestre 'littéraire", certes c'est déjà quelque chose, mais, peut-on faire l'économie de la culture "pratique" du cheval sans dommages ?

— Que l'on me pardonne cette parenthèse. —

Message édité par: BLB, à: 2011/07/05 10:55

 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

Il est agréable Bruno de vous savoir présent...

Par « culture "pratique" du cheval », vous voulez parler des connaissances se rapportant à l’œil du maître, celui de l’homme de cheval, de « l’élevage » quotidien (si l’on peut en parler, considérant pour ma part le box comme une impasse psychologique et physique...) ?

Amicalement.

CHABILLON Alain
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Cher Bruno,

Message édité par: CHABILLON, à: 2011/07/05 13:53

CHABILLON Alain
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006



Message édité par: CHABILLON, à: 2011/07/05 13:37