histoire de garrots

voici une video comme cela vous vous rendez mieux compte.;

www.youtube.com/watch?v=LCiFBLE1pKg&feature=player_embedded

Post edited by: rdv, at: 2011/04/19 13:14

Si tu viens à Fontainebleau, préviens moi Françoise !

Merci pour l'info du stage, j'aimerais vraiment beaucoup mais mon planning est maintenant totalement dépendant de ma troupe, donc je note et j'espère :)

MERCI, j'ai regardé la video;
Il ne s'agit pas d'un tout jeune cheval (comme signalé), mais d'un sujet bien rôdé à travailler bas et allongé.

Nous savons tous que cette attitude n'est pas spontanée chez les jeunes chevaux. Il faut la provoquer et insister. Elle a l'intérêt de décontracter le dos et de lutter contre les postures contractées. Elle est à utiliser dans cette optique.

Lorsque M Pradier dit que c'est le moyen de faire du muscle je suis surpris. Le muscle, avec les chx de courses, nous connaissons, le muscle est la conséquence du travail en force donné sans blessure (cf Body building !)

Le cheval montré en vidéo a tendance à croupionner car trop appuyé sur les épaules; Effectivement, il lève les antérieurs dans le reculer mais les postérieurs labourent (gravement) la sciure.

Dans le reculer, le cheval abaisse les hanches, mais le basculement du bassin est timide, notons surtout que nous demandons la rassembler en avançant aussi. Quant au relèvement du garrot (??????)

Donc, oui, le travail bas favorise la décontraction, c'est un moyen parfois efficace d'obtenir le calme. Mais tous les chevaux ne baissent pas la tête naturellement comme le dit M Pradier.
Ce travail (vidéo) est le résultat de longues séances dans cette posture (pas naturelle mais efficace pour l'assouplissement et l'allongement du bout de devant.

Cordialement

Personnellement je n'ai pas bien compris l'intérêt de ce travail le nez par terre et je considère que Pradier c'est de la poudre aux yeux. Si on décortique tout ce qu'il dit dans la vidéo, phrase après phrase, presque tout est faux et infondé.
Quant au cheval, qui selon Pradier "prend cette position volontier sans qu'on le lui demande parce que c'est comme ça que cela lui est facile ..." ,je trouve au contraire que le cheval semble complètement abruti et quelque part éteint par ce travail répétitif le nez dans le sable.

Je me permets de répondre.

Si le docteur Pradier dit que c'est un cheval jeune dans le travail c'est que c'est un cheval jeune dans le travail (ce qui expliquerait les balbutiement du rassembler).

Pour avoir été le voir de manière impromptue et d'avoir rencontré au hasard des visites des propriétaires qui venaient d'amener leurs chevaux, je peux vous dire que ce n'est pas (hou ! les mauvaises langues) le résultat d'un travail abrutissant.

Zut alors.

Je vais en outre lui envoyer mon grand cheval qui s'il a un super passage de dos a comme souvent dans ses origines un geste de devant à perfectionner.

Son travail n'a pas à rougir de la légèreté rechercher ici.

Bruno dLB. écrit:

Elle a l'intérêt de décontracter le dos et de lutter contre les postures contractées. Elle est à utiliser dans cette optique.

Ce serait donc une sorte de stretching à pratiquer lors de l'échauffement ou en fin de séance ?

le travail en extension d'encolure n'a rien de nouveau. J'ai appris a demander une extension d'encolure et a travailler avec vers l'age de 12 ans avec mon instructeur de l'epoque. je pense que c'etait assez courant il y a une 30aine d'annees.

Olivier écrit :
Ce serait donc une sorte de stretching à pratiquer lors de l'échauffement ou en fin de séance ?

Personnellement, je vois cela comme un moyen pour apprendre au cheval à se décontracter le dos dans le mouvement. D'ailleurs, ces sujets là sont très réfractaires à la posture.

J'ai employé cette posture avec un hypertendu qui se figeait le dos et résistait dans les pas de côté.
Un mois de ces séances tête basse et travail sur deux pistes et dissociant le demi tour sur les hanches et sur les épaules lui furent très profitable.
Il a compris qu'il pouvait le faire sans danger.

Mais pourquoi ne pas en chercher des bénéfices en début de séance. L'important est d'être très rigoureux dans l'exécution pour une efficacité maximale.
La remarque de Piotr est juste, il ne faut pas abrutir nos chevaux par l'excès de ce travail éprouvant.

Oui, Marit, ce travail est éprouvant pour nos chevaux.

Message édité par: BLB, à: 2011/04/19 16:45

Sandra Mesrine écrit:

le travail en extension d'encolure n'a rien de nouveau. ..... je pense que c'etait assez courant il y a une 30aine d'annees.

idem

il me semblait plus utilisé à des fins de décontraction que de musculation

Message édité par: france, à: 2011/04/19 19:43

je serais assez d'accord avec olivier, et puis bruno.. je vois ça plutot comme un genre de stretching..je peux le faire avec mon cheval en longe licol, mais c'est pas naturel (ok avec piotr) je l'incite par des vibrations de longe.. et puis il ne descend pas si bas.. ça a pour resultat de le mettre au bout d'un moment , sur les épaules, il peut facilement precipiter ensuite.. je pense aussi que ça surcharge les anterieurs...donc je suis dubitative..
mouiais, je vois ça comme un stretching.. comme je fais moi même , aussi,des assouplissements avant de monter.. je ne pense pas que ce soit un exercice a faire systematiquement, et tout le temps..sinon ça detraque (ok piotr) ceci dit n'importe quoi a haute dose et répété "détraque " "abruti", hommes comme chevaux!
c'est là ou j'étais d'accord avec certains trucs du livre de mr Pradier..mais que je comprenais pas tout, surtout les photos (le cheval m'avait l'air.. enfin bref!)
faut que je le relise a froid ce truc!